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Il ne se passe pratiquement plus de semaine sans qu’une délégation étrangère ne séjourne au Cameroun. Et généralement les hôtes du Cameroun ne viennent pas en visite touristique. Turcs, Américains, Brésiliens, Français, Chinois, Péruviens etc. Ils viennent de partout pour tâter la réalité camerounaise. A chaque fois, ces visites économiques se soldent par des annonces d’investissements dans tel ou tel secteur. De quoi susciter les espoirs les plus fous auprès des populations qui ne demandent qu’une chose : voir leurs conditions d’existence s’améliorer. Un pont à construire, un hôpital, une route, une centrale, le Cameroun est en friches…Mais bien que le Cameroun accueille de nombreux investisseurs étrangers, la situation n’est pas toujours très gaie sur le terrain. A l’observation, l’impact des investissements étrangers au Cameroun demeure très discret. Du reste les statistiques tendent à minimiser la part des investissements étrangers au Cameroun comme dans de nombreux pays africains d’ailleurs. Pourtant à chaque visite des nombreuses délégations qui séjournent au Cameroun, on annonce la mise en route de projets parfois révolutionnaires. Mais au bout du compte, l’attente dure souvent une éternité.
Qu’est-ce qui fait problème ? Pour les esprits chagrins, le Cameroun manque d’attraits. Difficile à croire. Les potentialités naturelles du Cameroun ne sont plus à démontrer. Mais entre les intentions avouées de potentiels investisseurs et la réalisation des projets, le fossé est grand. Le Cameroun souffrirait-il toujours de la réputation de pays « difficile » dont on l’a affublée – à raison ? – il y a quelques années. Là encore, le doute est permis. Car manifestement, des efforts ont été faits pour rendre le pays plus attractif. Il y a une huitaine d’années, le Cameroun a adopté un nouveau code des investissements qui facilite l’attraction des opérateurs économiques étrangers. Au travers de ce code, il y a la facilité de rapatriement des bénéfices obtenus sur le territoire camerounais. Malgré les effets de la crise économique, cette politique reste valable. Que ne ferait –on pas pour amener à soi des capitaux ? En tout cas, l’Etat camerounais est parfaitement conscient de la modestie de ses ressources pour faire décoller son économie. Davantage toujours pour attirer les investisseurs étrangers, le code des investissements prévoit des taux de douane préférentiels dans certains cas et une taxe sur le chiffre d’affaires (TCA) égale à zéro.
Toujours est-il que malgré toutes ces bonnes dispositions, les résultats restent modestes. Pourtant en 10 ans, les investissements étrangers ont été multipliés par six. Mais le Cameroun continue de pécher par une insuffisance de flexibilité entre l’intention, le projet et sa mise en route effective. Par ailleurs, l’insuffisance des infrastructures de base demeure un obstacle. Tant et si bien qu’il occulte même parfois le potentiel d’origine. Dans le même sens, le coût des facteurs de production demeure très élevé. Si on rajoute à cela la timidité du système bancaire local à se « jeter à l’eau », les écueils demeurent donc nombreux pour maximiser les investissements.
En tout état de cause, un effort de communication est à faire pour mieux vendre les atouts du Cameroun. C’est notamment le cas des mesures fiscales incitatives à l’investissement prises par l’Etat camerounais. Elles sont pratiquement couvertes aujourd’hui du sceau de la confidentialité. Difficile de les percevoir en tant qu’avantages. Mais au-delà de l’envie d’attirer des investisseurs étrangers, le salut de l’économie nationale passe avant tout par une forte implication des acteurs économiques locaux. Et ce chantier là reste en friches. La piste des joint-ventures est notamment à encourager pour rentabiliser au maximum l’apport des investissements étrangers, à travers une participation accrue des nationaux dans le processus de développement des richesses.
