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La Fête que mérite le Cameroun

Posted by Admin on May 31st, 2010 and filed under Blogs. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Par Combattant Mboua Massok| Lundi 31 Mai 2010 | cameroonwebnews.com|

Du préambule

L’homme, depuis l’existence de son espèce, exprime un ardent désir de vie en communauté. Il y a, comme pour tout, une raison à cela. L’homme aime la chaleur de l’homme car, celle-ci le sécurise. La créature humaine est enclin à partager ses sentiments de joie et ses sensations de détresse. Or la notion de fête objet de notre entretien intègre justement celle de partage qui ne peut, elle, validement exister que s’il y a au moins deux personnes en présence.

Le 20 mai 2009, à l’instar de chaque 20 mai depuis 1973, mon Peuple est convié à célébrer une fête qui tient lieu de fête nationale de mon cher pays le Cameroun. A l’approche de cette date et fête, il ne me parait qu’utile et patriotique de susciter autour de l’événement, à défaut d’un véritable débat citoyen, des échanges propres à éclairer mon Peule sur cette question vitale pour un pays. Mais avant, je propose que nous examinions, en raccourcie, les fondements et les formes des fêtes, aux fins de les étaler sur la notion de fête nationale ou de fête de la nation. Par ailleurs, nous ne pouvons ne pas jeter un regard incisif sur l’élection présidentielle en perspective dans notre pays, tant le moment est approprié pour telle approche.

A   SUR LA NOTION DES FETES

Des fondements d’une fête

La fête, moment d’expression commune d’un sentiment de joie, se rapporte toujours à un événement d’allégresse fort marquant dans la vie d’un individu ou d’une communauté. Pour nous édifier sur la notion de fête, rafraîchissons notre mémoire par des faits historiques. Ici, la Bible et le Coran excellent en repères. C’est ainsi qu’ils nous rapportent que lorsqu’Adam et Eve, en langue Bantou « Kôpa ni Kuan » en tant que première créatures de notre espèce se découvrent au jardin d’Eden il y a partage de sentiment de joie, d’amour, de bonheur et d’allégresse nécessité par l’événement que constitue pour chacun la découverte, à ses côtés, d’une créature à tout point de vue semblable. Il y a fête, et c’est, il paraît, la toute première de notre espèce. Relevons qu’il y a plus d’une forme de fêtes. Elles sont culturelles, politiques ou religieuses etc. Certaines fêtes ne concer-nent que des proches. Il y a d’autres qui impliquent de vastes groupes humains culturellement et historiquement constitués, à l’exemple des fêtes nationales et des fêtes à l’échelle de la planète. Après un survol de certains types de fêtes, nous allons nous attarder sur les fêtes nationales.

Pèle mêle, relevons que le Peuple Juif fête le Sabbat qui est la com-mémoration de la fin en 1513 avant le Christ Jésus, de ce que ce peuple désigne par captivité sur la terre de notre Egypte la glorieuse. Les Chrétiens en tant que défenseurs de la doctrine de Jésus, fêtent Noël qu’ils considèrent comme date de naissance de leur Guide ; ils fêtent  Paques, pris pour date de résurrection de ce dernier. Ils sont aussi en fête le Dimanche. En plus, les protestants célèbrent la réforme que véhiculent les 95 thèses publiées le 31 octobre en 1517 par le moine Augustin Martin Luther, remettant en cause certains dogmes observés dans l’Eglise Catholique de Rome. Les musulmans sont tous mobilisés pour observer la fête du mouton en commémo-ration de l’épreuve d’Abraham, le Ramadan, sans oublier le saint Vendredi, jour de leur principal culte. Il y a la fête du travail, les journées internationales réservées à la femme, à la presse, à l’enfance etc. en tant que moments d’expression de joie ou d’appartenance autour des événements dont les concernés, pour des raisons par tous vraiment acceptées, se sentent liés. Au Japon, il y a des jours retenus pour célébrer des valeurs communes tels le 03 février, jour de la chance ; le 5 mai, jour de la puissance ; le 8 avril, jour de l’élévation spirituelle en rapport avec la naissance du Bouddha en tant que Maître spirituel etc. A l’instar de tous les pays d’Afrique, il est connu qu’au Cameroun et ce avant que les occidentaux-colonisateurs ne viennent détruire toutes les bases de nos différentes expressions culturelles, chaque groupe social se reconnaissait en certaines périodes de réjouissance ou de méditation en rapport avec un événement historique fort marquant, ou alors, un élément d’expression culturelle. Il est grand ! « Hilôlômbi » l’éternel Dieu par nos aïeuls si loué et si vénéré car, tout n’a pas disparu ici. Par ci par là, des pratiques de cohésion sociale ont survécu. Il en est ainsi de la fête du coton dans des régions où sa culture est pratiquée ; le Ngôdông « Ngôndô » est observé sur la côte Camerounaise ; le Ngouon chez les Bamoun ; le Tsô et le Messou n’ont pas disparu chez les Bandjoun ; la fête du macabo est encore célébrée chez les Bangoua, celle du Coq chez les Toupouri et communautés frères etc.

