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Comice d’Ebolowa : Déjà 101 millions de Fcfa encaissés

Posted by Admin on Oct 4th, 2010 and filed under Featured, Régions. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Les élites mettent la main dans la poche alors que les travaux vont à deux vitesses sur le terrain.

Sur invitation du gouverneur Jules Marcellin Ndjaga, les fils du Sud se sont réunis ce samedi 02 octobre 2010 au Collège régional d’agriculture (Cra) d’Ebolowa à l’effet d’évaluer les préparatifs du comice et de voir dans quelles mesures ils pourront soutenir cet événement pour qu’ «il soit un succès retentissant», comme l’a déclaré Jacques Fame Ndongo qui, justifiant entre autre le caractère important de ladite réunion, a rassuré les uns et les autres qu’ «il n’existe aucun télescopage entre la mobilisation des élites dont les rencontres se tiennent régulièrement à Yaoundé, la sous-commission régionale d’organisation et le comité national que préside le vice-Premier ministre, ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Jean Nkuete. «Toutes ces commissions travaillent en synergie et la réussite du comice est leur objectif commun».
Le président de la commission des finances de la commission de mobilisation des élites Jean Jacques Ndoudoumou, directeur de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) abordant dans le même sens, a déclaré avoir dans sa caisse, une somme de 101.000.000 Fcfa déjà mobilisée par les fils du Sud. Cette nouvelle a poussé les ressortissants de cette région à redéfinir les bases de leur organisation afin que d’ici à décembre, la caisse soit plus garnie.

Voirie urbaine
A l’initiative du ministre de l’Enseignement supérieur, Fame Ndongo, ils se sont réunis en apartheid après la phase solennelle de ces assises qui ont permis aux délégués régionaux impliqués dans l’organisation du comice sur la demande du gouverneur de dresser, chacun, un état des lieux des activités réservées à son administration. Les interventions des responsables en question ont permis de constater que les chantiers évoluent à plusieurs vitesses. On note des avancées dans certains secteurs tandis que dans d’autres, il va falloir mettre les bouchées doubles pour les livrer dans les délais.
C’est le secteur qui, jusqu’à présent, enregistre des performances positives. Car malgré les pluies qui arrosent la cité régionale du Sud depuis un certain temps, les entreprises chargées de réaménager la voirie urbaine et les voies de contournement travaillent d’arrache pied pour livrer les chantiers dans les délais. Le ministre du Développement urbain et de l’Habitat, Clobert Tchatat, lors de sa dernière visite des chantiers le 13 septembre 2010, a fixé la date de livraison desdits chantiers à la fin du mois d’octobre en cours. A ce jour, on note une évolution au niveau de l’aménagement des trottoirs sur certains tronçons. En dehors des chantiers où les entreprises rencontrent des obstacles liés à la libération des emprises, la pose de l’enrobée n’est plus qu’une question de jours pour bon nombre de tronçons du centre urbain.

Infrastructures d’accueil
Les questions d’hébergement sont ces derniers jours au centre des préoccupations des organisateurs du comice au plan local. Car une enquête récemment effectué dans les infrastructures hôtelières de la place par le Syndicat patronal des industries touristiques du Sud (Spit) révèle que ce secteur se porte mal. Cette enquête indique en effet que la ville d’Ebolowa dispose de 575 chambres d’hôtel et d’auberge confondus ; soient 11,5% du potentiel requis pour loger les 5.000 personnes attendues à cet événement. Sur 200 hôtels recensés, aucun ne répond au standard souhaité. Le constat est le même au niveau des auberges dont la majorité fonctionnent dans la clandestinité, avec un confort approximatif et un personnel non qualifié. Cet état des lieux qui a été présenté au public lors de la réunion sectorielle organisée par l’agence régionale du Fond national de l’emploi (Fne) le 22 septembre 2010 dernier, indique entre autre qu’il existe deux restaurants de type international à Ebolowa, sur les 23 identifiés ; les autres étant de type traditionnel.

