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Où est passé l’Agenda culturel?

Posted by Admin on Dec 11th, 2009 and filed under Culture. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

Pierre Célestin Atangana| 11/12/2009| Mutations

Culture_Cameroun2

Annoncé depuis 2007 par les différents ministres de la Culture, le document devait servir de vitrine au foisonnement des activités artistiques et culturelles nationales.

C’est dans le budget 2007 du ministère de la Culture qu’apparaît pour la première fois le projet de réalisation d’un agenda culturel. Le projet devait constituer un répertoire des évènements culturels majeurs et mineurs, avec une présentation exhaustive de chacun et de son aire culturelle d’origine. Ce qui devait donner une visibilité à la culture camerounaise dans toute sa dimension, et permettre aux artistes du Cameroun profond et à l’ensemble des opérateurs culturels de disposer d’un document de référence sur le mouvement culturel. Dans la rubrique communication où il est inscrit cette année-là, il bénéficie d’une enveloppe de 20 millions de Fcfa de budget. Initié sous le ministre Léopold Ferdinand Oyono, le projet émet des premiers jets, grâce à une prémaquette conçue par M. Nankam, un opérateur économique basé à Bertoua. Déclaré éligible à la réalisation du projet, M. Nankam, sert la première mouture à l’appréciation des responsables du Mincult au mois de novembre 2007. Des réserves sont émises, les corrections sont reportées, et le projet est à nouveau soumis à la sanction des autorités du ministère. Mais le bon à tirer se fait attendre, et l’opérateur abandonne le projet.

Orientations
Le prestataire, selon les explications recueillies à la direction de l’administration générale, avait déjà bouclé toutes les opérations liées à la réalisation technique du projet en novembre 2007. «Toutes les plaques avaient déjà été montées dans une imprimerie en France. Les couvertures avaient déjà été imprimées, mais il attendait le bon à tirer qui tardait à sortir ainsi que les éléments rédactionnels dont le contenu était encore en cours d’harmonisation», explique Amadou Bello, directeur de l’administration générale du ministère de la Culture. Dans la foulée, le nouveau ministre donne de nouvelles orientations pour que le document soit exceptionnel dans sa conception et dans son contenu. «Le ministre ne voulait pas que l’agenda culturel ressemble à un vulgaire agenda, mais qu’il soit une sorte de répertoire, un panorama des évènements culturels et artistiques du Cameroun tout entier, région par région. En dehors de cela, il était question de recenser toutes les associations culturelles implantées dans les différentes aires culturelles du pays, question de disposer d’un document qui informe et présente de manière exhaustive le mouvement culturel dans son ensemble», explique le Dag. Dans l’explication fournie à la commission des Finances et contenue dans le budget 2008 du Mincult, l’agenda culturel se proposait effectivement de donner de la visibilité au mouvement culturel national, dans toute sa globalité, en recensant toutes les manifestations culturelles développées et organisées dans toutes les contrées du pays.

D’après le Dag, le projet initialement confié à l’opérateur économique, échouera dans les services du secrétariat général, pour une vérification du contenu. Plus tard, c’est l’entreprise Déclic Sa, dirigée par Elisaar Wolber, qui héritera de la conception de l’agenda culturel. Cette dernière avoue que le fichier lui a été transmis, mais qu’en raison de l’organisation du Fenac en 2008, la réalisation n’a pas été possible.
«Le travail a été fait entièrement à mon niveau et, sur instruction du ministre de la Culture qui demandait que le fichier retourne dans ses services, je l’y ai déposé. Je ne peux vous dire à quel niveau exactement il est au ministère. Voilà ce qu’il faut savoir sur ce dossier qui date de deux ans», souligne Elisaar Wolber, directrice générale de Declic Sa. Selon les responsables du Mincult, c’est la crise de confiance née de la qualité des travaux de Declic Sa, a conduit le ministre à dessaisir cette entreprise de la réalisation de ce document.

Qualité
Au Mincult, on indique que la dernière trace de ce dossier qui est à sa troisième année a été aperçue du côté de l’entreprise Idées Neuves. «Il y a une petite confusion à ce niveau. J’ai effectivement vu l’agenda, mais c’était du temps où je travaillais encore avec Wolber. On nous avait demandé de revoir le contenu et de trouver de meilleures photos parce que la qualité de celles que contenait dans le document était de mauvaise. C’est ce que nous avons fait», explique Jean Claude Bilana, directeur général de Idées Neuves. Les avantages du document avaient tellement été vantés que sa parution intéresse même les députés. «La question du destin de l’agenda culturel nous a été posée à l’Assemblée nationale lors du passage devant la Commission des finances.

Le ministre a indiqué qu’on était en train d’élaborer les contenus», indique le Dag. En fait d’élaboration de contenus, indique-t-on au ministère de la Culture, il est question que la direction des arts et spectacles que dirige Blaise Nkené, en définisse le contenu, et calibre à nouveau le document, question de donner la chance à toutes les aires culturelles d’être représentées. Pour ce qui est du sort réservé à l’opérateur économique initial, les responsables assurent qu’il est toujours en attente du bon à tirer. «Ils nous a écrit plusieurs fois pour dire que les coûts de production ont été revus à la hausse du fait du retard pris dans la réalisation à l’imprimerie», indique Amadou Bello. Trois ans après.

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