Un jeune prêtre du diocèse d’Obala est accusé de pratiques homosexuelles sur des servants de messe. L’Évêque le protège et le défend. Au nom de quel Dieu? Les populations ne savent plus à quel saint se vouer.
L’abbé Simon Gaspard Etaba, prêtre du diocèse d’Obala, selon des sources, a commis un acte homosexuel sur un de ses servants. L’acte semble avoir été perpétré avec une brutalité diabolique puisque l’adolescent s’est évanoui et présente des lésions graves au niveau du rectum. Les parents du jeune servant de messe, face au drame ont saisi l’évêque du diocèse d’Obala, Monseigneur Sosthène Léopold Bayémi. Le prélat tente d’étouffer l’affaire et a suspendu temporairement le prêtre homosexuel. Ce dernier, pour échapper au lynchage que lui réservaient les populations, a simulé une maladie et s’est refugié d’abord à l’hôpital Ad Lucem d’Efok puis au CHU de Yaoundé depuis quelques jours. Le nonce apostolique, Monseigneur Popio, saisit de l’affaire par les parents de la victime, avait pourtant instruit que le prêtre homosexuel soit déshabillé, chassé du clergé et mis à la disposition de la justice. Il faut dire que l’Abbé Simon Gaspard Etaba, n’est pas à son premier forfait dans la pratique de l’homosexualité, derrière les sacristies des paroisses où il officie depuis son ordination en 2006 par monseigneur Jérôme Owono Mimboué, alors évêque d’Obala.
Ses fidèles de la paroisse de Nkol Bogo, son premier lieu d’affectation, nous ont confessé que monsieur l’abbé avait un goût très prononcé pour ses choristes de sexe masculin et les servants de messe à qui il enseignait l’évangile du diable dans sa chambre, dans son bureau et parfois sur l’autel en pleine nuit. Il les faisait venir sous des prétextes divers liés aux activités de la paroisse et s’en servait. Les mêmes témoignages diaboliques nous parviennent de la paroisse d’Elig-Douma, ainsi que de celle de Nkol Ngon, où il a promené son diabolique bâton de pèlerin. Des chrétiens que nous avons approché, ne lui reconnaissent pas, comme il est de coutume dans des paroisses de villages, des faits d’adultères avec des dames de la paroisse. Au contraire, il préférait certains paroissiens, des servants de messe et même certains de ses diacres dont il avait la charge. Les pauvres paroissiens du pays Eton où sévit le prêtre homosexuel ne savent plus à quel saint se vouer. Surtout qu’un député du coin, l’honorable Koa Songo que toute la République reconnaît comme homosexuel patenté, entretient une relation très intime avec le curé.
Les cas d’homosexualité dans l’Eglise catholique semblent désormais faire partie de la catéchèse. Du Vatican à Obala, tous les diocèses et archidiocèses du monde catholique peuvent égrener des chapelets des histoires de prélats et bedeaux servant le diable et Dieu en même temps. Sinon primordialement le diable Lévitique 18, 22 «Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme». C’est une abomination. Pourtant, la réaction de l’évêque d’Obala est toute contraire à la bible. Dans une tribune du quotidien Le jour n°1171 du mercredi 18 avril 2012, Monseigneur Sosthène Léopold Bayémi affirmait: «la miséricorde chrétienne appelle à éviter toutes sortes de discrimination à l’égard des homosexuels. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse, car eux aussi sont des fils de Dieu, appelés à réaliser la volonté de Dieu en eux.» Fin de citation.
Vous comprendrez pourquoi, mis à part l’archevêque de Yaoundé, l’Eglise tolère que l’on sodomise des enfants de chœurs et des servants de messe.
ANATOLE BIHiNA | 18 Juin 2012 | L’Anecdote
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