De la drogue saisie à l’aéroport

Le colis d’héroïne saisi se trouvait dans les bagages d’une Thaïlandaise, qui a été mise à la disposition de la police judiciaire pour enquête.
Une femme de nationalité thaïlandaise est actuellement gardée à vue à la Division régionale de la police judiciaire (Drpj) du Littoral à Bonanjo. La suspecte a été interpelée par la police dans la nuit de dimanche à lundi 1er août 2011 à l’aéroport international de Douala, alors qu’elle s’apprêtait à embarquer à bord d’un appareil de la compagnie Kenya Airways, à destination de Naïrobi au Kenya.

Selon des sources policières, des colis suspects contenant « une importante quantité » d’héroïne ont été retrouvés dans les bagages de la Thaïlandaise, au niveau du contrôle phytosanitaire. Aussitôt après son interpellation, elle a été placée en garde à vue au commissariat spécial de l’aéroport où elle a été soumise à son premier  interrogatoire. Hier lundi, aux environs de 12 heures, elle était assise sur un banc derrière la main courante du commissariat, vêtue d’un pantalon noir et d’un décolleté de couleur rose. Le Jour a appris qu’elle a été par la suite mise à la disposition de la police judiciaire pour exploitation, dans l’après-midi d’hier.

Aucune information précise n’a filtré sur l’identité et les motivations de la présumée trafiquante de drogue. Le commissaire de l’aéroport international de Douala, le commissaire principal André Thierry Mathe, a tout juste affirmé qu’une enquête était ouverte pour faire la lumière sur l’affaire et n’a pas souhaité en dire plus. Le Jour a cependant appris d’une autre source proche du dossier que la Thaïlandaise, qui a régulièrement effectué des voyages au Cameroun depuis le 24 juillet 2011, aurait déclaré qu’elle est venue au Cameroun pour y rencontrer un « ami » nigérian, qui se prénommerait Ben. Le suspect nigérian actuellement recherché, n’a pas répondu aux appels de la Thaïlandaise et de la police, depuis qu’elle a été interceptée à l’embarquement, à l’aéroport de Douala.

Hier soir, Le Jour a appris que la suspecte devait partir de Naïrobi pour se rendre à Hô Chi Ming, où l’attendait visiblement un passeur.

Théodore Tchopa et Bernadette Kebiwe (Stagiaire) | 3 Aout 2011 | Le Jour |