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DROIT DE REPONSE – A Madame Suzanne KALA LOBE: « Les migraines de la diaspora ! »

Posted by Admin on Oct 6th, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

Madame, à la lecture de votre article, permettez-moi ès qualité de «diasporé (sic)», d’y répondre.

En effet, il apparaît qu’au-delà d’un scepticisme, sur l’efficacité des stratégies des leaders d’opinion de la diaspora, c’est le comportement de l’ensemble des « diasporés », qui semble motiver vos propos.

La lecture de votre article laisse transparaître l’ébauche d’une diatribe faisant étalage des tares et des complexes des individus constitutifs de cette catégorie susnommée.

Madame, votre raisonnement me semble for limité.

Parler des leaders d’opinion de la diaspora camerounaise et critiquer le comportement de la diaspora en la singularisant ne sauraient qu’aboutir à une litanie de préjugés sur elle.

Force est de constater, que plus de trois millions de camerounais se trouvent hors du triangle national.

Par conséquent, singularisé la diaspora, c’est essayé de mettre dans un même moule toutes les diasporas camerounaises.

Vous devriez savoir, que chaque flux migratoire est porteur de sa propre identité culturelle et linguistique.

C’est ainsi, qu’une migration de nos frères vers le Nigéria, qui constitue le gros des «diasporés» susmentionnés produira, dans leur logique, leurs comportements socio-culturels… des conséquences totalement différentes de celles constaté d’une migration vers l’occident par exemple.

Les logiques migratoires sont différentes, tout comme diffèrent les capacités d’absorption et d’acceptation des flux migratoires dont s’agit, par les pays d’accueil.

Les comportements des migrants diffèrent également en fonction des pays d’accueil auxquels ils adoptent les modes de pensée et les comportements sociaux-culturels.

Parler de la diaspora comme d’une caste prétentieuse, serait, à mon avis nier le caractère multi-social, multiculturel de cette dernière.

Madame, il n’y a pas une, mais des diasporas camerounaises.

En partant de ce constat de la multitude de diasporas, je reviens sur votre premier grief, celui de la prétention des «diasporés»:

- Vous constatez chez les «diasporés», une prédisposition à la prétention et vous étayez votre argumentation en soulignant, entre autres, le refus des «diasporés» de se voir appliquer les grilles salariales actuellement en cours au Cameroun, en prétextant revendiquer un statut spécial, lié à la qualité de leurs formation et parcours.

Madame, les diasporés qui ont fait un retour au pays, ne sont pas uniquement des diasporés de «mbeng» (occident), que j’appellerai mbenguistes.

Vous n’allez pas me faire croire, qu’un diasporé ayant migré au Mali, en Guinée, ou dans une autre contrée de notre continent mère et, qui souhaite retourner au Cameroun enseigner à l’université refusera le salaire de 200.000 Fcfa, que touche un enseignant du «bled», alors même que dans son pays d’accueil, la grille salariale est identique, sinon moindre…

Par ailleurs, les diasporés mbenguistes ne sont pas tous logés à la même enseigne.

Il y a, comme vous l’affirmiez si bien, des prétentieux, qui estiment qu’ils ne pourraient travailler au Cameroun pour un salaire qui s’éloignerait des standards occidentaux.

Je vous l’accorde, mais ne prenez pas quelques cas pour une généralité.

Il y a également des mbenguistes, qui sont prêts à rentrer travailler au Cameroun aux mêmes conditions salariales, que ceux qui sont restés.

Je n’ai pas besoin de prendre un exemple lointain pour étayer mes dires.

Je suis moi-même retourné au Cameroun afin de postuler à un emploi d’enseignant à l’université de Yaoundé SOA.

Titulaire d’un Doctorat de droit, il m’avait été clairement annoncé, que mon salaire serait de 250-280.000 Fcfa/mois.

