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Suisse- Cameroun: Diaspora contre Biya: Une campagne « Zéro Repos » pour accompagner l’action du Code à Genève

Posted by Admin on Oct 5th, 2010 and filed under Featured. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

Ils sont rares, mais ils sont bien là, les leaders qui ont compris qu’en l’état actuel des choses, les Camerounais sont assoiffés de leaders qui brillent par l’exemple. L’action du Code à Genève doit être regardée comme le lancement d’une campagne à poursuivre. Car la Diaspora est capable d’interdire tout séjour paisible à Paul Biya à l’étranger. Le courage que la Diaspora montrera contre Paul Biya à l’étranger est celui dont les Camerounais s’investiront pour demander la fin immédiate de ce régime néocolonial. Les organisations patriotiques de la Diaspora doivent assurer une bonne organisation de sièges de longue durée, sous la neige, le soleil et la pluie, de tout endroit où Paul Biya chercherait refuge à l’étranger.

BALTIMORE 09/30/2010 – Après des décennies de vie paisible dans ce « havre de paix » qu’est l’Hôtel Intercontinental, situé à Genève à quelques mètres de la frontière avec la France, le président de la république néocoloniale française du Cameroun était, ce 25 septembre 2010 après son retour des Etats-Unis, surpris par des appels téléphoniques de l’intérieur du bâtiment et des éclats de voix venant de la réception. Le « citoyen de Genève », comme on l’appelle affectueusement dans cette localité sans que cela l’émeuve le moins du monde, a pris la manifestation des activistes camerounais pour une menace sur sa personne, une tentative de l’assassiner.

Biya incapable de se montrer politicien

Et tel le serpent qui s’enfonce davantage dans son trou au fur et à mesure que vous frappez sur lui, le dictateur néocolonial du Cameroun s’est enfoncé de plus en plus dans le dernier retranchement qu’est la chambre la plus retirée de sa suite du sixième étage. Le dictateur de l’Etat africain du Cameroun était tellement effrayé qu’il ne savait quel ordre donner à son protocole et à sa garde rapprochée, tous surpris par les activistes du CODE (le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora) au moment où cette garde se délectait comme d’accoutumé d’un repas copieux au restaurant.

A aucun moment est-il jamais venu à l’esprit du président camerounais qu’il peut jouer son rôle, non pas seulement celui du dirigeant d’un pays de 20 millions d’habitants dont 3 millions dans la diaspora et de 485000 kilomètres carrés, mais tout simplement celui du politicien connu comme le spécialiste de la négociation et de la résolution des conflits, en descendant de sa suite pour affronter courageusement et convaincre ces manifestants. Pas du tout.

Biya obligé par Nitcheu de confirmer qu’il est un tyran

Plutôt, habité par la psychose des coups d’Etat et des menaces sur sa personne, conscient de ce que sa place à la tête de l’Etat du Cameroun est illégitime et qu’il ne la tient que grâce aux fraudes électorales, une usurpation du pouvoir démocratique inacceptable pour toute société démocratique, le chef d’Etat camerounais n’a pas pu prendre la manifestation dirigée par Brice Nitcheu, connu par le passé entre autres pour avoir organisé les jets de tomates sur le cortège du même dictateur à Londres, autrement qu’une menace sur sa personne. Il n’a pas vu en cela une opportunité pour lui de descendre pour essayer de convaincre les manifestants, devant les caméras des journalistes, qu’il n’est pas un dictateur tel que ces manifestants le présentent. (Curieux pour un individu qui, ici à New York in y a quelques jours lors de l’assemblée de l’ONU, envoyait des émissaires pour chercher à rencontrer, et à corrompre, des membres de la Diaspora patriotique.)

Au contraire, Paul Biya est tombé dans le piège astucieusement tendu par Brice Nitcheu et ses deux lieutenants activistes, en se terrant plutôt dans sa suite du sixième étage ; une confirmation de l’adage, d’application universelle dans le domaine politique, selon lequel « qui ne dit rien consent ».

En donnant aux éléments de sa garde des instructions de panique, tantôt d’appeler la police locale en renfort afin de jeter les manifestants en prison, tantôt de prendre les images de la manifestation afin de les faire plus tard « exploiter » par les services de la Dgre (direction générale de la recherche extérieure, le service de contre-espionnage camerounais connu pour ses cas impunis de torture et d’assassinat des personnes indésirables pour Paul Biya), tantôt de presser les vigiles de l’hôtel à procéder aux actions violentes contre les manifestants, tout cela en violation de la loi helvétique garante du respect scrupuleux des droits de l’Homme, Paul Biya a confirmé qu’il est un tyran qui n’a que mépris pour la liberté d’expression et les droits universels de la personne humaine.

