Pour l’organisation humanitaire, les Centrafricains ont été “abandonnés” par la communauté internationale alors qu’ils font face à une grave “crise humanitaire” depuis le renversement de François Bozizé.
L’ex-président a été chassé en mars dernier par les rebelles de la Séléka.
La plupart des organisations humanitaires, ” victimes de vols et de pillages “, se sont en effet retirées de la capitale Bangui, laissant derrière elles un système de santé en ruine.
Malgré ses sous-sols riches en ressources naturelles, la Centrafrique est un pays pauvre, à l’histoire troublée par de multiples bouleversements politiques, ou une ” crise en remplace une autre “.
Les cas de malnutrition et de maladies qui pourraient être évitées ont aussi progressé depuis le coup militaire.
MSF avance ainsi dans son rapport une hausse de 33% du nombre de personnes infectées par le paludisme cette année, en comparaison à l’année passée.
Pour Ellen van der Velden, chef de mission de MSF en Centrafrique, en termes d’accès aux soins et de développement de maladies, 2013 est ” l’une des années les plus sombres ” pour le pays.
En avril, les Etats de la région d’Afrique centrale ont promis l’envoi de 2000 soldats de la paix supplémentaires, en plus des 500 hommes déjà déployés pour accompagner le gouvernement de transition vers la stabilité.
9 Juillet 2013 | BBC Afrique