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Entraide judiciaire : La Suisse refuse d’extrader l’ex-directeur administratif du Feicom

Posted by Admin on Sep 8th, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

L’Office fédéral de la justice a signifié une fin de non-recevoir à la demande de la justice camerounaise d’extrader Justin Zeh Zeh.

L’Office fédéral de la justice attaché au Département  fédéral de justice et police suisse a signifié une fin de non-recevoir à la demande de la justice camerounaise d’extrader Justin Zeh Zeh vers le Cameroun.

Cet ancien directeur administratif du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom), qui a assumé les fonctions de directeur général par intérim après le décès du titulaire, Gilbert Biwolé, a été condamné par contumace à 30 ans de prison par le Tribunal de grande instance du Mfoundi, puis à 20 ans de prison par la Cour d’appel du Centre, 1,1 milliard Fcfa, confiscation des biens et déchéance des droits civiques dans l’affaire ministère public et Feicom contre Emmanuel Gérard Ondo Ndong et compagnie.

Une source proche de la famille de M. Zeh Zeh au Cameroun confirme sous anonymat la fin de non-recevoir signifiée par la justice suisse à la justice camerounaise et ajoute que la justice suisse a motivé cette décision par le statut de réfugié politique qui est désormais celui de cet administrateur civil principal. D’autres sources contactées par Le Jour ajoutent qu’il n’existe pas d’accord d’extradition entre la Suisse et le Cameroun.

M. Zeh Zeh a été ancien directeur du Courrier et des Archives du gouvernement sous Simon Achidi Achu et Peter Mafany Musonge pendant une durée de cinq ans, dont quatre sous les ordres directs de Rémy Zé Meka, alors secrétaire général des services du Premier ministre. Il occupera aussi le poste de directeur des Marchés à l’ex-direction des Grands travaux du Cameroun (Dgtc). Il a oeuvré à la mise en place de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp), apportant sa touche à la rédaction du Code des marchés publics. Contrôleur financier à l’ambassade du Cameroun à Paris, il a pris la fuite suite au mandat d’arrêt décerné le 08 juin 2006 contre lui pour coaction de détournement de deniers publics dans le cadre de l’affaire ministère public et Feicom contre Emmanuel Gérard Ondo Ndong et compagnie. Justin Zeh Zeh est âgé de 49 ans.

Claude Tadjon|8 Septembre 2010|Le Jour|


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5 Responses for “Entraide judiciaire : La Suisse refuse d’extrader l’ex-directeur administratif du Feicom”

  1. Tokomo Fany says:

    @man4ngola, ne pense-tu pas que pour rapatrier les fonds, il nous faut les individus qui détiennent les clés de ses fonds ? Pourquoi s’en priver s’ils sont vivants, qu’ils viennent nous dire où sont nos fonds.

    • man4ngola says:

      JE SUIS ENTIEREMENT D’ACCORD AVEC TOI MA SOEUR, MAIS LE PROBLEME QUE J’AI CEST QUE ILS ONT MIS CEUX QUI ONT SOIT DISANT “VOLES” L’ARGENT EN PRISON ET ILS N’ONT RIEN RECUPERE. ENTRE TEMPS NOUS CONTRIBUABLES PAYONS POUR LEUR INTERNEMENT. LE GOUVERNMENT LES TRAINENT TOUS JOURS DEVANT LES TRIBUNAUX POUR NOUS FAIRE CROIRE QU’IL TRAVAILLE. UN PROCES DE DETOURNEMENT DURE COMBIEN DE MOIS? CE QUE TOI ET MOI ET AINSI QUE LES AUTRES COMPATRIOTES VOULONS, C’EST QUE CET ARGENT REVIENNENT POUR SOIGNER LE PEUPLE QUI EST MALADE…DE CHOLERA ENTRE AUTRES, ET NON LE SEMBLANT DE PROCES QUE NOUS VOYONS CHAQUE JOURS DANS CE PAYS. CA RESSEMBLE A DES REGLEMENTS DE COMPTE, ET DU CHANTANGE ET PERSONNE NE VEUT CA. ILS ONT TOUS VOLES ENSEMBLE, ILS SAVENT OU LES UNS ET LES AUTRES ONT CACHES CET ARGENT.