Je suis rentré au Cameroun en 2005, j’ai déposé mon dossier au ministère de l’enseignement supérieur et même directement à SOA et j’ai attendu 6 mois sur place sans nouvelle. Je suis revenu sur Paris en laissant mes coordonnées et en précisant bien, que j’étais disponible à repartir immédiatement sur Yaoundé, à la première sollicitation. Las…

En 2008, trois ans plus tard, on m’annonçait, qu’il se pourrait que mon dossier soit traité car, il y avait l’imminence d’une campagne de recrutement massif des professeurs d’Université.

En 2009, j’appris, que mon dossier aurait été égaré et que je devais en constituer un autre.

Alors Madame, parler des prétentions des diasporés, c’est faire insulte, à ceux, qui comme moi, sont prêts à retourner au pays à des conditions identiques de salaire et de vie.

Voyez-vous Madame, le diasporé que je suis, qui dépose un dossier en 2005 et qui apprends en 2009, que son dossier serait égaré ne saurait être prétentieux, sauf à avoir la prétention d’espérer, qu’un jour, dans son beau pays, le Cameroun, les conditions de recrutement soient claires et les mêmes pour tous (pas de multiples poids, ni de multiples mesures, encore moins de pots de vin ou autres «tchokos»).

Par ailleurs, je comprends les revendications de certains diasporés, qui ne souhaiteraient pas se voir appliqué la grille salariale actuellement en vigueur au Cameroun.

Je prends pour exemple un diplômé lambda en ingénierie informatique, à qui on proposerait 3 ou 4.000 € de salaire en France et, qui soucieux de rentrer servir le pays se verrait proposer un salaire de 300.000 Fcfa.

Pensez-vous, que ce diplômé ne réfléchira pas par deux fois sur l’opportunité d’accepter cette proposition;

Sachant, qu’il est sûrement l’unique soutien financier de sa famille au « bled », qu’il n’essayera pas de négocier un salaire meilleur avant d’accepter l’offre de la partie camerounaise, sachant pertinemment, qu’il est une valeur recherchée sur le marché du travail français?

Madame, sachez, que dans tous les pays du monde, pour retenir les cerveaux et attirer les travailleurs aux compétences hautement qualifiées, les états et les entreprises n’hésitent plus à faire des efforts sur les propositions salariales.

Pourquoi, voulez-vous, qu’au Cameroun l’on fasse autrement, en proposant aux diaporés hautement qualifié un salaire identique à un non-diasporés et en proposant à un expatrié, à la qualification moindre sur le même poste, un salaire largement supérieur?

Ce qu’on accorde au expatriés, au motif qu’ils ont suivi des formations dans des universités ou des écoles prestigieuses, doit-on le refuser aux diasporés sur le retour, qui ont suivi les même formations dans les mêmes universités et écoles prestigieuses, au motif, qu’ils sont camerounais et doivent œuvrer pour le pays, quelque soit le salaire reçu?

Parmi vos nombreux griefs à la prétendue caste des diasporés, ces derniers susnommés auraient l’intime conviction de détenir la science infuse et, par là, la puissance d`une vision de rectification automatique des erreurs du «Kamer»…

Il me semble, que les membres des diasporas, sont des individus, qui ont connu l’ailleurs, l’autre, l’étranger…

Ils sont allez à la rencontre d’autres cultures, d’autres civilisations et se sont ainsi trouver confronté à des comportements, qui les ont contraints à remettre en cause leurs propres identités socio-culturelles, par le biais de processus comparatifs et d’assimilation (qu’est ce que cette nouvelle société a de bon pour moi? Comment m’y intégrer en gardant mon identité culturelle? …).

Force est de constater, que ces processus comparatifs sont constamment présent tout au long de leurs parcours à l’étranger.

C’est ainsi, que de retour au pays, soit dans le cadre des vacances ou d’un retour définitif, les diasporés ont toujours cette tendance à comparer entre ce qui se fait dans leur pays d’accueil et ce qui se fait au Cameroun.

Bien évidemment, à ce jeu des comparaisons, les défauts sont plus mis en évidence que les qualités.

