Herakles a dû corrompre un membre du gouvernement camerounais afin que la décision de rejet du groupe américain par le ministre des Forêts soit remise en question.
Mais à peine quelques jours après ce mini-séisme dans le gotha agroindustriel africain, le ministre des Forêts et de la Faune a écrit à la filiale camerounaise de la multinationale pour lever sa propre suspension d’autorisation d’abattage des arbres, sans même expliquer ce revirement.
Selon un de ses proches collaborateurs cité par l’AFP, « le ministre a été sommé de réécrire à la société américaine pour revenir sur sa décision. C’était lors d’une réunion restreinte (au Premier ministère) ».
Ce ministre avait visiblement oublié qu’au Cameroun, l’arbitraire politique se doit de ne jamais remettre en cause les intérêts de l’échelon hiérarchique supérieur : s’il y a eu corruption, ça a pu être à un niveau plus haut que le sien…
Survie.org | 23 Juillet 2013 |