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Accusation : Kodock dénonce des postulants au gouvernement

Posted by Admin on Mar 31st, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Jean Baptiste Ketchateng| 31 Mars 2010 | Mutations |

L’ancien ministre et secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun (Upc) a donné une conférence de presse hier mardi 30 mars à Mimboman-Yaoundé. Augustin Frédéric Kodock s’y est vertement pris à certain “représentant du secrétariat général de la présidence de la République” aux obsèques officielles de Winston Ndeh Ntumazah, une figure du mouvement upéciste qui ont eu lieu à Bamenda samedi dernier. Sans désigner nommément l’une quelconque des autorités, M. Kodock a dit qu’ “un monsieur a pris des gens en dehors de l’Upc pour insulter le parti, en disant qu’un remaniement [ministériel] arrive et que ce sont ces gens qui doivent représenter l’Upc” au gouvernement.

D’ailleurs, notera-t-il, ce n’est pas le gouvernement qui est en cause, ni le président Biya qui y a en effet envoyé un représentant, le ministre chargé de missions Paul Atanga Nji. De fait, des sources proches de lui, le secrétaire général de l’Upc voulait dénoncer la prise de parole lors de ces obsèques effectuée par des upécistes qui ne sont pas membres de la tendance de l’Upc qu’il dirige. On se souvient en effet que c’est à André Fotchou, qui fait partie des upécistes qui organisent depuis quelques mois une énième réconciliation des militants de ce parti nationaliste, qu’est revenu l’honneur de prononcer un témoignage fraternel à son camarade défunt lors des funérailles organisées à Bamenda.

Augustin Frédéric Kodock a ainsi prononcé durant une heure et quart un réquisitoire contre les “coteries” qui prendraient l’Etat camerounais en otage et permettraient à de telles entreprises de réussir. Dans des termes violents il a dit son dégoût d’avoir dû assister à ” une mascarade organisée pour humilier le plus vieux parti du Cameroun “. ” On a insulté notre peuple en réalité, en croyant insulter l’Upc. C’est une trahison publique contre notre peuple. Il n’a donc pas suffi de voir pleurer les Um… Il faut aussi qu’on assiste à la mort de Kodock. C’est l’Etat qui a été humilié. C’est la pire des idioties qu’on ait jamais vues “, a-t-il notamment déclaré en regrettant que l’Etat du Cameroun se construise dans de telles circonstances.

“Il faut bâtir l’Etat pour construire la nation, et non un conglomérat de tribus. Qui peut bâtir un Etat sur la base de règlements de comptes, de jalousies et de haines? ” s’est-il interrogé avant de lâcher sur un ton dramatique: ” Ô Dieu! étrange peine.

Ce pays n’a pas de chance. Que d’occasions perdues… ” Une allusion à l’épisode de la participation de l’Upc (du moins la partie qu’il dirige) aux législatives de 1992. Dénonçant les militants de l’Upc-Manidem qui avaient refusé de prendre part au scrutin et qui ne se seraient pas gênés pour participer à ” l’insulte ” faite ” au secrétaire général de l’Upc ” à qui la parole n’a pas été donnée lors des obsèques de celui qu’il considère comme le dernier des pères de l’Upc, il a aussi assuré que le pouvoir aurait changé de mains si le Sdf (qui aurait donc influencé la position de Ndeh Ntumazah rejetant les législatives de 1992) avait pris part au scrutin.

L’après-midi s’achevant, le secrétaire général de l’Upc a également répondu durant un quart d’heure à quelques questions de journalistes dont certains ne comprenaient pas l’objet de sa colère. S’expliquant sur sa convocation, il y a deux ans, au parquet du Tribunal de grande instance du Mfoundi pour répondre de sa gestion au ministère de l’Agriculture, il a déclaré qu’il s’agissait d’une confusion organisée avec des motivations tribales. La preuve, conclura-t-il, parle-t-on encore de cette affaire? L’homme qui se félicite d’avoir suivi les conseils de Guy Penne, un émissaire français qui l’avait encouragé à aller aux élections en 1992, a enfin brandi une photographie où feu Ndeh Ntumazah lui tenait la main. Preuve de leur “réconciliation”, assurait-il. Ce que les organisateurs des obsèques de Bamenda, familles, militants et officiels, n’ont apparemment pas compris.

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