Simon Pierre ETOUNDI|28/07/2010|Cameroun Tribune|
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Mr. Etoundi, votre article nous fait croire que les autorites camerounaises ne sont pas au courant du manque d’investissements etrangers ou local, car ils sont lies quelque part. Bien que vous soulevez des points interessants, il n’en reste pas moins vrai que ce gouvernement passe son temps a brimer les investisseurs etrangers et camerounais. Il n’y a pas une solution a tous ces probemes, mais une multitude. D’abord bien accueillir vos compatriotes des l’aeroport. Si vous ne savez pas le faire avec vos semblables, comment le ferez vous avec un etranger?
Ensuite, il faut mettre en place un vrai code d’investissement accompagne d’une bonne politique fiscale. Combien de temps encore faut-il subir les affres des agents des impots qui viennent fermer les entreprises de leurs compatriotes qui emploient leurs compatriotes pour le bien de notre pays commun? Dans d’autres pays on cherche un terrain d’entente, on vous donne une amende a payer, on ne FERME pas l’entreprise, sauf cas de force majeur.
En outre, il faut arreter cette repression qui semble se diriger seulement vers une seule ethnie, qui par ailleurs a le sens des affaires. Je vous rappele que la nation camerounaise est pour nous tous, N-S-E-O. Depuis T. Bella, qui est l’autre homme d’affaire proeminent qui vient du Centre ou du Sud? Personne. Il ya plutot des fonctionnaires milliardaires, ils ne peuvent pas et ne savent pas investir Mr. Etoundi. Par ce qu’ils ne savent pas, ces fonctionnaires usent de la MECHANCETE envers leurs compatriotes, ils sont aigres et utilisent la barbarie pour empecher le cameroun d’avancer. Combien de dons au developpement ont ete retourne parce que tel voulait prendre 20 a 30% du montant deja budgete pour le travail a faire? C’est de la mechancete pure et simple. Pourquoi dois-je donner mon argent a un parti politique si je le soutiens pas, ou alors si je ne suis pas interesse par la politique? Quand on choisi d’etre fonctionnaire, c’est pour service le public, pas pour se servir dud public, pas pour brimer le public. Nous gagnerions en echangeant nos idees, pas en empechant de les emmetre.
Dans les examples que vous avez cites, vous avez oublie un point crucial qui semble manquer dans le code des investissements: Le droits de propriete. il ne s’agit pas rapatrier ses benefices, il s’agit d’avoir une justice IMPARTIALE qui protege les investissements, quelque soit lamda. Les regles de jeux doivent etre claires pour tous, etrangers ou non etrangers. La justice doit respecter et appliquer la loi a la lettre.
Les mesures fiscales sont “couvertes” comme vous dites pour cause evidente, ce n’est que dans les tenebres que l’on commet les crimes. Les crimes sont commis par les fonctionnaires qui refusent d’utiliser les textes pour soutirer le capital deja tres maigres des investisseurs.
Puis il y a vos banques Mr Etoundi, qui sont pour la plupart des banques des comptoirs coloniaux. Elle ne sont pas des banques d’affaires. Vous voulez que les banques fonctionnent? Sortons de cette zone Franc, nous avons des hommes et des femmes capables de mettre sur pied les fondations d’une monnaie locale et de permettre la relance de notre economie. Le monde a change mais pas le cameroun, le discours que l’on n’entend date de quand nous grandissions sous Andre Marie Mbida. Regardez notre pays Mr Etoundi, ne vous rappele t-il pas la Guinee Equatoriale de Macias Nguema? Pourquoi en sommes-nous la? Un pays qui avalisait la Corre du Sud dans les annees ’70? Dites aux fonctionnaires et autres ministres de la republique d’arreter la repression sur les camerounais. Si vous avez de la HAINE, envers vos compatriotes, elle ne peut pas se transformer en AMOUR quand vous rencontrez un expatrie. Consequences, toutes ces mesures que vous avez si bien evoquees ne sont que des phrases ecrites sur du papier hygienique.