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Message à la Presse: «AURORE PLUS» ET MOI, TROP C’EST TROP ! – Par Jean-Claude OTTOU

Combien d’hommes, combien de femmes, combien d’enfants, combien de familles ce journal va-t-il encore impunément déstabiliser, perturber, détruire, avec comme armes la calomnie, la diffamation, le mensonge et surtout l’incapacité à faire du journalisme ?

Mes chers confrères,

En page une de son numéro n° 1441 du 27 août 2012, sous le titre: «DSK sous les tropiques. L’ex DGA de MTN Cameroon surpris en flagrant délit dans un salon de massage» ;

Et dans un article en page 7 sous le titre: «Une affaire DSK sous les tropiques. L’ancien DGA de MTN pris en flagrant délit de sodomisation», le journal AURORE PLUS m’a très gravement mis en cause, Aussi ai-je pensé à faire tenir ma réaction à toute la presse.

Tout d’abord, je m’interroge sur la fixation que fait ce journal sur ma personne depuis quelques années, plus précisément depuis que j’ai été placé sous la lumière de mes fonctions de Directeur Général Adjoint de l’une des plus grandes entreprises privées du pays.

Je m’interroge sur cet acharnement cousu d’un fil contaminé par ce qu’il y a de plus méprisable chez un individu : la méchanceté gratuite, et l’addiction à nuire à autrui sans raison.

Venons-en à cet article bidon qui, de bout en bout, ne s’appuie sur des faits ni réels ni fondés. Ai-je perpétré l’acte répréhensible que le journal m’impute ? Non, mille fois non. Et je réfute sans équivoque tout le contenu de ce sordide article.

L’auteur des faits relatés situe le lieu de mon supposé forfait dans un établissement dont je n’avais même jamais entendu parler avant la lecture de l’article mensonger. N’en ayant jamais entendu parler, je ne pouvais donc logiquement y avoir mis les pieds. Et je puis affirmer ne m’être jamais rendu dans le quartier de Bonamoussadi depuis que j’ai quitté Douala en 2005.

Dans l’article, il est précisé que c’est le dimanche 26 août 2012 que j’ai perpétré les actes odieux décrits. Je vous informe que ce dimanche 26 août 2012, j’ai passé toute la journée en famille à mon domicile à Yaoundé, la ville où je réside depuis sept ans. J’ajoute que la dernière fois que j’ai séjourné à Douala, c’était du 4 au 5 juillet 2012 à l’occasion de la cérémonie d’installation du nouveau Recteur de l’Université à laquelle j’avais été invité.

L’article met en évidence une victime. Je serais curieux de connaître, comme la plupart des lecteurs du reste, l’identité de cette victime sortie de l’imagination de son auteur ou de ses commanditaires.

De ce qui précède, je voudrais logiquement tirer au moins trois remarques :

- Le déficit criard de professionnalisme semble être la marque de fabrique du journal AURORE PLUS.

- Le sport préféré du journal semble être le franchissement à répétition de la ligne rouge des règles éthiques et déontologiques comprises par tous les vrais professionnels qui savent véritablement ce qu’est le métier de journaliste.

- Le signe particulier, c’est la construction perpétuelle d’affabulations inspirées par l’odeur nauséabonde des histoires de mœurs dans le seul entendement que le journal veut en donner, et qu’il souhaite que le public prenne pour argent comptant.

La méthode à quatre sous consistant à secouer de façon récurrente des clignotants rouges au-dessus de ma dignité dans le but d’instiller dans l’esprit des gens l’impression suivante : pourquoi toujours ces histoires salaces sur Jean Claude Ottou ? Il doit bien y avoir quelque chose en dessous. Il n’y a pas de fumée sans feu.

L’addition de ces perfusions toxiques de la part de ce journal n’ébranlera jamais une vérité : je ne suis en rien concerné par tous ces scenarii puants qu’il ne cesse d’écrire autour de l’histoire de ma vie.

Et du coup, je ne puis m’empêcher de poser à AURORE PLUS une question : comme dans la mafia, leur aurait-on confié un contrat sur ma personne ? Ce journal sans foi ni loi, semble en effet fonctionner comme un tueur à gages, téléguidé par de lâches fripouilles tapies dans l’ombre, chargé d’exécuter des citoyens à l’aide de plumes ordurières et obscènes.

Si tel est le cas, alors ces gens d’AURORE PLUS ne sont pas au bout de leurs peines, car je puis leur garantir qu’ils videront à perte toutes les munitions de leurs chargeurs, car jamais ils ne me feront tomber.

Cuits et recuits dans leurs bas desseins, ils trouveront toujours debout Jean Claude Ottou tel qu’en lui-même : un homme qui a bâti toute sa vie sur des valeurs vissées à la compétence, le talent, l’honneur, le travail, l’honnêteté, l’éthique, le refus de toute compromission.

Qu’ils ouvrent bien leurs oreilles : j’en suis fier. Fier de ce que j’ai été, de ce que je suis, et de ce que je serai. Et ainsi que je le disais le jour où je prenais officiellement ma retraite de la grande entreprise dont j’avais été le numéro deux pendant sept ans : un homme honnête ne doit jamais s’excuser d’avoir réussi dans la vie.

Comme vous le savez, j’ai eu plusieurs vies professionnelles, dont celle de journaliste.

