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Présidentielle du 29 novembre : Gbagbo, une candidature au-delà de son parti !

Posted by Admin on Oct 14th, 2009 and filed under Featured. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Doubé BintyLe Nouveau Réveil – 10/15/09 -

gbagbo_people-x495Nous avons appris sur Radio France Internationale, Rfi, que l’ancien président de la République, contrairement aux présidents des autres partis politiques dont notamment le Pdci et le Rdr dont les candidats à la prochaine présidentielle sont présentés par ces partis, présenterait sa candidature au-delà de son parti, le Front Populaire Ivoirien, le Fpi.
Encore une autre intoxication de bas étage et une escroquerie morale de plus dont Rfi se fait le porte-voix pour justifier le passage en force que tentera de faire le candidat du Fpi après sa cuisante défaite à cette prochaine présidentielle.
Car nous ne voyons pas où l’ancien président de la République irait dénicher comme par enchantement des supporters zélés qui viendraient assurer son triomphe.
Nul n’ignore, en effet, que le Cnrd et tous les pseudo partis créés par les “Talleyrands” et autres transfuges du Pdci-Rda ne sont que des ruisselets, des marigots insalubres censés se déverser dans le fleuve ( ?) Fpi.
Et il n’est un secret pour personne que ces eaux saumâtres ne mènent nulle part, ces partis supposés n’étant que le Fpi qui se subdivise pour se donner l’illusion de drainer du monde.
C’est pourquoi, nous sommes ahuris d’entendre Rfi dire que monsieur Gbagbo ira au-delà de son parti pour ce qui concerne le soutien à sa candidature.
Comme en 1990, monsieur Robert Minangoua revient sur cette radio… du monde si prompte à voler au secours de monsieur Gbagbo en détresse.
Ayant tribalisé à outrance le débat politique, monsieur Gbagbo se rend compte qu’il est le seul perdant à ce jeu et il se débat comme le diable dans un bénitier pour élargir sa base.
Il sera hélas contraint d’admettre, honteux et confus comme le corbeau, qu’on ne l’y prendra plus.
Se mêler d’organiser les peuples parmi les mieux organisés du pays à travers une mythique et ridicule organisation de Baoulé de la diaspora ne changera pas la donne.
Nous aimerions, à cet effet, rappeler cette anecdote à monsieur Gbagbo, qui s’est passé en 1990 lorsqu’il s’est porté candidat contre le Président Félix Houphouët-Boigny.
Une forte délégation du département de Gagnoa s’est rendue au palais présidentiel pour dire au Père de la nation que nonobstant la candidature de son “fils” Gbagbo, le Président Houphouët-Boigny était le candidat des ressortissants de Gagnoa.
Le vieux à qui on ne pouvait plus apprendre à faire la grimace a tout simplement répondu que c’est dans les urnes qu’on verrait la sincérité d’un tel engagement.
Et comme il fallait s’y attendre, comme un seul homme, les populations de Gagnoa ont voté pour leur fils, Laurent Gbagbo.
C’est dire que l’histoire va se répéter surtout lorsque celui qui se découvre un amour fou et soudain pour ces fameux Baoulé de la Diaspora et autres Akan est celui-là qui proclame urbi et orbi qu’il est l’héritier du séditieux Kragbé Gnagbé dont les seuls hauts faits se limitent au massacre indiscriminé des populations d’une ethnie donnée !
Et surtout lorsque cet héritier a déjà expérimenté la solution finale de son mentor à travers le boycott actif de 1995 avec ses tueries, ses viols, ses vols et ses pillages !
Quoiqu’il fasse donc, monsieur Gbagbo est et demeure prisonnier de ce tribalisme dont il pensait qu’il était le sésame pour sa gloire ( ?) politique.
Aucune radio, fût-elle mondiale, aucun sondage même réalisé par les meilleurs instituts ne viendront changer cette évidence.
C’est pourquoi, le Président Bédié présenté par le Pdci, le président Ouattara présenté par le Rdr, le président Anaky présenté par le Mfa, le président Mabri présenté par l’Udpci, ont mille fois plus de chance de l’emporter par rapport à celui-là qui pense qu’en confisquant les médias d’Etat et en servant à longueur de journée des contrevérités aux Ivoiriens, il s’assurerait la victoire.
Nous sommes convaincu qu’il sait que les Ivoiriens préfèrent fermer leur télévision et leur radio plutôt que d’écouter des fadaises.
Et ce n’est pas Rfi volant au secours de celui qui se débat contre tous les courants dans les abîmes, qui empêchera la noyade.
En faisant publier qu’il présente une candidature au-delà de son parti, monsieur Gbagbo insinue et même laisse entendre clairement qu’il est le candidat du peuple tout entier.
Et pourtant, l’histoire est encore récente et toute fraîche de ce genre de candidature qui ne mène à rien !
