Election 2011: La police assiège l’Upc

Le sous-préfet de Douala 1er affirme que l’Union des populations du Cameroun est une marque protégée.

Depuis samedi dernier, 25 policiers sont déployés au siège de l’Union des populations du Cameroun (Upc) au lieu dit Montée Manga Bell au quartier Bali, à Douala.

Ces policiers,  équipés de casques, de boucliers et de gilets pare-balles, ont reçu pour mission d’empêcher la tenue du congrès du parti des crabes, prévu à son siège. Malgré leur déploiement, des militants de le la tendance « nationaliste » de l’Upc ont clôturé leur congrès dans un local privé au quartier Bonapriso le lundi 15 août 2011. Ce même jour, à l’issue des travaux de la dernière journée, la police a empêché aux militants de l’Upc d’accéder au siège du parti où plusieurs d’entre eux avaient abandonné leurs effets samedi. « Les policiers pensaient que nous retournions au siège pour continuer les travaux du congrès, ce qui n’était pas le cas. Ils s’en sont pris à une jeune journaliste, alors que celle-ci cherchait tout juste un numéro dans le répertoire de son téléphone. Quand ils se sont rendu compte qu’elle n’avait fait aucune photo, ils l’ont libérée », affirme le secrétaire national à la communication de l’Upc, Hilaire Ham Ekoué, qui  a été reconduit à son poste. Pour éviter des affrontements entre policiers et militants, les responsables nouvellement élus ont conseillé aux congressistes de retourner chez eux. Hier, les policiers étaient encore postés devant le siège du parti et dans des débits de boisson environnants. « Ils disent qu’ils ne peuvent pas partir tant que les bâches ne sont pas démontées, parce qu’ils redoutent d’autres réunions », affirme Hilaire Ham Ekoué. Au moment où le reporter du Jour quittait les lieux hier, aux alentours de 14h, les policiers étaient toujours présents, alors les bâches avaient été démontées.

Le samedi 13 août 2011 aux environs de 5h30, 25 policiers du Groupement mobile d’intervention (Gmi) N° 2 et leurs collègues des Equipes spéciales d’intervention rapide (Esir) ont assiégé l’Upc, sur instruction du sous-préfet de Douala 1er, apprend-t-on. Un pick up de l’Esir et un camion rempli d’éléments du Gmi étaient garés non loin du siège. Jeudi, la veille du congrès, le sous-préfet de Douala 1er,  Jean-Marc Ekoua Mbarga, a adressé aux responsables de l’Upc une note dont le Jour a pis connaissance du contenu. Dans cette lettre, il affirme que l’Union des populations du Cameroun est une « marque protégée », et ajoute qu’il ne peut délivrer un récépissé d’interdiction, comme l’exigent les responsables de l’Upc tendance Mack-Kit.

Théodore Tchopa| 17 Aout 2011 | Le Jour |

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