Les diasporés s’imaginent apporter des solutions aux problèmes rencontrés au «bled», à partir des solutions applicables aux problèmes identiques résolus dans leurs pays d’accueil.

Exemple: S’il y a des embouteillages récurrents à Douala, s’est parce qu’il n’y a pas suffisamment de route. A partir de ce que je vois dans mon pays d’accueil (la France), j’apporte une solution en affirmant, qu’un 2ème pont sur le Wouri, plus un échangeur à chaque sortie de la ville, seraient source de désengorgement de la ville.

Bien évidemment cette solution découle de ce que je vois appliqué dans mon pays d’accueil.

C’est une vision simpliste certes, car j’occulte le financement d’un tel projet qui se chiffrerait à des dizaines de milliards de francs CFA.

Le diasporé se propose de donner des solutions, mais oublie souvent de préciser le mode de financement des solutions avancées. Il pèche par excès d’optimisme.

Est-ce pour autant de la prétention? Je ne le pense pas.

C’est, il me semble, juste à situation identique, une incompréhension du retard de développement dans son pays d’origine, comparé à son pays d’accueil, tout comme les camerounais du bled, ébahis, en voyant à la télévision les villes et constructions en cours dans les pays voisins ou en occident s’écrient: «Wehhhhh kehhhh, on a rien chez nous, vous avez vu Abidjan à la télé? – Laisse seulement mon frère, moi j’ai vu Lagos hier…».

Ce processus comparatif peut également être constaté à un niveau comportemental. C’est ainsi, qu’il est reconnu, que les diasporés-mbenguistes, ont une facilité à critiquer les us et coutumes camerounaises.

Madame, est-ce pour autant, que vous devriez qualifier ces critiques d’hautaines, sous prétexte, qu’elles essayent de mettre en évidence l’idée d’une arriération des populations locales?

Je ne le pense pas. La critique comportemental peut s’avérer utile.

J’ai moi-même eu à critiquer mes amis au Cameroun, qui ne comprenaient pas par exemple, que je ne veuille jeter mes ordures (une peau de banane, un paquet vide, les reste d’aliments…), sur la voie publique, au motif, que je les mettrai dans la première poubelle rencontrée.

J’ai également été étonné de constater, que parfois j’étais le seul à dire bonjour à quelqu’un qui me servait (boulanger, postier, pharmacien…) et, que je n’avais pas souvent de retour à mes salutations.

J’ai encore été surpris par bien d’autres choses visibles, comme l’attitude des policiers qui harcèlent les taximen en pleine journée, à la vue de tout le monde…

A chacune de mes critiques m’était répondu: «Ne nous amène pas ton raisonnement des blancs. Ici c’est le pays et bla bla bla…»

Je n’avais pourtant aucune prétention à donner des leçons. Je ne comprenais tout simplement pas ce laisser-aller, qui continuait et que j’avais déjà connu avant mon départ pour l’Europe.

Madame, voyez-vous, les diasporés, qui se proposent d’exercer quelques actions politiques, ne sont pas forcément des donneurs de leçons (même, s’il en existe). Ce sont des personnes, qui ont, dans leurs processus comparatifs, la volonté, d’adapter aux réalités camerounaises les critères de bonne gouvernance, de moralité et d’éducation, qu’ils ont constatés et assimilés dans leurs pays d’accueil.

Par ailleurs, je trouve illogique, que quand un homme politique diasporé débat sur la bonne gouvernance, sur l’immoralité de nos dirigeants, sur la corruption de nos institutions.., on le qualifie de donneur de leçons prétentieux, alors même, que quand ces mêmes points sont développés par un politicien non-diasporé, on n’y trouve rien à redire.

Madame, les idées de la diaspora sont bonnes, même si elles sont développées par des hommes au caractère marqué par la prétention de leur droit.

Ces idées, au même titre que les idées des leaders d’opposition locaux, ne peuvent que contribuer au changement de certaines mentalités rétrogrades qui minent notre société.

Les diasporés, loin de se sentir brimés, se sentent parfois incompris.

