Affaire Strauss-Kahn: Chambre 2806, chambre occupée. Chambre 2806, il faut repasser deh. Chambre 2806, DSK est dedans oh!

Dominique Strauss-Kahn, president du FMI, de $3000.00 la suite au Sofitel Hotel de New-York, pour finir dans une cellule de Harlem.

Le Samedi 14 Mai 2011 restera à jamais gravé dans les mémoires comme le jour où l’un des hommes les plus puissants de la finance internationale, sinon le plus puissant, est tombé de son piédestal.

DSK menottes aux mains sort de commissariat de police de Harlem avec les enqueteurs de NYPD

Que s’est-il réellement passe dans la chambre 2806?

Le voile se lève un peu plus autour de ce qui s’est passé dans la chambre qu’occupait Dominique Strauss-Kahn, le président du Fonds Monétaire International. Si la justice Américaine trouve assez d’évidences, et si les charges sont retenues contre DSK à travers les témoignages de la victime de cette agression sexuelle, et surtout si ce n’est pas sa parole contre celle de son bourreau, sans aucun doute, l’un des “penseurs” les plus importants de notre planète se retrouvera au niouf, pas loin de Bernard Madoff, avec un moniteur au pied.

D’après le New-York Times, la police locale procède à des collectes d’évidences. Pour cela, et toujours d’après le quotidien Américain, la police essaye d’obtenir du juge un mandat de perquisition afin de collecter les ADN de DSK sous ses ongles, et aussi de voir qu’elles genres de blessures il aurait sur son corps; étant donné que la victime s’est débattue pour sortir de ses serres. Une inquiétude pour la police néanmoins, c’est la possibilité que l’agresseur paye une caution et sorte du territoire en emportant avec lui les évidences qui pourraient l’inculper.

Toujours selon le N.Y. Times, la victime dont on sait qu’elle est âgée de 32 ans, est entrée dans la chambre numéro 2806 de l’hôtel Sofitel en début d’après-midi de Samedi en annonçant comme c’est la règle, “femme de ménage”. Elle n’a pas entendu de réponses, et comme c’est la routine, elle est entrée pour faire son travail, tout en laissant la porte ouverte comme le stipule la politique de l’hôtel.

Dès qu’elle s’est dirigée vers la salle de bain, écrit le NY Times, un homme nu y a fait irruption. Sur le coup, elle s’est excuser et a voulu faire marche arrière quand ce dernier l’a attrapé, et a fermé la porte. DSK l’a donc tiré vers la salle de bain et a essayé de la violer, continue le journal New-yorkais.

D’après ce même journal, la victime aurait identifié son bourreau parmi les photos qui lui ont été présentées. De plus, elle a relaté les faits aux procureurs tels qu’ils se sont déroulés dans la suite du Sofitel de New-York.

Femme Africaine

Autre fait majeur dans cette histoire, c’est l’origine de la victime. Après que la politique inhumaine que le FMI inflige chaque jour aux pays Africains pour les empêcher de sortir de leur misère, voilà que le président de cette haute institution a voulu violer une femme Africaine. Sans consentement aucun, Dominique Strauss-Kahn a voulu l’obliger à se soumettre à ses désirs sexuels. Pour lui et pour ceux de son espèce, ces femmes sont des proies faciles. Elles sont si “pauvres” que même dans la violence, elles n’auront aucun problème pour accepter les pires des humiliations que l’on peut infliger à une femme. Doit-on conclure qu’il a l’habitude de se comporter de la même façon avec les femmes Africaines qu’il trouve dans tous les hôtels de la planète qu’il fréquente partout où il se rend?

A défaut de visiter le continent Africain comme certains ont coutumes de faire, il croyait avoir trouvé une imbécile, une femme sans principes moraux, qui allait se taper le premier blanc venu. Et bien, non. La “pauvre” femme de ménage, malgré sa position sociale, n’a pas voulu vendre sa dignité au premier multimillionnaire qu’elle va rencontrer, quelque soit son nom. DSK a un salaire annuel de $420,930 exempté de taxes, comme le mentionne le Guardian.co. La “pauvre” s’est battue, et à redonner un brin d’espoir à ses sœurs qui pensent que ce n’est pas possible de dire NON, même au plus puissant des hommes. Notre continent devra aussitôt que ce sera possible, faire d’elle la Rosa Parks de l’Afrique.

