Depuis son exil, le leader des Jeunes Patriotes accuse le pouvoir de ne pas laisser de place à l’opposition. Pour lui, la composition de la Commission électorale indépendante, ne permet pas la tenue d’élections législatives libres et transparentes.
Verbatim :
« Si je suis à l’abri, c’est moins pour ma sécurité que pour le combat. Un leader doit diriger ses troupes de l’endroit où je peux le faire le mieux possible. »
« Le gouvernement ivoirien tente de réduire au silence l’opposition »
Sur les accusations de la justice ivoirienne et de Human Rights Watch :
« Je me suis toujours opposé à l’accession au pouvoir par les armes. Je garde cette philosophie. Je m’inscris dans une opposition constructive. Il faut utiliser les moyens démocratiques, les marches, les meetings, pour obtenir l’alternance. »
« On m’accuse d’être responsable des violences, mais c’est moi qui ai amené Guillaume Soro à rencontrer Laurent Gbagbo. »
« Pendant que, eux, chercher le pouvoir mois je me battais pour la paix. »
Sur la Réconciliation :
« Le gouvernement n’est pas prêt à accorder un espace d’expression à l’opposition. »
« On va juger la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation sur les actes et non sur les discours. La réconciliation sera la conséquence des actes du gouvernement. »
« Il faut que le dialogue entre le RHDP et le FPI se rétablisse pour que la réconciliation ait lieu. »
Sur les prochaines élections législatives :
« Le processus électoral est biaisé. La Commission électorale n’a d’indépendante que le nom. C’est un ministère de l’Intérieur bis. Elle est contrôlée par le pouvoir »
« La Guerre est finie, mais pas la crise ».
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