Si l’Hôtel Intercontinental n’avait pas pour règle l’exigence faite à ses clients de déposer leurs armes quand ils séjournent dans ses bâtiments, l’on peut imaginer à quoi aurait abouti l’énervement des éléments de la sécurité rapprochée de Paul Biya une fois surpris par Brice Nitcheu et les siens. Ces derniers seraient tout simplement tous morts aujourd’hui.

La leçon d’activisme politique

Brice Nitcheu a encore une fois fait montre d’innovation dans l’activisme politique. Au moment où dans la Diaspora camerounaise l’on était déjà à court d’idées quant aux actions porteuses de résultats contre la dictature de Yaoundé, et que l’on continue encore à célébrer des rencontres avec les fonctionnaires des chancelleries occidentales, en dehors du traditionnel brandissement des pancartes derrière un périmètre délimité par la police, le Code a pris le risque d’aller manifester au nez des éléments de la sécurité rapprochée de Paul Biya dans un hôtel que ce dictateur considère comme son abri le plus sûr.

Evidemment, il est inévitable de se retrouver en rangs dispersés quand, au lieu de se concentrer sur ce que l’on a tous en commun, à savoir l’engagement d’évincer le régime Biya du pouvoir, on épuise toutes les forces à barrer la voie à tous ceux qui émergent comme leaders dans la Diaspora. Le résultat des conflits internes parmi les patriotes camerounais se calcule aujourd’hui en années entières perdues, sans que Paul Biya et son pouvoir soient inquiétés le moindre du monde.

Une telle débauche d’énergies ne rend service qu’à une partie, à savoir l’ennemi commun qu’est le régime néocolonial de Yaoundé. Les forces patriotiques de la Diaspora doivent comprendre qu’au lieu de tourner leurs flèches les plus empoisonnées contre tout leader qui tente d’émerger, elles doivent plutôt rechercher et encourager tous ceux qui posent des actions de leadership comme celle que viennent de poser Brice Nitcheu et ses lieutenants à l’Hôtel Intercontinental de Genève. Car un leader est une lampe que l’on n’éteint pas facilement tant qu’une telle lampe ne veut pas elle-même s’éteindre.

A l’étape actuelle de la lutte pour la libération du peuple camerounaise des carcans de la dictature néocoloniale, le leader doit briller par ses hauts faits sur le terrain, et non plus parce qu’il/elle sait organiser des forums et rédiger des déclarations finales. Tel le général d’une armée, le leader activiste de la Diaspora doit diriger la planification de l’action, organiser ses rangs, se placer à tête de ses troupes et avancer courageusement dans l’action offensive.

Ils sont rares, mais ils sont bien là, les leaders qui ont compris qu’en l’état actuel les Camerounais sont assoiffés de leaders qui brillent par l’exemple. Mboua Massok nous a montré en février 2008 qu’il est ce genre de leader que demandent les Camerounais. Pour une autre fois, après avoir il y a quelques années organisé à Londres un accueil de Paul Biya par une pluie de tomates et d’œufs pourris, Brice Nitcheu a montré qu’il est, lui aussi, le genre de leaders que les Camerounais souhaitent voir devant eux. Il ne sert à rien de nier une telle évidence. Il est plutôt utile pour la lutte de chercher chacun à appuyer les actions qui sont vouées à réussir, en contribuant de nouvelles idées, de nouvelles tactiques, de nouvelles stratégies.

Vers une opération Zéro Repos pour Paul Biya à l’extérieur

La réaction de panique de Paul Biya et de sa sécurité à l’Hôtel International est une indication claire de ce que la fin de règne, que la majorité d’observateurs prédisent au Cameroun, est effective. Paul Biya nous a montré à l’occasion de cette manifestation du Code cinq étages au-dessous le lui qu’il n’est rien d’autre que le « faible » que nous avait peint son parrain et prédécesseur Ahmadou Ahidjo, et que le régime néocolonial qu’il dirige n’est qu’un tigre en papier.