Voici une Africaine, qui a récemment immigré aux Etats-Unis avec sa fille, et qui travaille comme femme de ménage pour pouvoir envoyer sa progéniture dans une école décente afin que son avenir soit assuré. Pour finir, elle se retrouve dos au sol, sur le point d’être sexuellement humiliée.

Sans aucun doute, cette brave femme comme toutes les femmes Africaines qui ont quitté le continent, travaille dur pour joindre les deux bouts et pour solidifier sa famille et l’avenir de celle-ci. Sera telle la dernière à vivre ce genre de cauchemar? Bien sur que non. Mais une chose est certaine, comme c’est le cas en Côte d’Ivoire, les Africains ont compris qu’il faut dire non à ces français qui continuent à nous violer.

Pour rattraper « Le Perv » dans le vol AF23 en direction de CDG, comme a titré à sa une le New-York Daily News, la police Américaine a dû utiliser une simple technique. Lorsqu’elle est arrivée sur les lieux, DSK avait déjà prix ses jambes à son cou et s’était retrouvé en première classe de l’avion d’Air France. Le séducteur, comme il est connu en haut lieu, et qui pour peu va porter le label de violeur, a appelé à l’hôtel pour informer le staff du Sofitel que son téléphone portable était perdu. La police a donc instruit le personnel de l’hôtel de lui dire qu’il était en possession du téléphone. Sur quoi, le dit personnel lui a demandé où il se trouvait. DSK a répondu qu’il était l’aéroport de JFK.

Dix minutes avant son envol vers la terre parisienne, deux officiers du port de New- York étaient à ses côtés pour lui intimer de sortir de l’avion. Certainement au grand désarroi des passagers de la première classe et du personnel à bord.

Le quotidien New-yorkais ajoute qu’un Norvégien de 36 ans, directeur commercial de son état et en visite à l’hôtel Sofitel aurait indiqué que le chauffeur qui a conduit DSK à l’aéroport de JFK, est le même qui l’aurait conduit le Samedi soir. Ce dernier se rappelle que le chauffeur lui a dit que « DSK était très pressé, il voulait partir le plutôt possible », se rappelle Mr. Meier, « il était fâché et très stressé » conclut le chauffeur.

Comme de nombreuses autres femmes Africaines, elle a dû endurer toutes les insultes et insinuations que les occidentaux ont envers les femmes de ce continent. Mais malgré tout ça, elle a fait preuve de grâce, d’intelligence, de sagesse, d’humilité et surtout de fermeté quand il s’est agit de montrer son caractère. Un caractère de fer comme on en rencontre la plus part du temps sur le continent.

Comme la plupart des Africaines, la victime est reconnue par ses collègues et par son voisin, lui aussi d’origine Africaine, comme une personne gentille, qui ne cherche pas de problèmes, souligne le N.Y .T.

Dieu merci, certains journaux ont eu la décence d’avoir un peu de compassion pour la victime. Mais ne soyons pas surpris si dans les prochains jours, comme cela a commencé en France, que cette presse passe plus de temps à défendre le bourreau parce qu’il est en passe de briguer la magistrature suprême dans son pays d’origine, et surtout, parce que la victime est une femme Africaine. Qu’il veuille être Roi ou Empereur, les Africains s’en tapent, car ils en n’ont marre de se faire violer pour obtenir leurs « Richesses Naturelles ».

Comme pour paraphraser le célèbre Chanteur Camerounais André-Marie Talla, Chambre 2806, chambre occupée. Chambre 2806, il faut repasser deh. Chambre 2806, DSK est dedans oh!

cameroonwebnews| 16 Mai 2011| Staff Member|