Electricité et eau
Il a fallu la descente, sur le terrain, du ministre de l’Energie et de l’Eau (Minee), Michael Tomdio, pour sortir les acteurs de ces deux secteurs sensibles de la somnolence dans laquelle ils étaient plongés. En dehors de la station de traitement des eaux de la Mvila où l’équipe conduite par Hubert Onguene, responsable de l’entreprise Source du Cameroun, effectue un travail de fourmis, les travaux exécutés par autres entreprises tardent à sauter aux yeux des populations. Il s’agit notamment de l’éclairage public, de l’extension du réseau électrique et d’adduction d’eau dans certains quartiers de la ville. Toute chose qui a amené le Minee à exprimer son indignation à la séance de travail qu’il a présidé à l’hôtel de ville d’Ebolowa. «Nous allons multiplier les descentes inopinées sur le terrain. On peut tout réussir mais sans eau, le comice va échouer et ce sera la responsabilité du ministre», a indiqué M. Tomdio, qui n’a pas manqué de fustiger les multiples coupures d’eau et d’électricité qui paralysent la ville d’Ebolowa au quotidien. «J’ai appris que Camwater et la Cde ont abandonné la station sans entretien. Cela n’est pas normal que les populations continuent à souffrir alors que nous avons des sociétés pour s’occuper des problèmes d’eau» a-t-il rappelé à ses collaborateurs concernés par ce volet de préparatifs.

Télécommunications
Avec la réception du réseau de transmission de la fibre optique installée entre Mbalmayo et Kyè-Ossi vendredi, 1er octobre 2010, par le directeur général de Camtel, David Nkotto Emane, les télécommunications sont désormais à la page. Car «l’entrée en service de la fibre optique permettra de résorber les problèmes de zones d’ombres qui empêchaient, par le passé, la réception du signal radio-Tv de la Crtv dans l’arrière pays, tout comme elle améliorera la qualité des services offerts aux populations par Camtel», a souligné son Dg tour à tour à kyè-Ossi, Ambam et Ebolowa qui ont constitué les principales escales de sa tournée.
Sur les 3600 km de fibres optique à installer pour la première phase, 460 km ont déjà été réceptionnés. Pour ce qui est de la région du Sud, le gouverneur Jules Marcellin Ndjaga a promis la sécurisation des installations. Il est à signaler que la réception de la fibre optique se faisait en marge de la pose de la première pierre de la case de passage du Dg de Camtel effectuée une semaine auparavant en présence du secrétaire général de la région du Sud pour qui, cet investissement permettra de résoudre le problème d’hébergement pendant le comice. Si tout se passe comme prévu, la bâtisse sera prête dans deux mois.

Guy Roger Mvondo|04 Oct 2010|Mutations|


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1 Response for “Comice d’Ebolowa : Déjà 101 millions de Fcfa encaissés”

  1. Ceugousit says:

    C’est une bonne chose qu’au lieu de passer son temps à voir des boas dans un bureau perche au 11 IVème étage d’un immeuble Mr le Ministre de l’enseignement supérieur se rende dans cette province oubliée par lui depuis des décennies pour suivre les travaux du comice. Enfin pour construire une stèle à biya, il s’est souvenu de sa province natale. Cette œuvre est d’une importance vitale, plus que les écoles, les centres de santé, la relance de l’agriculture qui font vivre ces pauvres populations. Il faut le comprendre. Biya -dieu a besoin d’être immortalise dans cette province où depuis presque 30 ans au pouvoir il a beaucoup de projets dans les tiroirs. Les réalisations viendront après puisqu’il est immortel et que des générations de son sud natal lui voueront un culte à vie. Et pour le faire il faudra le voir même sur stèle. Ici on est loin d’être opposant. On ne saurait l’être. On sait attendre. Peu importe le temps qu’il faudra.
    Je sais que pendant le comice, son prochain scoop sera de demander à chaque famille de se procurer une statut de leur dieu, de ne plus aller à l’église puisque leur dieu est un digne fils de chez eux et de le prier à domicile. Vous entendrez son discours de représentant des élites qu’il pense ne se le discuter avec personne.
    Mr le Ministre sans chercher le sexe des anges je me souviens qu’un boa ou on l’attrape ou on le tue. Le tien s’est envolé de même qu’il est venu puisque tu ne l’as présenté vivant ou mort à aucun media.
    Je pense que tu voulais introduire un féticheur dans ton bureau pour des pratiques de maintien en poste maintenant où un fort bruit de remaniement ministériel inonde les feuilles de choux et ne sachant comment le faire tu as inventé une histoire de boa biscornue et dénuée de tout sens logique.
    Drôle d’exemple qu’un ministre de l’enseignement peut donner à des jeunes dont il a pour mission entre autres d’en protéger la moralité.
    Maintenant vous voyez des boas partout. C’est ca les stress de fin de règne
    Ce sera pour bientôt. Les camerounais ne vous donneront plus la moindre chance de continuer a piller et détruire leur pays.

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