Capteurs Multi-Polluants: David Fotue met le Cameroun sur l’orbite de la lutte contre la pollution.

cameroonwebnews.com| 12 Janvier 2010| cameroonwebnews.com

Mr. David Fotue lors de la présentation orale de sa publication sur les Capteurs multi-polluants

Etudiant en informatique à l’université du Luxembourg où il prépare un doctorat en informatique, Mr. David Fotue est arrivé en Europe en 2007, après avoir poursuivi ses études universitaires à l’université de Dschang, plus précisément à l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) Fotso Victor de Bandjoun.

Cameroon Web News l’a rencontré il y a quelques semaines à l’hôtel Hilton de San Francisco, Californie (Fisherman’s Wharf) lors de la « ISCA First International Conférence on Networks and Applications (SNA2009) » qui se déroulait dans la ville suscitée. Mr David Fotue a donné l’opportunité à Cameroon Web News de l’introduire à ses compatriotes.

Qu’est ce qui vous a emmené à San Francisco ?

Je suis venu à San Francisco, à une conférence sur les réseaux de capteurs et leurs applications, pour présenter oralement une publication qui fait partie de mes travaux de Thèse.

Lors de votre présentation que l’audience des professeurs et chercheurs venus de plusieurs universités des Etats-Unis ont vivement acclames, vous parliez des “Ad hoc Network” et de “Wireless Sensor Network.” Que sont-ils et qu’elles en sont les applications ?

Un « Ad hoc network » est une architecture réseau composée de nœuds mobiles qui communiquent entre eux sans fils, sans utiliser une infrastructure préexistante comme un Point d’accès ou une station de base.

Par contre, un « Wireless Sensor Network » est un réseau Ad hoc sans fils de télécommunication, qui consiste en un large déploiement de capteurs à travers une zone géographique commune. Comme exemples d’applications de réseaux de capteurs, nous pouvons avoir la gestion des inventaires dans les grandes surfaces, la médecine, la détection des feux de brousse, la gestion des désastres dans les reliefs, les applications militaires dans les champs de guerres etc.

Votre découverte, si je puis m’exprimer ainsi, porte sur des senseurs sans fils qui peuvent réguler la pollution dans la ville de Douala et peut-être sur l’ensemble du territoire camerounais et du continent Africain. A quel stade des travaux en êtes-vous aujourd’hui ?

Dans le Cadre du projet IRMA, une étude à été faite au Cameroun pour savoir en détail les différents polluants nocifs qui existent dans les villes de Yaoundé et Douala, et ceux qui sont susceptibles de nuire beaucoup plus à la santé des populations. Une étude des différents plans d’urbanisation des villes a aussi été faite.

En outre, nous sommes en train de vouloir réaliser en laboratoire des capteurs multi-polluants ayant la capacité de détecter simultanément plusieurs polluants. Après cette réalisation, nous passerons à la phase de déploiement physique dans les différentes zones qui seraient susceptibles de polluer à grande échelle. Plus tard, nous étendrons le réseau de mesure à l’échelle nationale dû au fait qu’il n’existe pas de réseau national de mesure de la qualité de l’air opérationnel au Cameroun.

A ma connaissance, ce projet à son initiation était une collaboration entre deux universités, celle du Luxembourg et celle de Yaoundé I. Comment se passe cette collaboration ?

La Collaboration entre l’Université du Luxembourg et l’Université de Yaoundé I, plus particulièrement l’école polytechnique, se passe assez bien. L’école polytechnique pour sa participation est chargée de faire des études de faisabilité dans la ville de Yaoundé. Mais compte tenu du fait qu’il n’existe pas de laboratoire approprié pour la réalisation des capteurs, nous travaillons en collaboration avec l’Université de Californie Davis http://www.cs.ucdavis.edu/ et de Télécom Paris Tech http://www.infres.enst.fr/en/ pour la réalisation des capteurs multi-polluants.

Quels sont les sponsors de ces projets ? Si vous n’en n’avez pas, devons-nous lancer un appel à travers nos colonnes ? Quel type de sponsors recherchez-vous ?

Pour le moment, l’unique sponsor de ce projet est la commission européenne. En plus des sponsors, nous sommes dans un consortium constitué de plusieurs entreprises européennes publiques et privées telle que CISCO, SES ASTRA, etc. et du centre de communication du gouvernement du Luxembourg. Nous sommes à la recherche d’autres sponsors pouvant nous apporter un appui financier significatif au bon déroulement de ce projet.
Combien de temps faut-il encore pour que le peuple camerounais voit les fruits de cette recherche mis en pratique dans nos grandes villes ?

Nous ne pouvons pas, à l’heure actuelle donner une date précise dû au fait que nous sommes limités en ressources humaines et financières.

Lire la Publication ci-dessous:

airpollution
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Vous pouvez contacter Mr. David Fotue par email à: davfotue arobase yahoo.com