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Conflit routier : Plus de 500 camions bloqués à Ayos

Posted by Admin on Sep 30th, 2009 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

- 9/30/09 MUTATIONS -

Les forces de gendarmerie ont fermé la route dimanche à un convoi qui crie à l’arnaque.

Le pire a été évité le week-end dernier à Ayos. Et pour cause un convoi de porte charge en partance pour la République Centrafricaine n’a pas cédé au «rituel de rançonnement entretenu par les gendarmes à raison de 10 000Fcfa par poste de contrôle sur les dix que compte l’axe Ayos Bonis», explique un conducteur de camions rencontré sur les lieux. Pendant deux jours, de dimanche à lundi derniers, ces chauffeurs se sont garés le long du trottoir à l’entrée de la localité d’Ayos. Une situation qui a entraîné en représailles, la fermeture de la route par la gendarmerie qui brandit un arrêté du gouverneur de l’Est réorientant les gros porteurs plutôt sur la route Yaoundé Abong Mbang Bertoua pour cause de travaux sur la nationale N°1. Une mesure de l’autorité administrative qui ne définit cependant pas les horaires de passage.

En face, les 500 camionneurs protestataires dénoncent ce qu’ils qualifient d’injustice si tant est qu’au même moment où ils étaient interdits de circulation, de nombreux camions desservant l’intérieur du Cameroun allaient et venaient. Pour les responsables locaux de la gendarmerie, il ne s’agit point d’une affaire de rançonnement. Mais d’une incompréhension due à l’application des dernières dispositions de la douane au sujet des itinéraires repérés par le Gps. Un avis pas tout à fait partagé par les riverains, dont certains affirment aux côtés des chauffeurs qu’il s’agit d’une opération d’arnaque. «C’est une discrimination. Et c’est même de l’arnaque car pendant qu’on nous interdit le passage, d’autres camions passent en payant 110.000 Fcfa de pots de vin sur les onze poste de contrôle du trajet sur le territoire camerounais», se plaint Boubakary, un transporteur.

Embouteillage

A côté de lui, le chef du village Richard Atemé relate que «des chauffeurs de camions citerne et containers ont dégagé la herse (latte criblée de clou Ndlr) mise en place par Pantechniky [entreprise assurant le bitumage de la route Ayos-Bonis Ndlr]. Une vive altercation s’en est suivie entre l’agent de service à la barrière et ces conducteurs qui voulaient forcer le passage». C’est M. Ateme qui s’être interposé entre les deux parties en garant son véhicule, au milieu de la chaussée sur le lieu où la herse était posée pour barrer la voie aux automobilistes.

Selon Boubaky, chauffeur d’un camion citerne de la compagnie pétrolière Total, l’incident a causé un embouteillage sur les deux côtés de la route depuis dimanche dernier. Trois files de véhicules qui n’ont pu franchir le barrage érigé à Ayos que lundi soir à la tombée de la nuit après moult conciliabules entre les forces de gendarmerie, le sous-préfet de la localité et les chauffeurs. D’après un responsable à la brigade de gendarmerie d’Ayos, «le blocus a été un incident malheureux parce que la ville n’a pas encore accueilli une si importante caravane de camions. Nous ne sommes pas au courant du rançonnement dont ces chauffeurs se plaignent», se défend-il.

Entre l’Ecole des infirmiers et le pont sur le Nyong (fleuve qui sépare la région du Centre à celle de l’Est), le chef du village Nlong-Assi dit avoir compté plus de 500 camions. «Du jamais vu», à son avis. Dans la journée de lundi, certains étaient stationnés au parc municipal d’Ayos. Durant leur séjour dans la localité, ces touristes d’un autre genre auront souffert des intempéries. Mais aussi des mauvaises conditions de couchage. Autant de choses qui auront induit des dépenses supplémentaires. La solution trouvée lundi soir à ce litige, n’est pour autant pas définitive. L’autorité administrative et les autres services compétents devront y réfléchir. Eux qui ont orienté ces transporteurs transfrontaliers de marchandises vers Ayos au lieu de la route Obala Nanga-Eboko où ils passaient d’habitude. Surtout que pour leur itinéraire, la direction générale des douanes a décidé d’orienter toutes les marchandises en transit par le Cameroun sur la route Ayos-Bonis, afin de mieux contrôler ces produits de passage sur le territoire national par le système de Gps.

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