Jean-Jacques Ndoudoumou échappe à la mort

Par lemessager | Mercredi 3 février 2010 | Le Messager

Le Cercle des amis du Cameroun (CERAC) de la première dame Chantal Biya, a organisé une cérémonie en faveur des lépreux de l’hôpital de Nden dimanche 31 janvier 2010 (journée mondiale contre la lèpre. Cette grande messe a vu le déplacement d’illustres personnalités de la République cette dans cette bourgade remplie d’histoire. C’est à l’école primaire de Nden que le jeune Paul Biya, aujourd’hui président du Cameroun, a fait ses classes. On comprend dès lors l’intérêt que porte la famille présidentielle non seulement à ce bout de forêt mais surtout à toute la localité de Zoétélé. Un peu comme pour confirmer William Wordsworth, « l’enfant est le père de l’homme ».

Après les festivités, les invités devaient alors rejoindre leur lieu de résidence. Non sans avoir été au préalable conduits aux portes de l’arrondissement par les officiels. Protocole oblige. Fort de ce principe, Jean Jacques Ndoudoumou, élite et personnalité ressource du comité central du RDPC à Zoétélé avait l’obligation d’être présent. C’est à 16 heures qu’il s’engouffre dans son puissant 4×4 en direction de « Melomebane » qui marque la limite de l’arrondissement de Zoétélé d’avec le département du Nyong et So’o. A peine 500m plus loin, animé de bonnes intentions, son chauffeur qui voulait esquiver un motocycliste visiblement à la peine -on apprendra plus tard qu’il était en état d’ébriété-, a perdu le contrôle de son engin. Cette manœuvre ne pardonne hélas pas.

Intervention divine

Le véhicule avec son illustre occupant fait trois tonneaux, dans un bruit assourdissant. Des quatre occupants du 4×4, trois personnes seront éjectées du véhicule. Le directeur général sera retrouvé dans l’épave, agrippé par sa ceinture de sécurité. S’il n’existe pas de perte en vie humaine, les trois compagnons (Abah le chauffeur, Bidjang le garde du corps et Brico l’assistant) s’en sortent avec de sérieuses commotions. Ce qui était un 4×4 de luxe est ni plus ni moins une carcasse bonne pour la casse. Le « Boss » quant à lui est idem. Ses lunettes médicales n’ont même pas quitté son nez.

Après un check-up, les résultats des examens sont plutôt concluants pour le président de l’ASMODISA.

« Je suis un miraculé de l’Eternel. Je rends grâce à Dieu pour sa main qui demeure étendue sur moi », a-t-il déclaré aux nombreuses personnes venues lui témoigner leur sympathie le lundi 1er février 2010 à son domicile de Bastos à Yaoundé. En bon chrétien, la soirée du lundi a été meublée par un concert de musique chrétienne animé par plusieurs chorales venues rendre hommage au Seigneur pour cette intervention…divine.

Jacques Willy Ntoual (Cp)