Pour beaucoup d’entre vous, je suis reconnu comme un aîné plus que respecté dans la profession.

Ma fierté, c’est de savoir que beaucoup de cadets journalistes partagent ma satisfaction d’avoir eu le parcours professionnel en plusieurs dimensions qui fut le mien.

Ma plus grande fierté, c’est de savoir qu’au-delà des années, je suis resté un modèle de compétence, d’intégrité, et de respectabilité pour la profession.

Mais dites-moi, comment pourrais-je continuer de me prévaloir de ces fiertés s’il planait une once de doute sur mon honorabilité ?

Le journal AURORE PLUS s’est installé, depuis quelques années, dans une entreprise de démolition de mon honorabilité, en publiant périodiquement sur ma personne des articles nauséabonds mais surtout mensongers.

Le responsable de ce journal de pacotille a-t-il jamais entendu parler d’éthique et de déontologie ? Je serais curieux de savoir ce qu’il dit aux jeunes qui ont atterri dans son journal et qui courent sans doute après le rêve d’être reconnus comme de bons journalistes ? Quel gâchis !

Est-il seulement capable de leur parler du B.A. BA du métier ? Leur dit-il que le journaliste ne crée pas les faits, mais qu’il les rapporte. Leur dit-il que réaliser une enquête, c’est descendre sur le terrain, confronter les sources, vérifier les faits avec précision ?

Bien sûr que non, il n’en est pas capable. Zut ! Je pensais parler d’un journaliste, un vrai. Veuillez m’en excuser. Il ne peut savoir de quoi je parle.

S’il avait su ce qu’est le métier de journaliste, il se serait préoccupé une petite seconde de penser à ce que ressentiraient mes enfants en découvrant les immondes mensonges enfantés par son journal et diffusés sur leur papa sur l’internet.

Combien d’hommes, combien de femmes, combien d’enfants, combien de familles ce journal va-t-il encore impunément déstabiliser, perturber, détruire, avec comme armes la calomnie, la diffamation, le mensonge et surtout l’incapacité à faire du journalisme ?

« La liberté de l’information fait partie des droits fondamentaux, a écrit un jour un confrère, n’est pas un privilège des journalistes, mais un droit des citoyens. »

Plaignons les citoyens qui n’ont pas encore compris qu’il ne suffit pas de feuilleter douze pages noircies de caractères d’imprimerie pour croire qu’on a entre ses mains un journal. Au fait, combien de pages compte AURORE PLUS ? Fermons la parenthèse !

Alors, en ce qui me concerne, trop c’est trop. L’article que ce journal a publié en son numéro 1441 du 27 août est le débordement de trop.

Chers confrères, j’en ai été choqué. J’en ai été d’autant plus choqué que je m’étonne qu’aucune des rédactions de la profession n’ait pris la responsabilité d’ouvrir la moindre petite enquête pour en avoir le cœur net.

Pourquoi devriez-vous continuer de me considérer comme une icône si j’étais vraiment coupable de ce dont m’accuse AURORE PLUS ? Pourquoi la profession devrait-elle continuer de me conférer une noblesse que je ne mériterais plus ? Ces saloperies que l’on déverse sur moi sont-elles fondées ou non ? Dans tous les cas, sûr de n’avoir rien à voir avec les balivernes déversées par AURORE PLUS, j’ai décidé de confronter mes engagements éthiques avec ses médiocrités professionnelles et ses indigences intellectuelles.

J’ai décidé de ne plus laisser cette espèce de journal tenter de me détruire à coups de scoops fumeux, basés sur des mensonges présentés comme des preuves. Je souhaite vraiment que ce journal figure dans la rubrique « espèce en voie de disparition rapide. »

Chers confrères,

Où veux-je en venir en vous interpellant? Simplement au fait que la profession qui rassemble les vrais journalistes doit dire stop, et penser dès maintenant à faire le ménage dans la cour du journalisme. Et le journalisme le fera avec pour seule arme le journalisme.

Au nom de ce que, grâce à vous, je pense représenter pour la presse en tant que repère et en tant que référence, au nom de la crédibilité de la presse, au nom de la défense des devoirs déontologiques de la presse, au nom de notre dignité partagée, j’invite l’ensemble de la presse, écrite ou audiovisuelle, à mener une contre-enquête journalistique sur les faits relatés sur ma personne par AURORE PLUS, et que je réfute une fois de plus avec la dernière énergie. Je souhaite que chaque rédaction le fasse de manière transparente, libre et indépendante, guidée par les seules règles immuables de la profession : aller sur le lieu du délit supposé, identifier et interroger la victime, entendre les témoins, confronter les dire, chercher la traçabilité de ma présence sur le lieu des faits, passer au scanner journalistique ma dignité souillée dans cette affaire…

D’ici deux semaines, les uns et les autres auront sans doute déjà bouclé leurs enquêtes et en auront porté les résultats à la connaissance du grand public.

Et si, comme j’en suis certain, les faits égrenés par AURORE PLUS s’avéraient ni réels ni fondés, alors tous vos lecteurs ainsi que les internautes, comprendraient pourquoi un sale temps est déjà annoncé pour ce journal devant les juridictions que je saisirai.

J’aime la phrase qui suit : si tu te bats pour ce que tu aimes, tu ne perdras jamais. J’aime le journalisme

Correspondance | 3 Septembre 2012 |

 

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