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Affaire Marafa : Quand le Boko Haram s’en mêle

Des tracts déposés devant des bureaux administratifs dans la ville de Garoua disent que le Boko Haram pourrait entrer en action si jamais le prince de Garoua n’est pas libéré.

Le quatrième tract concernant la détention de Marafa est sorti en début de la semaine dernière, un tract qui arrive juste au moment où la maison de parti de Garoua est menacée d’être réduit en cendres par des individus non encore identifiés. Ce tract ainsi que l’incident de la permanence du Rdpc de Garoua, a fait de sorte que les autorités de la cité ont été obligées de revoir les mesures de la sécurité dans la ville de Garoua. La maison de parti est désormais sous haute surveillance des forces spéciales policières et de la gendarmerie, et les forces de maintien de l’ordre sillonnent les rues de Garoua, car ne connaissant pas les auteurs de l’un ou de l’autre, la suspicion est dans l’air. A Garoua, on ne fait plus confiance à qui que se soit, car le parti des flammes tout d’abord s’est éclaté en plusieurs tendances et l’on ne sait plus exactement qui milite pour qui.

Quatrième tract

Ecrit avec un français très médiocre et plein des fautes d’orthographe, ce quatrième tract qui sort au même moment que la quatrième lettre du supposé dauphin du prince d’Etoudi, porte deux portrait de Marafa Hamidou Yaya, l’un où il est en veste et l’autre où il est en gandoura. Apres avoir déclaré la ville où le tract est écrit dont Garoua, les auteurs prennent le soin de noter également la date (04-06-2012). « Libérez Marafa et les boko haram sont au Cameroun », c’est la première phrase de ces derniers qui se prennent pour les défenseurs de ce fils de Bé. Ils continuent en appréciant le repliement du Sdf à Marafa, donc qui est «un retour en force pour combattre le parti au pouvoir depuis 30 ans». Par ignorance ou par souci de brouiller les pistes, la dernière phrase qui met fin à ce tract de 59 mots et écrit avec plusieurs fautes, «N’oubliez nous les bokos harams nous là Avec la population du cameroun… ».

Ces fautes sont-elles de preuves que c’est vraiment un membre de la secte boko haram du Nigeria qui aurait écrit le tract ou les auteurs les ont délibérément faits pour cacher leur identité. Ce qui est sure est qu’après la sortie de quatre tracts depuis le mois d’avril 2012, on est loin de connaitre ses auteurs, malgré la multiplicité des moyens que les différents services des renseignements ont mis sur pied. A Garoua on attend aussi bien les tracts que les lettres du baron de la contré, car il semble que les deux vont déjà en pair.
Les pros Marafa soupçonnés d’être au centre de ces différents tracts nient toutes accusations. Et soutiennent qu’il s’agit d’une manipulation pour diaboliser leur leader.

Peter Kum | 12 Juin 2012 | LNE

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