Josiane R. MATIA – Cameroon Tribune -
[11/09/2009]

Les membres du Conseil électoral et le directeur général d’Elections Cameroon ont tenu hier une session ordinaire à Yaoundé.

C’est la troisième rencontre du genre. Il y a eu deux sessions en avril et juin dernier, sans compter celle de juillet dernier, extraordinaire celle-là. En effet, les membres du Conseil d’administration d’Elections Cameroon ont participé hier, à leur siège de Yaoundé, à la troisième session ordinaire de l’année, sur les quatre annuelles prévues par la loi. Sous la conduite du président du conseil d’administration, Samuel Fonkam Azu’u, le conseil a débattu des principaux points à l’ordre du jour : l’adoption des procès-verbaux des précédentes sessions ainsi que l’adoption du rapport semestriel de la direction générale d’Elecam. Mais le point essentiel qui a retenu toutes les attentions est bien celui de la mise en place des démembrements territoriaux. La priorité d’Elecam est en effet de s’implanter dans les régions et de mettre sur pied les modalités de descente sur le terrain.

En juillet dernier, lors de la session extraordinaire, le conseil électoral avait franchi un palier essentiel de son programme d’action en adoptant le statut du personnel. « Sans ce texte, nous ne pouvons pas recruter puisqu’il permet d’établir le cadre légal de recrutement et de rémunération de nos personnels », a expliqué Samuel Fonkam Azu’u. Trois autres textes essentiels au fonctionnement de la structure avaient préalablement été adoptés. Il s’agit de ceux portant organisation des structures d’appui, ceux portant organisation et démembrement des services territoriaux, au niveau régional, départemental et communal. La loi a également prévu un règlement intérieur qui fixe les modalités de fonctionnement.

Dans le cadre de la sélection des responsables devant animer les démembrements, les membres du Conseil électoral ont effectué des descentes sur le terrain récemment. Il s’agissait, selon des explications données il y a quelque temps par le directeur général d’Elecam, Mohaman Sani Tanimou, de faire l’état des lieux de ce que l’Observatoire national des élections (ONEL) a laissé sur place en termes de passif, de matériel et de personnels. Il était aussi question de chercher des locaux et de prospecter le personnel à recruter. Après la mise en place des démembrements et le transfert des équipements électoraux par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Elecam devrait s’attaquer à l’aspect électoral proprement dit, avec notamment les inscriptions sur les listes électorales.

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