Océan : Le chef du village Mpalla gardé à vue pour homosexualité

Il a été surpris en flagrant délit dans une clairière.

Le chef de 3ème degré de Mpalla ( 5km du centre urbain), sa majesté IJA NJA Louis Marcel, né le 04 février 1952 a passé ses deux dernières nuits dans les cellules de la compagnie de gendarmerie. Il a été pris dans la nuit de lundi à mardi dernier, en flagrant délit d’homosexualité par les éléments de la Direction générale de recherche extérieure (Dgre).

La scène s’est déroulée dans une clairière, non loin de la plage. Son partenaire était un jeune homme de 29 ans.
Le jeune homme qui dit être harcelé depuis plus de trois semaines par ce commis de la douane en retraite, a informé les services de sécurité, notamment la Dgre, pour lui venir en aide. Le service a aussitôt mis son dispositif en branle. Un rendez-vous a été préparé pour les «noces». Deux éléments de la Dgre ont été mis en faction au lieu de la rencontre, alors que le commandant de compagnie de gendarmerie et le commissaire des renseignements généraux assuraient la tour de contrôle. A l’instant T, sa majesté fait son apparition dans son véhicule de marque Carina immatriculé SU 430 AB. Aussitôt le véhicule immobilisé, deux portières s’ouvrent, laissant sortir deux hommes. C’est le chef qui commence par se déshabiller. Devenu tout nu, il embrasse sa «dulcinée», et l’amène à se déshabiller à son tour. Pendant que le jeune homme se déshabillait et que sa majesté devenait de plus en plus excitée, il sera cueilli par des éléments en faction. « Il était déjà surexcité, lorsqu’il a été interpellé», a confié une source de la sécurité. Le plaisir s’est aussitôt transformé en cauchemar. Tel un buffle blessé, il se battra, pour s’échapper. Malheureusement pour lui, les hommes en tenue maîtrisaient l’art de la lutte. Il sera menotté et conduit tout nu, les yeux bandés dans les services de la Dgre, où il passera aux aveux complets.

Il sera conduit ce vendredi devant le procureur de la République. S’il est reconnu coupable d’homosexualité, il risque une amende allant de 20000 à 200000 Fcfa et un emprisonnement allant de 6 mois à 5 ans de prison ferme.

Joseph abena|4 Septembre 2010|Le Jour|