De tout ce développement il ressort – et nous l’avons brièvement évo-qué plus haut – que les communautés humaines, dans leur ambition permanente de susciter et de consolider la cohésion et l’harmonie en leur sein en vue de leur sécurité partagée ont toujours su développer des démarches et pratiques qui se transforment avec le temps en us et coutumes en tant que supports fondamentaux de leur culture. Par ces canaux, lesdites communautés ont su construire leur identité et leur personnalité respectives, mobilisant par ce truchement et à chaque carrefour de leur existence leur énergie globalisée en vue de la réali-sation d’un destin commun vers lequel toutes, et chacune à son niveau, sont projetées. N’est-ce pas sur cette philosophie que se fonde l’idée de fête nationale ou de fête de la nation ?

Des fondements des fêtes nationales

Mais avant de parler de fête nationale, il importe d’avoir une idée bien claire sur ce qu’est une nation. La nation est un groupe social (ou un ensemble de groupes sociaux) qui, souvent, a en commun un espace vital appelé territoire, avec une unité totale ou un rapproche-ment d’unité significatif au plan historique, culturel, économique, lin-guistique et même spirituelle. Des exceptions existent Mais de manière générale, une nation est régie par les mêmes lois et est placée sous une même autorité politique garante de la souveraineté et de la sécurité de la nation considérée.

Sur la base de ces notions primaires, il se comprend avec aisance que la fête nationale soit une prestigieuse célébration en rapport étroite avec ce sentiment d’appartenance et de joie commune consacrées ayant trait à un événement historique fort marquant auquel chaque membre et tous les membres de la communauté se sentent inti-mement partie prenante ; auquel l’ensemble des composantes sociales nationales prises dans toutes leurs diversités tribale, ethnique, régio-nale, religieuse alors confondues dans un corps social unifié dénom-mé NATION, se sent intimement concerné. L’histoire globale d’une Nation est faite de haut et de bas à assumer en tant que repères qui auront façonné son identité et qui modèlent sa personnalité du mo-ment pour la projeter vers un avenir, un destin partagé.

Certes sur le cheminement des peuples vers leur destin, il y a toujours plus d’un repère significatif. Apparaît alors la nécessité de procéder à un ordonnancement, qui permette de déterminer celui ou ceux qui soient propres à rallier, par leur fort encrage dans l’histoire et un vif sentiment d’appartenance qui le caractérise, le plus grand nombre pour tenir lieu de référence pour la nation entière et donc, de fête de la nation ou alors de fête nationale.

Le  1er octobre 1949, le leader nationaliste Chinois Mao Tso Tong proclame l’avènement de la République Populaire de Chine, qui met un terme à la main mise des forces d’occupation sur son pays. Le Peuple Chinois, depuis lors, est ce jour dans l’allégresse. Le choix par la Chine du 1er octobre repose sur une référence qui fonde de manière valide, la fête nationale de la République de Chine. Le 4 juillet de chaque année depuis 1776, le Peuple des Etats Unis d’Amérique, dans toutes ses composantes, se sent concerné, solidaire et uni par la célébration de sa fête nationale instaurée à cette date du fait de la proclamation ce jour de son indépendance, qui mit un terme à la dépendance de son pays vis-à-vis de l’Angleterre. Il n’est pas de trop de relever que le même peuple, toujours uni et solidaire, est aussi en fête chaque 17 janvier, alors dédié à Martin Luther King, en commémoration de l’assassinat de ce fils méritant qui, en son temps et aux côtés de ses concitoyens, aura mené une rude bataille à l’encontre de la ségrégation prise dans cette contrée  pour forme d’exclusion sociale des noirs, règlementée par des lois « non conformes à la morale de l’univers ». La fête nationale Française a lieu tous les 14 juillet. Le Peuple Français se réjouit ce jour de ce qu’à cette date, en 1789, son Peuple-Combattant mit, avec la prise de la Bastille, un terme à la servitude, à l’oppression et au totalitarisme que lui imposaient à l’époque le clergé du catholicisme romain, la bourgeoisie et la monarchie d’alors en tant que structures de domination, d’assujettissement et d’exploitation par l’infime minori-té, de l’écrasante majorité du peuple-victime de France