Dans tous les cas, connaissant les réalités locales, ils n’ont nullement la prétention d’aspirer à une récompense, droit ou compensation ou à un statut élitiste, de par leur seule qualité.

La pluralité des diasporas, sauf à apporter le fruit de leurs expériences migratoires, n’a jamais eu la prétention de s’autoproclamer d’utilité publique, encore moins de se constituer en une singularité socio-politique.

D’autre part, Madame, je suis totalement sidéré de lire dans votre article, qu’il existerait une culpabilité développée par les diasporés qui se reprocheraient de n’être pas rentré au pays.

Force est de constater, que culpabilité, il n’y en a point.

Les diasporés, en migrant, ont choisi de fuir un système, où leur avenir était hypothéqué, soit après une période de chômage sans issue, ou encore pour éviter de s’éterniser dans un système éducatif en perpétuelle dégradation.

Certains diasporés se sont exilés pour des raisons familiales (mariage, regroupement familial…), médicales ou politiques.

Les causes de la diapora sont diverses, tout comme le sont les causes de non-retour.

Beaucoup de diasporés ont définitivement coupé les ponts avec le Cameroun, s’intégrant totalement dans leurs pays d’origine, en investissant et préparant leur retraite sur place.

Ceux là n’ont aucune culpabilité ou remord.

D’autres s’enquièrent régulièrement des nouvelles du Cameroun et y vont plus ou moins pour des séjours divers.

Ceux là seraient susceptible d’avoir une certaine culpabilité, mais pas celle dont vous faisiez allusions.

Culpabilité s’il y en a, c’est d’avoir laissé, qui un frère, qui une sœur, qui un fils ou une fille, dans cette galère.

D’avoir quitté le navire seul, sans penser aux compagnons d’infortune et d’être revenu plus ou moins dans des meilleures conditions, alors même, que les dits compagnons d’infortune n’ont pas cessé de naviguer de Charybde à Scylla, en tirant moult diables par la queue

Autrement dit, culpabilité par rapport à quoi, à qui?

Quitter un si beau pays? Oui culpabilité il y a.

Mais quitter un Etat-Nation dirigé par une clique de démagogues, cleptocrates éclairés, qui prônent le clientélisme, le népotisme, l’arrivisme, le sectarisme et, où les problèmes de chômage sont rédhibitoires? Non, aucune culpabilité ne saurait poindre.

Alors, Madame, j’aimerais, que vous nous éclairez sur les types et les motifs de culpabilités constatés par vous sur cette pseudo caste élitiste.

Enfin, je terminerai sur une (énième) critique des diasporés, en pleine culpabilisation dans leur exil qui, selon vos dires, je cite « se donne des migraines, a besoin de sensations fortes pour rester plus longtemps et en son âme et conscience dans la diaspora. beaucoup sont implantés et comme ils disent souvent ont fondé une famille, acheté une maison n`attendant plus que leur retraite pour rentrer au pays en préparant le retour par des incursions régulières d’affaires et des projets de “co-développement”, jetant ici et là, des ponts en bois, construisant quatre puis ici, deux maisons en carabote là-bas et un pont de pierre plus loin . Puis elle retourne là-bas, devient aphone à force de crier des slogans prophétiques et des incantations pathétiques, accumulant des formules toutes faites. »

Voici l’exemple type d’un raisonnement partisan et simpliste.

Les diasporés, implantés, intégrés dans leur pays d’accueil, ne songent pas particulièrement à rentrer au pays pour jouir de leur retraite.

Implantés, intégrés dans le territoire d’accueil, ils le sont ad vitaem eternam.

Ceux qui pensent rentrés, ce sont ceux, qui ont toujours gardé un contact, même ténu, avec la mère patrie et, durant leur vie professionnelle, ont peu à peu balisé le terrain, par le biais des investissements divers et autres construction.

Oui Madame, ces projets de développement consistant en des ponts en bois, des puits etc…permettent une amélioration sensible des conditions de vie des villages bénéficiaires, en ce qu’ils se substituent à la défaillance de l’état incapable d’assurer un quelconque programme d’investissement public.

