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Emeute de février 2008 Mbanga: Des preuves qui dédouanent Lapiro de Mbanga

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Par Mathieun Njog  | Lundi 9 novembre 2009 | Le Messager

Lapiro de Mbanga

Lapiro de Mbanga

Jeudi 5 novembre 2009, Lambo Sandjo Pierre Roger est dans la cour du tribunal de première instance (Tpi) de Mbanga pour assister au procès qui l’oppose à l’inspecteur de police Tchokwi Jean qu’il poursuit pour le chef d’accusation de «tentative d’homicide volontaire» requalifié par le juge d’instruction en «menace sous condition». C’est alors qu’il est approché par un habitant qui lui relève la présence d’une porte du Centre divisionnaire des impôts de Mbanga, incendié lors des émeutes de la faim de fin février 2009. Emeutes pour lesquelles, Lambo Sandjo Pierre Roger, de son nom d’artiste Lapiro de Mbanga, a été reconnu coupable des infractions de «complicité de pillage en bande, de destruction de biens, d’attroupement sur la voie publique», malgré ses dénégations des faits. Et le 24 juin 2009, la Cour d’appel du Littoral statuant en audience criminelle a confirmé le jugement du tribunal de grande instance du Moungo de septembre 2008. Soit : 3ans d’emprisonnement ferme ; et en dommages et intérêts 200 millions Fcfa à la Société des plantations de Mbanga  (Spm) et 80 millions Fcfa au Ministère des finances (Minfi).

Sur cette dénonciation, Me Manfo Réné, l’un des avocats de Lapiro de Mbanga va commander une descente de constatation d’un huissier sur les lieux. Rendus au domicile indiqué, situé au quartier 16, entre la prison principale et le Tpi de Mbanga, les constatations de l’étude de l’huissier de justice Me Côme Takongmo permettront de découvrir dans cette concession de la famille Matouké que le lavabo externe (à l’arrière de la maison) est entièrement construit avec trois battants des anciennes portes du Cdi de Mbanga incendié et que trois autres battants du même Cdi servent de portes aux entrées (principale et arrières) de ce domicile. Ce que ne va pas nier le jeune Matouke Matouke Josué occupant des lieux. «Dans le souci de renforcer les portes de notre concession, nous sommes allés ramasser les battants qui étaient à l’abandon au stade municipal de Mbanga pendant plusieurs jours».

Attitude trouble du commissaire

Dans les consignations d’huissier, Josué Matouke Matouke va reconnaître que ces battants sont ceux des portes du Cdi de Mbanga. «Il y a trois mois, cette découverte par la police m’a valu des ennuis au niveau du commissariat de sécurité publique de Mbanga où j’ai été gardé à vue pendant trois jours avant d’être libéré avec l’aide de mon frère aîné. Le commissaire Essoua Martien m’avait demandé de remettre ses portes là où je les avais retrouvées. Mais j’attendais avoir des moyens financiers suffisants pour les remplacer», explique-t-il. Lapiro de Mbanga a aussitôt saisi le procureur de la République qui a demandé l’ouverte d’une enquête.

Cette découverte n’a pas manqué de susciter des interrogations des curieux et proches de Lapiro de Mbanga. Notamment, sur l’attitude trouble du commissaire de sécurité publique de Mbanga. «Sachant que l’on recherche les auteurs des pillages et  destructions lors des émeutes de fin février 2009 dans la ville de Mbanga, et notamment du centre des impôts, comment peut-il tomber sur untel butin et se permettre des négociations en douce sans se référer au procureur de la république ? Si ce n’est de la complicité, c’est de la conspiration contre Lapiro», argue F.T. Et un proche de la famille de Lapiro de poursuivre «à la cour d’appel l’avocat du ministère des finances sur la base des dépositions des témoins commandés, avait soutenu que l’incendie du  Centre divisionnaire des impôts avait tout consumé et qu’on n’avait pas pu récupérer même pas une aiguille. Il avait bâti son argumentaire sur ces éléments pour demander une augmentation de ses dommages et intérêts portés à 140 millions Fcfa. Malheureusement, il a été débouté du surplus.» Et Lapiro de Mbanga qui s’est pourvu en cassation, de soutenir que cela vient renforcer les preuves de son innocence. Et qu’il n’a de cesse de soutenir qu’aucune preuve de sa culpabilité n’a été produite jusqu’ici, seules les affirmations gratuites et contradictoires des témoins à la solde des personnes tapies dans l’ombre lui ont valu cette condamnation d’un procès Kafkaïen. «Voilà que Dieu révèle chaque jour au yeux de tous mon innocence», conclut-il.

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