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Africa 21: Les coulisses

Posted by Admin on May 20th, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Par souley.onoholio | Mercredi 19 mai 2010 | Le Messager

Quand la France s’accroche à l’Afrique

La conférence internationale de Yaoundé (Africa 21) dont le chef d’orchestre et metteur en scène est Patricia Balm, si elle a le mérite de regrouper des éminences grises et de nombreux experts aura permis tout au moins de constater que malgré les discours sur les indépendances et la nécessité pour les pays africains de se prendre en main cinquante ans après, la France n’est pas prête à rompre ses relations « affectueuses » avec le continent africain. Le déplacement au Cameroun de certains faucons de la politique française en est une parfaite illustration. De Patricia Balm au sénateur français Michel Charrasse, l’on a surtout remarqué la présence aux travaux, de la gauche et la droite françaises fortement représentées par Michel Rocard et Alain Juppé qui habituellement, ne se déplacent pas pour « les prunes ».

Le fauteuil vert du « Roi » Paul Biya

On aurait dit que les services du protocole présidentiel et le comité d’organisation se sont accordés tout au moins sur la volonté de vouer un culte « royal » pour la gloire et le prestige du prince. Du coup, la conférence de Yaoundé a pris les allures d’un rendez-vous bien huilé dont la toile n’est rien d’autre qu’une envie de légitimer le leadership de Paul Biya sur le trône de la sous région Afrique centrale. Les différents orateurs qui se sont succédés sur le podium, ont de ce point de vue eu chacun une expression, un propos juste pour « vénérer » le prince. Comme si cela ne suffisait pas, il y a eu ce fauteuil différent des autres et réservé à Paul Biya pour montrer qu’il n’est pas n’importe qui. Si dans le design, le décor et les caractéristiques du bois, les vingt fauteuils classés sur l’estrade, étaient semblables, il y en a un, celui de Paul Biya qui a échappé à la couleur rouge. Son armée de courtisans et de spécialistes de la propagande ont trouvé à Paul Biya un fauteuil différent des autres par la couleur (verte) et la qualité du tissu.

Le Rdpc pour sauver la face

Fidèle à ses habitudes, l’environnement de Paul Biya a vendu du vent ; en faisant croire au chef de l’Etat que le succès populaire de la conférence était un succès garanti. Mais lorsqu’on sait que depuis le démarrage des festivités de la célébration des cinquantenaires, il se lit un vent d’exclusion et d’élitisme, il y a fort à parier que la distribution des cartons d’invitation a connu quelques couacs. Résultat des courses, on s’est retrouvé dans une salle à moitié vide. Pour faire foule, on a ramassé à la va-vite, les danseurs, les badauds et les militants du Rdpc. Ces derniers ont même eu le privilège d’occuper des places que l’on disait à l’attention des médias et plus qu’elles étaient occupées. Ces invités de dernière heure, applaudissant à tout rompre, même à contre coup, ont malgré tout permis de faire le nombre et de sauver la face. Pour le bonheur du comité d’organisation qui commençait à prendre peur de voir le chef de l’Etat, être au fait du subterfuge et de l’entourloupe.

Le rire jaune des pontes du régime du renouveau

Du sucre amer pour certains, une intervention novatrice et révolutionnaire pour d’autres, l’intervention à la limite « impertinente » du président Ali Bongo a désaxé beaucoup des affidés et pontes du régime du renouveau. Nombreux d’entre eux  ont perdu leur sang froid et se sont sentis mal à l’aise, à force de « subir » le chef de l’Etat gabonais leur dire des vérités qu’ils n’aiment pas entendre sur la nécessité d’intégrer les jeunes dans la gestion des affaires du pays. Assis côte à côte, Ebénézer Njoh Mouelle, Charles Etoundi (le créateur de l’école ordinaire) et Hamadjoda Hadjouji, ont failli rentrer dans le pupitre de leur siège, lorsqu’en des mots voilés, Ali Bongo, a invité les sexagénaires à savoir quitter les choses au bon moment, pour céder la place à des générations plus jeunes. Cette attitude a été perceptible, sur les visages de tous les faucons et fossiles de Paul Biya dont on connaît le goût de s’accrocher au pouvoir. A commencer par les trois chefs d’Etat du Burkina Faso, du Cameroun et de Sao- Tomé et Principe, l’allocution de Ali Bongo n’était pas la bienvenue. Certains, pour prendre le contre pieds du président gabonais, en parlant du peu d’expérience des jeunes. Comme si en Afrique, il existe d’écoles ou des centres de formation où, on enseigne l’expérience professionnelle.

Rassemblées par Souley ONOHIOLO


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