Par ces quelques évocations, nous avons tenu à établir qu’une fête nationale repose à l’essentiel sur deux fondements. Elle repose tout d’abord sur un événement de très haute portée historique en tant que tel reconnu par toutes les composantes sociales de la nation con-sidérée. La fête nationale doit ensuite avoir un lien étroit avec des va-leurs qui sont à la limite universelles telles qu’elles sont perceptibles dans les fêtes nationales dont évocation vient d’être faite. C’est alors que le cas du Cameroun, héritage que je partage avec tous les Camerounais mes cohéritiers, mérite une analyse porteuse des conclusions utiles et conséquentes sur l’importante question de fête nationale chez nous.

Des fêtes nationales au Cameroun

« Le Cameroun est libre et indépendant ». C’est par ces termes que, le 1er janvier 1960, débute la proclamation d’indépendance du Came-roun sous administration française. Elle est faite par le tout premier et très jeune Président de notre pays. A cette date où Monsieur Ahidjo prononce ces mots forts, il y a 444 jours c’est-à-dire le 13 septembre 1958, que le corps inanimé du père de l’émancipation politique de mon Peuple, à vrai dire le père de l’indépendance, à savoir Um Nyobe de glorieuse mémoire est, par la France-des-gouvernants et ses serviteurs locaux, présenté à Boum Nyébél aux Camerounais et au monde. Le 1er octobre 1961 le Southern Cameroon qui est cette partie sud de la zone Camerounaise alors sous administration Anglaise se libère et immédiatement se réunit avec la partie du Cameroun indépendante depuis le 1er janvier 1960. Il n’est pas sans intérêt de rappeler que le Peuple Camerounais, mon Peuple, aura subi et souffert des années durant, de cette séparation imposée par la décision de se partager les possessions africaines de l’Allemagne vaincue, prise par  les ‘’alliés’’ triomphants au sortir de la première guerre dite mondiale.

Dès lors, les 1er janvier et octobre deviennent des jours de célébration de la liberté, de l’indépendance et de la réunification au Cameroun. Ces jours de fêtes nationales en commémoration des événements de haute portée historique et de haute signification politique et culturelle le Peuple Camerounais, mon Peuple, dans toute sa diversité, se sent totalement uni et solidaire aux festivités, parce qu’entièrement con-cerné par les événements qui en sont des fondements. Il se trouve qu’avec l’institution en 1967 du 11 février  comme fête de la jeunesse, mon pays observe et ce jusqu’à l’avènement de mai 1972, trois journées de fêtes nationales dont deux en rapport avec trois événements forts marquants de son histoire partagée : 1er jan-vier, indépendance du Cameroun français ; 1er octobre, indépendance du Cameroun dit anglais et réunification des deux entités, et celle du 11 février qui camouffle un autre événement historique significatif bien que sans lien avec aucun repère historique touchant de près ou de loin, la vie de la jeunesse de mon cher et beau pays.

Nous sommes le 20 mai 1972. Ce jour, en nette opposition avec l’esprit et la lettre de la constitution fédérale du 1er septembre 1961, une consultation référendaire a lieu. L’histoire rapporte que les manœuvres à la base de cette forfaiture auront été conduites, sous l’impulsion du Président de la République d’alors, par deux princi-paux ouvriers que seraient le Président Camerounais à ce jour encore en poste et le feu Sengat Kuo. L’Etat Unitaire est institué et met un terme à la forme fédérale de l’Etat. Le 20 mai est institué fête nationale, en lieu et place des 1er janvier et octobre. Et depuis 1973, deux dates, à savoir le 11 février et le 20 mai, de mains de maître simplement instituées par des gens qui ne trouvent pas d’intérêt personnel dans une bonne et respectueuse lecture et interprétation de la solide et édifiante histoire de mon pays, sont retenues comme fêtes nationales au Cameroun. Mais la conscience nationale avait-elle vrai-ment besoin de cette substitution ? Cette interrogation n’ouvre-t-elle pas un procès d’intension à l’encontre du pouvoir de l’époque  donc,  à l’encontre de son excroissance actuelle ?