Par ailleurs, je vous serai gré d’admettre, qu’il est préférable de construire une maison en carabote, qui assurera le gîte à la famille restée au pays, que de ne rien construire du tout.

Avoir un chez soi, pour un diasporé, ne voudrait pas forcément dire avoir un palace.

Comme, vous le savez si bien, de nombreux diasporés vivent de petits boulots. Par conséquent, force est de reconnaître, qu’il n’est pas évident pour eux de subvenir à leurs propres besoins, à ceux de leurs familles restées au pays et, dans le même temps, à penser à investir dans leur village et à construire une maison.

Madame, ces diasporés, dont vous soulignez la petitesse de leurs projets d’investissement et de leurs constructions, sont des personnes, qui sacrifient, pour la plus part, leurs projets d’avenir, pour l’amélioration des conditions de vie des leurs.

Ce sont des personnes, qui ont de nombreux parentss, qui ne comptent essentiellement que sur elles.

Force est de constater, que ces projets d’investissements et constructions, que vous dénigrez, contribuent largement aux flux financiers dont bénéficie notre pays.

Vous n’êtes sans ignorer, que les transferts annuels d’argent des diasporés sont actuellement largement supérieurs à l’aide au développement, que reçoit notre cher et beau pays…

Il me semble regrettable de critiquer les diasporés et d’occulter dans le même temps , l’attitude lamentable des locaux qui, pour la plus part, après plusieurs années de travail, souvent bien rémunéré, se retrouvent, la retraite venue, sans patrimoine, à louer un studio ou, pour les mieux lotis, une villa, passant leur temps à jouir des plaisirs de la vie, à la rue de la joie, à mini ferme, ou dans les maquis en vogue de la place.

Ce ne sont pas ces locaux qui iront investir dans un pont en bois ou en pierre, encore moins dans des puits.

Alors Madame, il me semble que vos critiques sur les investissements de la diaspora sont déplacées et absurdes. Comme dirait l’autre, c’est la misère qui se fout de la charité.

Madame, que les diasporas et autres diasporés organisent force foras, colloque et autres instances de réflexion, elles sont dans leur plein droit ;

Que ses leaders proposent un débat démocratique et des élections impartiales, qu’ils pointent les problèmes de corruption, de mauvaise gestion, d’immoralité…c’est tout à leur honneur.

Le seul reproche, que nous pouvons faire à ces leaders diasporés, c’est le manque de leurs ambitions politiciennes, ou encore l’absence d’une véritable implication dans le microcosme politique local.

Force est de reconnaître, que ces politiciens, de part leur bi-nationalité, se trouvent exclus d’une éventuelle prétention aux destinées de la nation.

Cette exclusion d’office les contraint à limiter leurs actions à de simples formulations de programmes politiques et/ou de bonne gouvernance, dans l’espoir, qu’elles soient reprises par les leaders locaux d’opposition dans le cadre de leurs luttes pour le changement.

Madame KALA LOBE, toute idée est bonne à prendre, tant qu’elle contribue à nous sortir de l’arriération de la politique nihiliste dite des « grandes ambitions » de ce gouvernement despotique.

Par conséquent, je vous invite, au-delà de toute critique sur la profusion de la réflexion des diasporés, à séparer le bon grain de l’ivraie.

Monsieur Julien TSOUNGUI


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1 Response for “DROIT DE REPONSE – A Madame Suzanne KALA LOBE: « Les migraines de la diaspora ! »”

  1. Ngobikar says:

    Monsieur Tsoungui.

    J’adhère totalement à ce que vous décrivez, je my reconnais meme. Espérons que votre éclairage, votre vécu pourra sensibiliser certains donneurs de leçons, car chaque expérience est personelle. Ce n’est pas parcequ’un diasporé ou un ex diasporé à vécu ci ou ca qu’il faut généraliser.
    Bien à vous cher compatriote et il faut continuer le combat.
    J’ai dit . . .

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