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Il est environ 13 heures 30 à Babouantou. La phase des éloges funèbres vient de s’achever. Jean Vincent Tchienehom, le maître des cérémonies annonce le passage au pupitre de Célestin Monga, ami de longue date de l’illustre disparu. Son rôle, entend-t-on de la voix de l’impresario qui dirige jusque-là sereinement la cérémonie, est de procéder à l’oraison funèbre, dernière étape prévue par le comité d’organisation avant le départ de la dépouille du patron de Free media group vers sa dernière demeure à Batoula, à 2 km de là. Célestin Monga avance vers le micro, réajuste les lunettes de soleil qui dissimule son regard. Un flot incontrôlable de journalistes et caméramens fonce vers lui. Ils font crépiter les flashs, s’apprêtent à prendre des sons et des notes. Dans la foule, des murmures sont perçus. Normal, l’orateur est réputé partager la même vision et le même tempérament que son ami décédé. Pour d’autres, l’oraison qu’il s’apprête à prononcer peut être considérée comme celle que Pius Njawé lui-même aurait pu faire.
A ce moment exact, un ministre du culte s’approche de Célestin Monga et lui souffle quelque chose dans l’oreille. Le compagnon de nombreuses infortunes du patron du Messager lâche un sourire en coin qui cache mal sa gêne. Sur ces entrefaites, le gouverneur de la région, Samuel Ivaha Diboua assis à une dizaine de mètres du pupitre arrive le pas décidé à l’instant où Célestin Monga veut dire ses premiers mots. Il lui arrache le micro dans lequel le cadre de la Banque mondiale s’apprête à parler et déclare entre autres : « Monsieur Monga lira son oraison funèbre devant la tombe » et repart. Ebahi, l’auteur de la plus célèbre lettre ouverte à Paul Biya demande : « qui c’est celui là ? » « C’est le gouverneur de la Région », lui répond-t-on.
Lettre du chef de l’Etat
A partir de cet instant, Célestin Monga ne dira plus un seul mot. Ce, malgré la chaude discussion qui a suivi le grand désordre subséquent à la sortie du gouverneur. Le maître des cérémonies lui, reste confus. Quelques personnels du Messager prient Célestin Monga de lire son oraison funèbre. Ils indiquent qu’il s’agit d’une cérémonie privée qui n’a pas à aller au rythme des caprices du gouverneur. Leurs contradicteurs leur opposent la lecture de la lettre de condoléance du chef de l’Etat adressée à Jules Ombédé Njawe, un fils du défunt. De leur point de vue, la réaction du gouverneur traduit la volonté d’indiquer que selon les usages protocolaires, si le chef de l’Etat a déjà parlé, via ladite lettre de condoléances lu par le 1er adjoint du sous préfet de l’arrondissement de Bandja – dont dépend le village Babouantou- personne ne devrait plus prendre la parole.
Sinon, seulement au moment de l’inhumation qui se déroule dans la stricte intimité familiale. Il s’ensuit un débat juridique sur le caractère officiel des obsèques de Pius Njawé. « Est-ce que le gouverneur qui n’y a pas été officiellement convié doit distribuer la parole ou la retirer ? » C’est la question la plus récurrente. Mais qui ne trouvera pas de réponse. Toute l’autorité administrative présente ayant décampé. Au finish, point d’oraison funèbre comme prévu dans le programme de la cérémonie. Célestin Monga s’étant muré dans un silence suscité par l’extinction des microphones. Pius Njawé sur qui s’est refermé la terre de ses ancêtres se contentera de témoignages d’amis, connaissances et membres de sa famille.
Rodrigue N. TONGUE|Mardi 10 août 2010 | Le Messager|
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Dès que l’on a perdu un parent, on est de facto un orphelin. De dire de quelqu’un qui a perdu son père que: “Ce n’est pas un orphelin comme on le prétend” est une insulte à tous ceux et toutes celles qui sont dans son cas. Je tiens à vous rapeller que toute la planète entière est au courant du décès de son père Pius. Jules Njawe ne peut donc pas prétendre être orphelin, il l’est. Donc quelques soient les allégations que vous faites contre lui, permettez le de faire son deuil dans la paix. Si vous êtes si parfait, dans quelle Ile vivez-vous afin que l’on vous y rejoigne?
Je suis vraiment meurtri d’apprendre ce qui s’est passé en ce qui concerne l ‘oraison funèbre que devais prononcer Mr Célestin Monga.La faute de tout cet imbroglio reviens à ce fils Jules NJAWE qui en acceptant comme un mendiant cette somme de 10 millions pour les obsèques, à permis au gouvernement d’agir à sa guise.Il faut savoir que je connais très bien ce Jules Njawé qui étais un boulet pour son père .Il a été 2 fois rapatrié de France pour diverses escroqueries.Il sait très bien ce qu il a fais car c’est un homme avide d’argent mais qui ne fous rien pour mériter le respect de sa famille.Ce n’est pas un orphelin commme on le prétend sa mère s’ocuppe de ses 2 enfants pour leur scolarité.la fiancée de jules njawé est une alcoolique notoire qui écume les bars de la ville tous les soirs laissant la charge du domicile à son copain.Pour finir le sieur jules njawé est criblé de dettes à douala et ne fais pas un pas sans se retourner.c est normail qu il ai pris largent! maudis sois ce fils !