20 mai comme paravent du reniement de l’histoire de mon Peuple

Des analyses objectives, il ressort que les premiers dirigeants de mon pays, le premier d’entre eux en prime, ont souffert presque une dé-cennie durant, à la simple évocation même de la lutte héroïque engagée et menée par le Peuple-Combattant Camerounais, mon Peuple, face à l’occupation de mon pays, à l’exploitation sans vérita-ble contrepartie de ses richesses et à l’assujettissement de sa popula-tion entre autres. Cette situation il faut le relever, cache mal la peur que certains affichent alors de revoir présent et en mouvement, l’esprit nationaliste et partant, de voir en permanence planer au dessus de leur tête et celle de la nation entière, l’image et l’esprit de ceux qui, en patriotes agissants, engagés et déterminés, auront su incarner l’idéal nationaliste, progressiste et révolutionnaire au centre des luttes dont l’indépendance et la réunification sont ici le couronnement. Considérés sans cesse par leurs concitoyens comme modèles, héros et martyrs, comment pouvait-on, surtout lors des célébrations des événements indiqués, éviter cette évidence. Toujours là, hantant des esprits rétrogrades et ravivant ceux contraires, l’esprit des Ngo Iyok Sara (première victime des événements de mai 1955), Um Nyobe, Kingue, Ouandié, Moumié, Yém Mbak, Ouandié et leurs compa-gnons ne laisse personne indifférent. Il ne restait plus au pouvoir de l’époque, dans sa volonté et sa détermination à effacer de la conscience de mon Peuple tous les véritables repères à l’origine du Cameroun en tant qu’Etat-Nation et de la structuration de la cons-cience nationale, qu’à trouver le moyen pour lui le plus approprié pour se sortir d’affaires. C’est alors que s’appropriant surtout l’évé-nement fondateur de la République Unie du Cameroun, en ‘’héros’’ de la cause, il s’approprie l’histoire de celle-ci. Il se comprend que le 20 mai, les luttes des indépendances et de la réunification n’étant plus au centre des festivités, les noms des combattants, héros et martyrs de ces événements soient mis sous scellés. Soit. Mais aujourd’hui que signifie encore au Cameroun la fête du 20 mai ? Autrement dit, que fait-on encore fêter le 20 mai  aux Camerounais non équilibrés ?

20 mai, une date sans contenu crédible

En 1984, par une simple loi qu’il fait adopter par ce qui tient lieu d’Assemblée Nationale, le Président actuel de mon pays modifie le nom de notre République. Il préfère République du Cameroun à Ré-publique Unie du Cameroun. Du même coup, il fait perdre au 20 mai, aussi bien le minimum de légitimité, que de légalité qui s’y rattachait encore. Et du même coup aussi, du fait que le Président ne juge même pas utile de faire sur cette question vitale une adresse particu-lière au Peuple Camerounais, mon Peuple, il donne au Peuple de la région anglophone du pays, l’impression  de s’être fait rouler dans la farine, situation qui depuis lors, est à la base certains haussements de ton justifiés dans ce coin du pays, exposant ainsi toute notre nation à des tensions inutiles. Par ailleurs, il n’y a pas à disserter pour démontrer que si la République Unitaire est bannie, le 20 mai date de sa consécration perd toute sa raison d’être. Sinon, que quiconque soutient l’opposée de cette assertion argumente son avis afin que sur cette question d’importance avérée parce que relative à la fête de notre Nation, mon Peuple dispose des raisons fiables qui le détermine  à continuer à se mêler à la célébration de ce jour. Et ici, il va suffire de répondre à la question : Que fête-t-on  encore le 20 mai ?

