Choléra : l’épidémie dure depuis un an

Dans la rubrique Paul Biya 29 ans plutard, le regime de Yaoundé et son parti le RDPC avec à sa tête Rene Sadi, n’ont encore pas mis fin à cette honte nationale qu’est l’épidémie de choléra qui fait des ravages dans notre pays. Ce régime, inerte, insensible, figé, et loin de la réalité que vivent les Camerounais au quotideien,  entrera dans l’histoire du Cameroun comme l’un des régimes les plus incompétents que le Cameroun aura connu. Il sera très difficile de faire pire que ce que nous vivons au tous les jours que le soleil se lève. Mieux, ce régime a déjà mis la barre à un niveau si bas que les futurs gouvernements n’auront aucune peine à sauter pour être considérés comme compétents. Lisez plus bas le reportage du Quotidien le Jour.

Les dix régions du Cameroun touchées. 505 malades ont été traités au Chu par Médecins sans frontières depuis le 31 mars 2011. Trois décès y ont été enregistrés.

Le 31 mars 2011, Médecins sans frontières s’est installé sous une dizaine de tentes derrière le Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yaoundé.

Trois malades sont décédés de cholera à Yaoundé sur les 505 malades reçus par Msf en un mois. Selon les responsables du Chu, le nombre de cas a diminué depuis deux semaines environ. Sept personnes sont actuellement internées sous les tentes et reçoivent des soins. L’Ong ne compte pas partir tant que des cas de choléra seront déclarés à Yaoundé. « Nous ne sommes pas venus nous substituer à l’Etat camerounais, mais nous leur apportons un appui dans la gestion de cette épidémie qui demande la mobilisation de moyens. Nous travaillons en parfaite collaboration avec les autorités », explique un personnel de Médecins sans frontières. Celui-ci révèle l’objet de leur présence au Cameroun. « Nous sommes au Cameroun dans le cadre d’un programme de prise en charge du Vih/sida dans le Littoral et un autre sur la lutte contre l’ulcère de burili dans le Nyong et Mfoumou. Nous ne pouvions pas rester indifférents face à l’épidémie de choléra ».

Accueil en toute sécurité

Il était environ 14h ce jeudi 28 avril  2011. A l’entrée du centre de traitement du choléra situé derrière le Centre hospitalier universitaire de Yaoundé, un personnel attend les patients. Les visites sont filtrées par de jeunes gens identifiables par des chasubles en plastique, des bottes en caoutchouc de couleur verte aux pieds et des gants rougeâtres aux mains. « Nous avons reçu les instructions de ne laisser entrer que les malades et à la rigueur leurs proches », précise laconiquement l’un d’eux. Ce personnel est chargé de désinfecter les objets portés par tous ceux qui viennent au centre. Un pulvérisateur et un seau en plastique pleins d’eau contenant du chlore sont utilisés pour ce faire. Un robinet a été fixé au bas du seau et en-dessous, un seau bleu pour recueillir les eaux qui sont récupérées par une équipe qui les verse loin de l’aire qu’occupent les tentes.

Même s’ils ne le disent pas, ils sont moins sollicités qu’il y a quelques semaines. Ils sont invités à aller prendre le repas à tour de rôle par leur coordonnateur. A l’intérieur, les garde-malades sont sereins. Un repas leur a été servi par les services de la cuisine de Médecins sans frontières. Le repas est proposé même aux passants. Le personnel de santé est en alerte. Il contrôle tous les mouvements à l’entrée de la dizaine de tentes du centre et n’hésite pas à dicter la conduite à tenir aux personnes chargées de l’accueil des usagers. « Soutenez le malade ou alors portez-le sur  la civière.

Pulvérisateur
Une femme d’une trentaine d’années,  accompagnée par ses voisins La affiche des signes de fatigue. Après avoir désinfecté ses chaussures à l’aide du pulvérisateur, elle se lave les mains sous le robinet. La bouteille d’eau amenée de la maison est retenue à l’entrée et jetée dans une poubelle bien recouverte. Son sac à main est accroché sur un clou sous la tente d’entrée. Le chauffeur du véhicule qui voulait repartir après avoir déposé la patiente est rappelé à l’accueil. Les occupants restés à l’interieur descendent et les portières et la malle arrière sont par la suite largement ouvertes. La voiture est arrosée d’eau chlorée. Les deux occupants se font désinfecter les chaussures. Et après avoir lavé les mains sous le robinet, ils sont enfin autorisés à partir. Tandis que le diagnostic révèle que  la patiente accompagnée ne souffre pas de choléra. Elle n’a ni diarrhée, ni vomissements.

Adrienne Engono| Vendredi, 29 Avril 2011| Le Jour|

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