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Communication de Amadou Ali : Comment les Nations unies ont fait pression sur le gouvernement

Posted by Admin on Sep 20th, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

L’information était connue depuis deux mois par le gotha de la diplomatie à Yaoundé. Chacun de ses cadres ne l’évoquait que sous cape. Une note d’information émanant du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des nations unies (ONU) alertait toutes les institutions au développement (agences et organisations dédiées au financement du développement et à l’aide internationale) sur le cas du Cameroun. L’ONU pensait qu’une grave atteinte aux droits de l’Homme n’avait pas encore été élucidée : la mort du journaliste, Bibi Ngota en détention à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé. Elle avait quelque peu été rejointe par l’Union européenne qui avait pris une position plus abrupte sur le sujet… Envisager de suspendre certaines aides en direction du Cameroun, si Yaoundé ne s’expliquait pas sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. En effet, l’on a appris par des sources informelles que l’Union européenne aurait souhaité que le secrétaire général de la présidence de la République soit démis de ses fonctions pour laisser les coudées franches à la justice qui enquête sur cette affaire. Elle s’en serait tellement remontée que l’un des premiers responsables de sa Représentation à Yaoundé s’est confié sur cette position, à plusieurs personnalités haut placées en dehors des créneaux diplomatiques. Mais contactée par Le Messager, la section politique, information et communication de la délégation européenne au Cameroun (Dec) n’a pas souhaité s’exprimer sur la question.

C’est au regard de cela et eu égard à la préparation de l’Assemblée générale des Nations unies à laquelle prendra part Paul Biya que le Vice-Premier ministre, ministre la Justice, garde des sceaux, Amadou Ali est monté au créneau. Non pas pour éclairer la lanterne de l’opinion nationale, mais pour rassurer les bailleurs de fonds internationaux que le « dossier n’était pas enterré », et préparer un séjour new-yorkais  tranquille à Paul Biya. Sauf que, comme la presse nationale, les véritables destinataires de la sortie d’Ahmadou Ali ne semblent pas du tout satisfaits. Et il est aujourd’hui plus d’un diplomate qui s’émeut de ce que rien de nouveau n’a été annoncé par le Garde des sceaux dans le sens d’indiquer que l’enquête a avancé. Même s’ils accueillent positivement le léger frémissement.

Violations

Pour rappel, le Conseil des droits de l’Homme est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies, composé de 47 Etats qui ont la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits de l’Homme. Le Conseil a été créé par l’Assemblée générale de l’ONU, le 15 mars 2006, avec le but principal d’aborder des situations de violations de Droits de l’homme et d’émettre des recommandations à leur encontre.  Un an après avoir tenu sa première réunion, le 18 juin 2007, le Conseil a adopté sa mise en place des institutions, lui fournissant les éléments pour le guider dans ses futurs travaux. Parmi ces éléments, on trouve le nouveau mécanisme d’examen périodique universel, qui permettra d’évaluer les situations de Droits de l’homme dans chacun des 192 Etats membres de l’ONU. D’autres dispositifs incluent un nouveau Comité consultatif qui sert de « groupe de réflexion » au Conseil, lui fournissant expertise et conseil sur des questions thématiques des droits de l’Homme. Le Conseil des droits de l’Homme continue également à travailler étroitement avec les procédures spéciales de l’ONU.

Le Document de « stratégie pays » pour le Cameroun (2008-2013) présente le cadre stratégique de l’assistance de la Commission européenne (Ce) au titre du 10 ème Fonds européen de développement (FED). Laquelle assistance se concentre sur deux domaines d’intervention: la gouvernance, le commerce et l’intégration régionale. En matière de gouvernance, l’appui de la Commission européenne consiste, entre autre, à consolider l’Etat de droit et les capacités de gestion des finances publiques. Le programme indicatif pluriannuel au Cameroun, au titre du 10ème Fed prévoit une enveloppe programmable de 245,9 millions d’euros (près de 162 milliards de Fcfa) pour aborder ces priorités. Les interventions de la Commission européenne au Cameroun prennent également en compte des aspects transversaux tels, le genre, l’environnement, les droits de l’Homme, la prévention du Sida et de la malaria.

Rodrigue N. TONGUE| Lundi 20 septembre 2010 | Le Messager


L’information était connue depuis deux mois par le gotha de la diplomatie à Yaoundé. Chacun de ses cadres ne l’évoquait que sous cape. Une note d’information
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