Sur un second plan, ce qui crédibilise la caducité de l’événement ici considéré et établit l’illégalité de la République créée en 1984 est ce sacré principe de droit qu’est le parallélisme des formes. C’est volon-tiers que je me propose de plaider ici sous le contrôle des chevronnés du droit pour relever utilement que ce sacré principe n’autorise pas, sous peine de nullité, qu’une décision prise par une instance supé-rieure soit modifiée par celle inférieure. Dans le cas d’espèce, il est constant qu’agissant sur la base d’une loi par elle votée, l’Assemblée Nationale en tant que représentant en réduit du Peuple, ensemble même avec le Président de la République, ne saurait se substituer au Peuple entier agissant par cet acte solennel suprême qu’est le référen-dum, pris pour expression de la légitimité globale dont le Peuple est détenteur. Par l’analyse ci-dessus, je me proposais à faire ressortir en quoi la fête encore dite nationale du 20 mai me paraissait autant illégitime qu’illégale. Des conséquences sont-elles à craindre ? Ima-ginons un instant que dans l’affaire Bakassi la République Fédérale du Nigéria,  prenant pour son compte les éléments d’illégalité que je venais d’évoquer ait, même dans une simple approche dilatoire, évo-qué l’incapacité de la République du Cameroun à ester en justice. Il serait donc, il me paraît, conséquent de corriger par des voies appro-priées, cette situation qui touche les bases même de l’existence de la République instituée en 1984. Et l’occasion peut être saisie pour pro-céder au changement du nom Cameroun, c’est-à-dire ‘Crevettes’  à notre pays collé par les colons, pour nous approprier enfin une conséquente appellation de notre cher pays et rassurer le « Southern Cameroun » abandonné en chemin depuis 1984. C’est ce que pense et soutient la Nouvelle Dynamique Nationaliste Africaine (NODYNA), le Mouvement politico-culturel qui m’a, dans la perspective de la présidentielle attendue, ce en réponse à l’attente du Peuple-Victime Camerounais, investit Candidat-Président de la République du Cameroun. Et maintenant qu’il est établit que la fête du 20 mai est fictive parce que vidée de tout son contenu, que perdons nous à ouvrir le débat sur la restauration de nos fêtes historiques ?

De la restauration des fêtes historiques de la nation

Si comme c’est le cas je suis d’avis avec d’autres penseurs que la conscience intériorise la vie d’un groupe social dans chacun de ses membres, il se comprend que je réitère, ici aussi, l’idée de la NODYNA de voir être réinstituée au Cameroun, la célébration de la fête de la nation sur la base d’un événement bien ancré dans la cons-cience collective du Peuple Camerounais, mon Peuple. Cessons d’être effrayés par notre histoire partagée. Mieux, avec fidélité, courageusement et pleinement, assumons là. Est donc cohérente et patriotique, cette thèse qui est que la date du 1er octobre soit retenue pour la célébration de la fête de notre nation. Il ne saurait en être autrement tant que les faits fortifient ladite thèse. En effet, il se trouve que du 1er janvier 1960 où la partie de mon pays alors sous administration française accède à l’indépendance, mon pays ne retrouve sa totale souveraineté et son unité que le 1er octobre 1961. Sur cette base, l’indépendance du Cameroun doit être prise pour un processus qui débute le 1er janvier 1960 pour prendre fin le 1er octobre 1961. C’est pour cela que la célébration du Cinquantenaire de la reconquête de sa liberté, son indépendance et son unité à mon pays doit être inscrite dans ce schéma. Elle devra débuter le 1er janvier 2010 pour atteindre son apothéose le 1er octobre 2011 avec, à la clé, non seulement un nouveau nom pour mon pays mais, l’institution définitive à cette date majeure de la vie de mon combattant Peuple, de la principale fête ma nation. Je mets cette tribune à profit pour inviter mon Peuple à s’approprier la présente thèse patriotique. Je lui suggère, avec une insistance toute aussi patriotique, qu’il ne collabore plus au montage d’une célébration nationale devenue « sans objet » parce que sans contenu ni politique, encore moins historique et qu’il se mette plutôt en alerte pour mener des batailles victorieuses qui portent sur la concrétisation de sa liberté, son honneur et dignité, batailles que les doutes et les hésita-tions de certains sont de nature, si rien de fort n’était fait, à compro-mettre.

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