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Cameroun: Le Général Ivo Desancio a t-il perdu la confiance de Chantal Biya?

Détournement à la DSP: Mme Chantal Biya exige le départ du Général Ivo Desancio.

Chantal Biya en colere contre le General Ivo Desancio, exigerait son départ

Mme Chantal Biya veut et exige le départ du Général Ivo Desancio. Le Chef de l’Etat embarrassé est très en colère. D’autres révélations fracassantes sur le mauvais traitement infligé aux éléments.

Alors que le couple présidentiel, actuellement à Mvomeka’a, suivait de bout en bout les opérations d’investiture des candidats du RDPC aux prochains scrutins du 30 Septembre 2013; une situation on ne peut plus amère fait mouche au sein de la cour impériale (la grogne des éléments assurant la garde rapprochée du Président de la République).

Tout compte fait, qu’il s’agisse d’un groupuscule de soldats en colère ou la majorité, tout porte à croire que certaines exagérations et abus orchestrés par les plus proches collaborateurs et hauts gradés de Paul Biya depuis des lustres ne seraient plus à cacher. Désormais tous les Camerounais qui s’étonnent du mauvais traitement des jeunes gens qui assurent la protection du Chef de l’Etat auraient les yeux braqués sur Etoudi.

La présidence de la République communément appelée «paradis terrestre», reste un lieu où tout citoyen Camerounais aspire à travailler quel que soit le service, grâce à priori à la bonne vie qui y est annoncée.

Les images ne sauraient nous tromper sur les garantis d’une vie meilleure pour ceux-là qui y travaillent. Qu’il s’agisse du personnel civil ou militaire, tout le monde s’accorde sur le budget colossal de la présidence de la République et qui signifie la vie meilleure pour tous, hormis les fonds spéciaux de la SNH qui seraient destinés à certaines unités comme la garde présidentielle, la DSP, l’Etat-major particulier du Président de la République.

LE FEU BRÛLE

Le Journal «L’épervier» qui publiait la semaine dernière un article sur le mécontentement des éléments de la DSP, ne savait pas qu’il mettait le doigt dans une plaie dont la purulence pouvait faire fuir toute la foule.

Cette édition sorti en matinée ne se retrouvait plus dans les kiosques de Yaoundé avant – midi, le Directeur de Publication impossible d’être joint au téléphone avait dû causer beaucoup de préjudices aux lecteurs qui recherchaient le document comme les petits pains. Le siège du Journal était inondé de monde en quête du précieux sésame d’information et de dénonciations.

Ce d’autant plus que depuis le limogeage de l’ancien commandant de la garde présidentielle, le Colonel Etoundi Nsoe Raymond suite à la même grogne dont ses éléments faisaient l’objet, décriant le mauvais traitement qu’ils subissaient, et la réaction du Chef de l’Etat ne s’était pas faite attendre.

Dès lors tous les pamphlets venant du côté du Palais de l’unité et concernant les services assurant la protection du prince seraient pris avec un maximum de sérieux, car en matière de renseignement, il ne faut rien négliger dit-on souvent. Paul Biya en séjour à Mvomeka’a serait dans tous ses états ainsi que la Première Dame dont le degré de générosité et d’humanisme se passe de tout commentaire.

Chantal Biya serait derrière le dossier et exigerait le départ du Général Ivo Desancio tout comme on avait limogé le Colonel Etoundi Nsoe Raymond.

LES SECRETS SONT DEHORS

Selon certaines indiscrétions, le retour de la première dame dans la capitale serait conditionné par le limogeage du Général Ivo Desancio, pointé du doigt comme le principal instigateur de la misère des éléments de la DSP. En dehors des 800 millions représentant les primes des éléments en colère, d’autres sources révèlent que les pauvres soldats verseraient une somme de 5000 FCFA tous les deux mois pour bénéficier d’un déjeuner peu copieux, alors que c’est un droit pour eux.

Incroyable, clame un observateur, pendant que les éléments de la garde présidentielle nourrissent leurs chiens grâce aux superflus de leur repas. Une réunion du Directeur, de la Sécurité Présidentielle nous fait savoir que la somme de 5000 FCFA versé par les éléments pour leur déjeuner aurait été annulée après la publication du Journal, et qu’une enquête serait ouverte au sujet de leur désarmement qui mettrait en péril la sécurité de Paul Biya.

SOMMET DU GOLFE DE GUINÉE

Les choses ne se passeraient pas de la même façon à la présidence de la République entre le personnel civil et les hommes en tenue. Les hommes de troupe seraient en colère, car lésés et abusés dans leurs droits.

Dans ce paradoxe qui ferait état d’un émargement de 300.000 FCFA par tous les responsables civils de la présidence de la République ainsi que les officiers supérieurs, Belinga Eboutou le DCC aurait fait décharger le montant à chacun des responsables du cabinet civil après le sommet sur la sûreté et la sécurité maritime du Golfe de Guinée présidé par le Président Paul Biya.

Même son de cloche chez les chauffeurs qui eux ont reçu après le sommet des montants qui ne représentent même pas le tiers de ce qui avait été prévu qu’ils recevraient. La grande interrogation de cet imbroglio réside dans le souci de savoir comment et pourquoi les pauvres soldats peuvent être traités de la sorte alors que ce sont eux qui font le gros du travail. Une situation qui nous amène à parodier Émile Zola dans Germinal: «Les uns travaillent et sont pauvres, alors que les autres se retournent les pouces et sont riches».

A la Direction de la sécurité présidentielle, clament les soldats, il faudra attendre les grands événements comme le 20 Mai, et certains banquets d’Etat pour voir leur traitement amélioré en 02 ou 03 jours, après réapparaît la galère. D’autres affirment qu’il leur ait difficile de rentrer dans leur domicile avec un paquet de pain ou 01 kilogramme de riz en dehors de leur salaire, contrairement à d’autres éléments des autres unités. Une situation qu’ils se sont engagés à l’unanimité à démystifier quelque soit ce qui pourrait leur arriver.

Le moins que l’on puisse dire, reste que Paul Biya dans son imprévisibilité ne saurait demeurer indifférent face à la misère que vivrait ses enfants dont le seul espoir d’amélioration de leur condition repose sur lui.

De plus, la lutte contre la corruption, la mal gouvernance, le détournement des biens publics et tous les freins à notre développement devront commencer par la présidence de la République. Ceux qui sont partis devraient servir d’exemple à ceux qui sont restés car «chacun à son tour chez le coiffeur» pense un dicton bien connu.

Au moment où les éléments réclament leurs primes, le Chef de l’Etat fâché, le général Ivo préfère plutôt envoyer son homme de main l’Adjudant Mbayaroum à l’Extrême-Nord pour rencontrer un de ses marabouts afin de faire calmer les esprits. On se pose alors la question de savoir si c’est la solution et quelle mission officielle exécute ce sous-officier supérieur au cas où incident se produisait?

Afrique/monde24 | 26 Juillet 2013 |

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