Elections : Fru Ndi se rendra au siège d’Elecam demain

Le leader du Sdf y conduit une délégation de son parti dans le cadre des concertations entre l’institution et les partis politiques légalisés.

Une délégation du Social democratic front (Sdf), conduite par son président national, John Fru Ndi, se rendra demain, mardi 16 septembre 2010, au siège d’Elecam.

C’est dans le cadre des concertations entre l’institution chargée de la gestion du processus électoral au Cameroun et les partis politiques légalisés. La délégation du Sdf sera composée, en plus de John Fru Ndi, du deuxième vice-président du Sdf, Joshua Oshi, du secrétaire général du Sdf, Elisabeth Tamajong, du vice-président de l’Assemblée nationale, Joseph Mbah Ndam, et du trésorier national du Sdf, Augustin Mbami. Selon Joshua Oshi, l’invitation a été adressée par Elecam au Sdf le 14 août 2010. C’est au cours de la dernière réunion du comité exécutif national (Nec, en anglais) du parti, tenue à Bamenda le 6 septembre dernier, que la décision d’honorer cette invitation a été prise. «Le Nec est la seule instance au sein de notre parti qui pouvait décider d’accepter cette invitation ou pas», nous a indiqué hier Joshua Oshi. La rencontre de demain sera suivie par une conférence de presse du président national du Sdf, au siège régional de son parti à Yaoundé.

Le Sdf est ainsi le dernier parti de la liste élaborée par Elecam à répondre à son invitation dans le cadre des concertations pour le début des inscriptions sur les inscriptions sur les listes électorales. La plupart des partis politiques ayant pris part aux dernières élections municipales et législatives ont déjà été reçus par le président d’Elecam. La rencontre de demain intervient au moment où de nombreuses voix au sein du Sdf s’élèvent pour défendre l’idée de travailler avec Elecam. Au cours de la dernière réunion du Nec notamment, la présidente de la commission de stratégie du Sdf Kah Wallah, a soutenu l’idée selon laquelle le parti devrait prendre part au processus d’inscription conduit actuellement par Elecam. Pour les défenseurs de la thèse contraire, le problème «ce n’est pas Elecam, mais la qualité des personne qui la composent. Ils ne nous ont pas donné suffisamment de garanties au sujet de leur crédibilité pour la gestion de cette institution. Il faut également reconnaitre que nous sommes un parti démocratique ; c’est donc normal que des voix divergentes s’affrontent même sur une question aussi sensible», tient à préciser Joshua Oshi.

Innocent B. Ngoumgang|Lundi, 13 Septembre 2010|Le Jour|


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