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Transport urbain Restrictions : L’affrontement n’a pas eu lieu à Douala

Posted by Admin on Apr 20th, 2010 and filed under Economie, Featured. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Par lemessager | Mardi 20 avril 2010 | Le Messager|

Trois mille francs Cfa. C’est le montant que chaque conducteur de moto taxi doit débourser pour rentrer en possession de son engin saisi par les forces de l’ordre hier lundi 19 avril 2010, suite à une décision préfectorale interdisant l’activité de moto taxi dans le quartier administratif, Bonanjo. Ces engins à deux roues qui ont été saisis aux «frontières » de Bonanjo ont été illico presto conduits à la fourrière municipale de Youpwé. Ici, Colin Hiobi, le chef service de la fourrière municipale fait le point. «Depuis ce matin, plus de cinquante motos sont arrivées ici et leurs propriétaires se bousculent pour les récupérer. Je ne reçois pas seulement les motos qu’on arrête à Bonanjo mais partout ailleurs, à savoir tous les engins qui sont concernés par le désordre urbain».

Comment les propriétaires de ces motos peuvent-ils les récupérer ? «La méthode est simple. Dès que votre moto est saisie, vous venez ici avec les pièces de votre engin. On vous identifie, on vous délivre un bon de saisie. Après on vous oriente au service des taxes communales indirectes pour que vous soyez en possession d’un bulletin d’émission qui vous permet de payer vos droits à la recette municipale. Vous revenez ici avec le reçu et on vous délivre un bon de restitution du matériel. Et vous êtes libre. Mais plus les jours passent, plus les charges augmentent», explique Colin Hiobi.

Hier à Bonanjo, toutes les entrées étaient filtrées. En dehors des fonctionnaires propriétaires de moto à usage personnel qui avaient accès à Bonanjo, tous les autres engins à deux roues subissaient un contrôle de routine. D’après Jean Claude Etoa Mballa, le sous préfet de Douala 1er intervenant sur les antennes de CRTV Littoral, «les particuliers qui ont leur motos peuvent circuler à Bonanjo, à condition qu’ils présentent les pièces justificatives, à savoir la carte professionnelle et les documents qui prouvent que cette moto est vraiment la leur à défaut de quoi c’est la fourrière. Nous menons cette opération avec les forces mixtes de l’ordre depuis 5 heures du matin».

Actuellement, c’est le calme plat à Bonanjo, l’affrontement redouté avec les moto-taximen n’ayant finalement pas eu lieu. Ce calme est loin d’augurer des lendemains meilleurs pour les autorités de la ville, si l’on s’en tient aux révélations faites par certains conducteurs de motos taxis, qui n’entendent pas baisser l’échine devant cette décision de Bernard Okalia Bilaï. Affaire à suivre.

Focal: Le temps comme atout

Certains conducteurs de motos taxis annonçaient une riposte si leurs engins n’avaient pas accès à Bonanjo. Mais la menace est restée vaine devant le déploiement des forces de l’ordre qui ont quadrillé toutes les entrées du quartier administratif. «Ils vont se fatiguer, révèle André Tchoumsi, un conducteur de moto taxi résidant à Bonadibong. Ils vont se lasser à moins d’un mois. Ces policiers ne peuvent éternellement surveiller tous les postes d’entrée de Bonanjo comme s’ils n’avaient rien d’autre à faire. Nous attendons notre tour car quoiqu’on dise, un match de football se joue aller et retour. Ils sont sur le point de gagner l’aller mais nous allons gagner le retour». Avant la réunion qu’ils promettaient de tenir à Bonadibong, assises finalement reportées à mercredi 21 avril 2010, Carol Mansong révèle que «nous sommes en train de finaliser une stratégie qui doit rester secrète pour l’instant. Mais je puis vous rassurer qu’elle sera opérationnelle pour très bientôt. Les « Bend skin (moto-taxis, ndlr)» ne se laisseront plus marcher sur les pieds. Si cette décision s’arrête à Bonanjo, on pourra comprendre, mais tel que c’est annoncé, nous disons non. Si nous avons reporté cette réunion, c’est pour que chacun d’entre nous aille bien réfléchir pour proposer une solution».

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