La seule façon de monsieur Gbagbo de prétendre à un soutien populaire c’est, même après avoir été incapable de maintenir l’intégrité territoriale de la Côte d’Ivoire, de mettre la gomme pour ce qu’il considère comme la Côte d’Ivoire utile et d’en faire la huitième merveille du monde.
Au lieu de cela, il a favorisé le pillage des ressources nationales par une bande de gangsters à col blanc, une bande de coquins et de copains qui n’avaient pour seul objectif que l’enrichissement illicite quels qu’en soient les moyens.
Sous monsieur Gbagbo, nous avons connu la première jacquerie dans notre pays, les premières rétentions et destructions de notre café et de notre cacao, la première manifestation de femmes aux mains nues réclamant du pain et sur qui sa soldatesque a tiré à balles réelles.
Sous monsieur Gbagbo, nous avons vu des pontes de son régime importer des déchets toxiques pour s’enrichir en tuant leurs ( ?) compatriotes, puis être absous et réinstallés de force dans leur fonction par le même Gbagbo.
Sous monsieur Gbagbo, nous avons été abonnés aux charniers et fosses communes.
Sous monsieur Gbagbo, nous avons connu les escadrons de la mort.
Sous monsieur Gbagbo, 518 militants de l’opposition ont été massacrés et des centaines d’autres blessés ou portés disparus.
Sous monsieur Gbagbo, les complots imaginaires suivis de mort d’hommes sont légion.
Sous monsieur Gbagbo, nous avons découvert que la plupart des pontes du régime, particulièrement ceux chargés de la gestion de la filière café-cacao, semblent être des forbans.
Sous monsieur Gbagbo, le chômage est devenu la profession des Ivoiriens, notamment de la jeunesse.
Sous monsieur Gbagbo, la Côte d’Ivoire est devenue un Etat et au plus une républiquette bananière.
Sous monsieur Gbagbo, la corruption est devenue une véritable institution ayant pignon sur rue.
Sous monsieur Gbagbo, nous n’avons plus d’école, d’hôpitaux, de routes.
Sous monsieur Gbagbo, s’offrir un repas famélique par jour est un luxe réservé à quelques privilégiés.
Sous monsieur Gbagbo, l’épicurisme le plus éhonté, le lucre, la luxure sont les vertus cardinales du régime.
Sous monsieur Gbagbo, l’insécurité est la compagne des Ivoiriens qui sont même plus en sécurité dans la Côte d’Ivoire inutile que dans la Côte d’Ivoire utile de monsieur Gbagbo.
Sous monsieur Gbagbo, la Côte d’Ivoire est synonyme de misère, de détresse et de désespoir.
Si avec ce visage hideux et difforme de son ( ?) pays, monsieur Gbagbo croit qu’il suffit de présenter une candidature au-delà de son parti pour paraître un homme nouveau et soulever l’enthousiasme de ses concitoyens, nous le laissons à ses rêveries, quoique fasse Rfi pour accréditer cette idée loufoque.
Car les Ivoiriens, de quelque région qu’ils soient, de quelque bord qu’ils soient, même du Fpi, n’oublieront jamais qu’une seule personne a mis leur pays en lambeaux et l’a totalement enterré et cette personne s’appelle Laurent Gbagbo, celui-là qui disait dans l’opposition qu’il avait un programme génial et divin pour son pays et qu’il disposait des hommes pour constituer simultanément deux gouvernements pour conduire sa politique ( ?).
Au pied du mur, on s’est rendu compte qu’il était un piètre maçon et qu’il avait ni programme ni les hommes pour diriger un pays comme la Côte d’Ivoire.
Il s’est, sans doute, rendu compte que les villages-patries dont il faisait l’apologie avec leurs cent ou deux cents habitants étaient à des années-lumière d’une nation moderne de 20 millions d’habitants.
“Gouverner la Côte d’Ivoire autrement” n’était qu’un leurre, un mythe et un slogan sinistre qui signifiait en réalité travailler à la régression de la Côte d’Ivoire.”
Les Ivoiriens naïfs et quelque peu sots se sont laissé avoir une fois. Ils sont cependant assez réfléchis et assez matures pour ne plus se laisser embarquer sur les ailes du vent.
En outre, ils sont loin d’être masochistes pour procurer à leur bourreau la verge pour se faire fouetter.
Plutôt que d’annoncer pompeusement une candidature au-delà de son parti relayé par les radios mondiales, nous demandons à monsieur Gbagbo de laisser organiser des élections justes, équitables, transparentes et ouvertes à tous.
Il verrait alors son degré de popularité auprès de ses concitoyens, lui qui a fait barrer toutes les routes qui passent devant le palais présidentiel et qui fait arrêter la circulation deux heures avant son passage dans une rue.
Au fait, monsieur Gbagbo sait-il qu’il gêne les familles quand il se rend à des veillées avec ses mesures sécuritaires? Ce que les “super dictatures” Houphouët-Boigny et Bédié ne faisaient jamais ?
Il est curieux que chaque fois qu’un dirigeant est vomi par son peuple plus il s’obstine à faire croire et à se convaincre qu’il agit pour ce peuple qu’il a mis en cage !

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