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Afrique: Conséquence des embouteillages dans le monde – Une perte sèche de 100 milliards de dollars par an

Posted by Admin on Sep 26th, 2010 and filed under Afrique, Economie. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

Les embouteillages ne sont pas spécifiques aux pays d’Afrique. Ils existent partout dans le monde et causent chaque année une perte sèche de 100 milliards de dollars, d’après l’Union africaine des transports publics qui tient son premier congrès cette année à Dakar.

Embouteillage dans la ville de Yaounde

Les embouteillages dans le monde ont un coût. Malgré les efforts fournis par les pays développés en matière d’infrastructures routières, ils continuent à coûter cher au monde. En termes de gain de temps, ils entraînent une perte financière estimée à 100 milliards de dollars par an. C’est la révélation faite avant-hier par le président de l’Union africaine des transports publics (Uatp), Ousmane Thiam, lors d’un point de presse relatif à l’organisation du premier congrès de l’union prévu à Dakar du 3 au 7 octobre prochain. En Afrique, ces dysfonctionnements coûtent à la collectivité entre 3,5 à 4 % du Pnb. Tandis qu’au Sénégal, cette perte est estimée à 100 milliards de francs Cfa par an.

C’est ainsi que l’un des objectifs du congrès de Dakar est de trouver les voies et moyens de réduire la grosse perte financière due à ce fléau mondial. Mieux, ce congrès vise, selon M. Thiam, à promouvoir un transport public durable au service d’une économie africaine compétitive. En effet, fait constater le président de l’Uatp, les questions de mobilité urbaine et de transport des marchandises deviennent de plus en plus préoccupantes en Afrique. Dans la grande majorité des villes africaines, plus de 80 % des déplacements sont assurés par des moyens informels ou artisanaux de transport avec des véhicules relativement âgés. Et selon M. Thiam, ces difficultés trouvent leur répondant dans l’absence d’infrastructures adéquates de transport, le manque de cadre institutionnel et réglementaire approprié, les embouteillages infernaux, les surcharges des autobus et camions avec en corollaire les nombreux accidents de la circulation. Sans oublier les tracasseries routières, la production accrue de Co2, la fluctuation des tarifs, les agressions multiformes et la prolifération de l’informel, entre autres. Des problèmes clés auxquels les Africains veulent s’attaquer pour le développement durable des transports publics en Afrique.

Ainsi, au cours de ce congrès organisé par l’Union africaine des transports publics (Uatp), en collaboration avec le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud) et Senbus industries, avec le soutien du ministère des Transports terrestres du Sénégal, les réflexions seront articulées en sept sous-thèmes. Il s’agit pour les acteurs de s’atteler à la prise en compte des personnes vulnérables du point de vue économique et physique dans les politiques de transport en Afrique, qui reste une préoccupation permanente.

Outre ce chapitre du transport public pour une réduction de la pauvreté, la session se penchera aussi sur la relance et la modernisation du chemin de fer. La rénovation et la construction des infrastructures ferroviaires, l’acquisition du matériel roulant et de technologies nouvelles s’imposent aux Etats africains pour relancer ce secteur. Après un diagnostic de l’existant, les participants formuleront des propositions concrètes afin de ne pas rater le train de la mondialisation. La question de la facilitation des services de transport sur les corridors économiques africains demeure aussi une préoccupation lors de cette session.

Au terme de cette rencontre, l’Union Africaine des transports publics (Uatp) entend se donner une feuille de route sur la suppression des barrières physiques et non physiques ainsi que la professionnalisation des acteurs, en vue de rendre le transport public africain plus performant. Il est aussi attendu de ce congrès un engagement des pouvoirs publics et des professionnels du secteur pour une amélioration constante de l’organisation des transports publics et la promotion d’un partenariat public privé durable pour le financement du secteur. Les organisateurs espèrent, à la suite de leurs travaux, une mobilisation constante des acteurs africains des transports publics à travers l’Uatp notamment. Ce qui permettrait à l’Afrique de mieux faire entendre sa voix dans les échanges concernant la compétitivité du secteur des transports publics à l’échelle mondiale.

Abdoulaye Sidy |26 Septembre 2010|Wal Fadjri (Dakar)

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