Très bientôt Paul Biya se retrouvera seul contre tous. Car, poussé par son cynisme qu’il pensait infaillible, il a commis l’erreur politique la plus dommageable pour son maintien au pouvoir, à savoir mettre en prison les membres de son entourage, qu’il avait pourtant encouragés à voler, tout simplement parce qu’il trouve en chacun d’eux une menace pour son pouvoir. Il se trompe tout simplement en croyant que lorsque quelqu’un est en prison, il perd sa capacité de nuire.

Il est difficile de dire exactement si c’est sous la seule influence de ceux qu’il a mis en prison, mais de plus en plus des voix d’officiers s’expriment de nos jours pour exprimer leur ras-le-bol contre Paul Biya. Et ces voix mentionnent de plus en plus le coup d’Etat comme solution ultime à la « fin de la récréation »…

De plus en plus contesté au sein l’élite administrative qui forme l’aristocratie néocoloniale dirigeante au Cameroun, et déterminé à ne lâcher le pouvoir sous aucun prétexte, Paul Biya provoquera inévitablement l’effondrement du système néocolonial. C’est le moment plus que jamais pour la Diaspora patriotique d’intensifier ses actions contre le régime moribond.

Pour ce faire, l’on devrait voir l’action du Code à Genève comme le lancement d’une action qui doit se poursuivre. Car la Diaspora est capable d’interdire tout séjour paisible à Paul Biya à l’étranger. Il faut tout simplement organiser le siège de tout endroit à l’étranger où Biya logera pour “brûler” comme d’habitude l’argent des Camerounais.

Pour faire réussir une telle opération Zéro Repos de Paul Biya à l’étranger, la Diaspora doit bien s’organiser ; parce que de tels sièges seront nécessairement longs.

En effet, l’une des armes habituelles de Paul Biya contre toute revendication populaire au Cameroun est l’usure du temps. Aux villes mortes, aux marches de l’opposition, aux scandales dans la presse, et à maintes autres revendications populaires, dont celles de février 2008, Paul Biya a l’habitude de répondre par le silence et l’inaction, jusqu’à ce que les activistes s’essoufflent.

Il faut donc s’attendre tout naturellement que Paul Biya s’entête à ignorer les manifestants et continue de loger sur les lieux que ceux-ci lui demandent d’évacuer. Les organisations patriotiques de la Diaspora doivent par conséquent assurer une bonne organisation de sièges de longue durée, sous la neige, le soleil et la pluie, en bravant toutes les intempéries. Elles doivent accompagner tout siège par des pressions intenses auprès des autorités municipales locales, dans l’objet d’amener celles-ci à se débarrasser de leur hôte encombrant. Des actions auprès des médias et des populations locales d’un tel lieu de siège ne sont pas non plus à négliger.

La Diaspora ne doit jamais oublier qu’elle a un rôle capital à jouer en ce tournant capital où se joue le sort du Cameroun. Car le courage que la Diaspora montrera contre Paul Biya à l’étranger est celui dont les Camerounais s’investiront pour demander la fin immédiate du régime néocolonial.

© http://www.africanindependent.com : Ndzana Seme

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4 Responses for “Suisse- Cameroun: Diaspora contre Biya: Une campagne « Zéro Repos » pour accompagner l’action du Code à Genève”

  1. Michel L says:

    Vous dites que sans trouble et sans gêne que les Camerounais sont assoiffés de leaders qui brillent par l’exemple… De quel type d’exemple faites-vous allusion ? Un président n’est pas un prisonnier interdit de séjourner à l’étranger. Et puis, qui aime son pays ne le salit pas à l’étranger. Sachons laver notre linge en famille et sur place au Cameroun, parce qu’aucun pays au monde n’est parfait… A ce titre, l’action d’une faction du Code à Genève ne se justifie pas, lorsqu’on prétend aimer son pays. Et puis, faut pas exagérer, la Diaspora n’a aucun pouvoir d’interdire tout séjour paisible à un chef d’Etat africain à l’étranger…

    • BigKatika says:

      A modjang Michel, tu as fuis le débat de l’autre côté pour t’attaquer au CODE, tu n’as pas répondu à ma question. Qu’est devenu l’ONCPB? Les camerounais savent que vous avez volé tout l’argent des agriculteurs, et vous voulez nous faire un comice au rabais, sur les fonds levés par des fonctionnaires qui sont plus riches que les hommes d’affaires. Voila pourquoi le CODE est allé réveillé Paul Biya dans son hôtel suisse. On veut qu’il s’occupe des malades du choléra, qu’il nous redonne le pays comme il l’a trouvé il ya 28 ans; En pleine expansion. tu sembles avoir un problème quand les gens s’expriment. Si ton Cameroun ne mettait les gens en prison simplement parce qu’ils disent ce qu’ils pensent, nous n’en serions pas là justement. Avec le droit de critique, vient la méfiance de mal faire. Liberez les prisonniers politiques et tu veras que le pays se portera mieux. Le CODE a gagner son pari, l’impact est patent ici à Yaoundé, on en parle dans tous les bars de la ville, MDR. C’était le sujet de conversation à Mvog Ada, dan mon bar préféré situe sur la colline. Dès que tu entres dans un taxi, c’est de ça qu’on parle. Va dire!

  2. laser550 says:

    « Le dictateur de l’État africain du Cameroun était tellement effrayé… » : comment Paul Biya pourrait-il avoir peur de trois farfelus? Ils n’ont même pas fait peur au réceptionniste. Et puis, demander à un président de descendre de sa suite pour venir parler à trois zinzins, comme ce Nitcheu et ses comparses, vous pensez qu’il n’a pas d’autres chats à fouetter? Et encore, si la manifestation avait pris une certaine ampleur, on aurait compris.
    Êtes-vous vraiment sérieux quand vous parlez des « actions porteuses » de Brice Nitcheu? Peut-on vraiment qualifier les actions de cet individu de porteuses? Quelle suite a d’ailleurs eu son petit numéro? Les actions de ce Brice Nitcheu n’honorent aucunement la diaspora. Elles sont isolées, insignifiantes et ridicules. Alors, en quoi est-il un leader?
    Par ailleurs, vous prenez vos rêves pour la réalité en parlant de la « fin de règne effective de Paul Biya ». C’est une analyse du CODE?
    « Ces voix mentionnent de plus en plus le coup d’État comme solution ultime à la « fin de la récréation » : y a-t-il vraiment de quoi se réjouir? Le règne des militaires n’a jamais rien résolu. On ne résout pas les problèmes en prenant le pouvoir par la force. Il n’y a qu’à regarder dans les autres pays africains.
    Enfin, je plains vraiment votre naïveté : si vous croyez qu’en organisant des manifestations à la Brice Nitcheu, Paul Biya va rendre le tablier, l’attente risque d’être longue pour vous.
    Laser550

    • BigKatika says:

      laser550, si cet acte n’avait pas eu un impact, ton compère Michel et toi n’auraient jamais réagit.Après avoir évaluer les dégats que le Héros National Nintcheu et son groupe ont suscité, vous vous êtes réveillé pour repondre. Trop tard, le mal est fait. Personne n’interdit au Pdt de voyager. Nous lui demandons de venir travailler au pays.
      Va lire l’article suivant: “Transport : Paul Biya bloqué à Douala”
      Il y est reporté ceci: ” nos sources évoquent le mauvais état dans lequel se trouve la résidence présidentielle du quartier Bonanjo à Douala, envahie par toutes sortes d’herbes. Alors que les mêmes sources font savoir que le cabinet civil déploie d’énormes moyens chaque année pour l’entretien de cette résidence.” Nous souhaitons que Biya aillent se reposer dans les résidences qui sont à sa disposition, au lieu d’aller dépenser l’argent du contribuable camerounais dans les hôtels suisse. Tu vois mon cher, tu insultes MR. Nintcheu pour rien, il aime son pays comme toi et les autres. La seule différence, vous manger sans vouloir faire d’efforts. Les uns travaillent, vous aller jouir. Vous avez laisser le pays s’auto-entretenir. l’avion de Biya, un opep; la voiture présidentielle, crevaison de roue; les murs du palais d’Etoudi, delabrer; les résidences du chef d’etat ds les régions, inhabitable; la sécurite du pdt quand elle voit les membres du CODE? elle met la queue entre les jambes. C’est ça votre cameroun, et ça ne va plus durer. Vive Nintcheu, Vive le CODE, vive le Cameroun.
      Personne ne veut prendre le pouvoir par la force, le mr. est déjà très malade. Vous n’avez aucun argument à faire valoir, seules des injures sortent de vos bouches. qu’est devenu l’ONCPB? Michel a fuit le débat. Quelâge avais-tu en 1968? ton pays ressemble à la Guinée Equatoriale de cette époque là. Aujoud’hui, elle nous tire par le nez. Quelle honte à biya et sa troupe de corrompu.

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