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Drépanocytose : Faire reculer la maladie par la solidarité mondiale

Posted by Admin on Apr 14th, 2010 and filed under Santé. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Le Jour | Mercredi 14 Avril 2010 | Le Jour|

Edwige Badassou, la présidente de l’Organisation internationale de lutte contre la drépanocytose (Oild) a eu l’idée d’axer le combat sur l’information et la solidarité.  Elle a ainsi mis sur pied “Drepadon 2010″, une campagne internationale de sensibilisation et d’appel aux dons sur la drépanocytose dont le point de départ est le Cameroun.

La campagne qui se tient effectivement du 17 au 24 avril 2010 à Yaoundé et à Douala a été présentée officiellement hier à la presse dans la salle des actes de l’hôtel de ville de Yaoundé.  Elle comporte plusieurs activités, notamment des séances de dépistage gratuit de la maladie. Les sites des manifestations sont le pavillon mère et enfant de la fondation Chantal Biya, l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), l’hôpital central de Yaoundé et l’hôpital Laquintinie de Douala. La campagne a, entre autres, pour objectif de faire reculer l’ignorance ou la méconnaissance de la drépanocytose et de créer des centres de recherche et de soins spécialisés pour l’amélioration de la prise en charge.

Selon le Dr Guillaume Wamba de la Cnps, avec les avancées de la médecine, il est déjà possible de prendre parfaitement en charge une personne drépanocytaire. « Il existe un vaccin appelé “pneumo 21″  qui se fait dès l’âge de 2 ans. Il permet de lutter contre le pneumocoque, la bactérie à l’origine de complications de santé chez les personnes drépanocytaires. Il y a également le “prévenar”, qui se fait dès l’âge de 2 mois. Mais, ces vaccins sont encore très chers  au Cameroun, environ 150.000 Fcfa ».

La drépanocytose est une maladie héréditaire et génétique qui s’attaque aux globules rouges. Elle leur fait perdre leur souplesse et leur déformabilité. Elle provoque parfois des obstructions de vaisseaux sanguins et des anémies à répétition chez la personne malade. Au Cameroun, selon le ministère de la Santé publique, 20% de la population en souffre. Environ 1.800.000 personnes sont atteintes de drépanocytose et 5.000.000 d’individus sont susceptibles de transmettre la maladie à leur descendance.

Le jeune homme d’une trentaine d’années est drépanocytaire mais ne perd pas pour autant le sourire.

Comptable-informaticien dans une entreprise à Yaoundé, rien du physique de Roger Matcha ne démontre qu’il est malade. Son embonpoint et sa joie de vivre rompent complètement avec le cliché que l’on se fait des personnes drépanocytaires : un physique effilé et constamment maladif. Et pourtant, sa vie n’est pas toujours aussi paisible. Déjà tout petit, il a dû se faire à l’idée que sa vie sera toujours perturbée par sa maladie.

Très jeune, lorsque le mal est dépisté, Roger Matcha ne sait pas encore exactement de quoi il s’agit. Par moments, il est obligé de rester au lit à cause de douleurs au niveau des articulations. Son parcours scolaire s’en trouve ainsi fortement perturbé. Plus grand, les choses ne changent pas. Il lui arrive parfois de ne pas aller au travail pour les mêmes raisons. « La maladie frappe sans prévenir. Cette semaine, je peux être en santé et la semaine suivante, je suis alité. Par mois, il m’arrive d’avoir deux à trois crises. Ce n’est pas toujours évident de  gérer la douleur. Ce que je crains le plus, c’est la douleur généralisée». Il faut parfois débourser entre 30.000 et 40.000 Fcfa par crise pour les soins.

Président par intérim de l’Amicale des drépanocytaires de Yaoundé, Roger Matcha avoue que sa famille le soutient beaucoup dans sa maladie. Une situation qui le rend épanoui, même si de temps en temps, il se sent gêné de susciter autant d’attention. Il déplore le fait que le gouvernement semble ne rien faire pour améliorer la prise en charge des personnes drépanocytaires. « Dans notre amicale, il y a plus de 200 personnes drépanocytaires. Ce qui fait plus de 200 problèmes de prise en charge. Il n’existe aucun programme pour nous faciliter l’accès au traitement ». Roger Matcha invite également les patrons d’entreprise à donner leur chance aux personnes drépanocytaires. « Ce n’est pas parce que vous êtes malade que vous passerez toute votre vie au lit. Les employeurs doivent juger la personne drépanocytaire sur la compétence et ne pas partir sur des a priori».

Ils soutiennent les drépanocytaires

Organisation internationale de lutte contre la drépanocytose : Basé en France et au Cameroun, l’Association lutte contre la drépanocytose en sensibilisant et en récoltant de dons pour améliorer la prise en charge des malades.

Rotary club: Organisation caritative avec des antennes dans les grandes villes du pays.
Amicale des drépanocytaires de Yaoundé : L’Association sensibilise sur la maladie.
Un sourire, Un espoir : Basée à Sangmélima, l’association lutte contre la drépanocytose
Lions club : Organisation caritative avec des antennes dans les grandes villes du pays.
Fondation Chantal Biya : Situé à l’hôpital central de Yaoundé, elle s’occupe de la prise en charge des enfants drépanocytaires.

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