  2. Jules Lavoisier says:

    Un refus d’extradition d’un homme recherché par la justice de son pays est moins un camouflet pour le pays demandeur qu’une question d’accord officiel d’extradition bilatéral ou via Interpol. Tous les pays qui manquent d’accord buttent sur de tels refus. La Russie, la Grande Bretagne, la France et les USA connaissent souvent pareil revers, puis finissent par normaliser les procédures. C’est tout juste une question de temps. La traque contre les présumés détourneurs de fonds publics à travers le monde est en train de s’harmoniser. Le prévenu Justin Zeh Zeh finira bien par être renvoyé vers le Cameroun y purger sa peine, et répondre de la justice.

  3. man4ngola says:

    MON FRERE, TOUS LES CAMEROUNAIS SAVENT PLUS OU MOINS QUE L’OPERATION EPERVIER EST UNE MOQUERIE. LES CAMEROUNAIS ATTENDENT IMPATIEMMENT LE RAPATRIEMENT DES FONDS DETOURNES, NON DES INDIVIDUS SUR LESQUELS ONT S’ACHARNENT. ETOUDI VEUT EMPECHER LES FAUTEURS DE TROUBLES DE S’EXPRIMER AVANT 2011.

  4. FIMBA says:

    POURQUOI LA SUISSE REFUSE D’EXTRADER JUSTIN ZEH ZEH VERS LE CAMEROUN
    Amadou Ali, le ministre camerounais de la justice vient une fois de plus d’essuyer un cinglant revers dans sa traque contre les présumés détourneurs de fonds publics à travers le monde. En effet, l’Office Fédéral de la Justice du Département Fédéral de Justice et Police (Ministère de la justice suisse) vient de signifier une fin de non recevoir à la demande de la justice camerounaise d’extrader Justin ZEH ZEH vers le Cameroun où il a été condamné par contumace à 30, puis 20 ans de prison, 1.1 milliards CFA, confiscation des biens et déchéances dans l’affaire FEICOM.
    Encore un véritable camouflet infligé à la justice camerounaise réputée corrompue en Occident, soumise aux ordres du pouvoir politique et en proie à divers règlements de comptes dans le cadre d’Epervier. D’après ses collaborateurs souhaitant garder l’anonymat, Amadou Ali ne décolère plus et traiterait les autorités suisses de tous les noms d’oiseaux, à la limite de l’indécence et du respect dû aux autorités étrangères, au point d’embarrasser le Président camerounais qui séjourne bien souvent en Suisse où ses enfants sont scolarisés. Le NON de la Suisse à cette demande d’extradition laisserait-il présager un refus du rapatriement des fonds déposés dans les banques suisses, contrairement aux assurances d’Amadou Ali ? Ses méthodes n’emportent plus l’adhésion populaire du départ, car pendant que les camerounais attendent vainement le rapatriement des fonds détournés, Ali lui traque des individus et non les fonds, et engloutit plus de milliards qu’il n’en rapporte.
    Problème : les trois quarts des fonds suspects déposés par des camerounais en Suisse appartiendraient à ceux-là même qui prétendent lutter contre la corruption au Cameroun, dont des acteurs biens connus d’Epervier. Et les autorités helvètes ne cachent plus leur désapprobation, elles qui ne souhaitent plus accueillir sur leur sol l’argent des dictateurs africains. Entre temps, le tabou du secret bancaire suisse a été progressivement levé. La présence de Justin ZEH ZEH en terre helvétique où il a été admis régulièrement au séjour et habilité à exercer le métier de son choix représenterait un embarras de taille pour les plus hautes autorités judiciaires et politiques camerounaises. Celles-là même qui l’ont « aidé » et l’ont empêché de rentrer se soumettre au procès de l’affaire FEICOM où ses révélations auraient gêné plus d’un dans le sérail, tant ses dénonciations préventives sur la gabegie d’ONDO NDONG et la guerre entre les deux hommes étaient étalées au grand jour.
    PARCOURS D’UN EX-FONCTIONNAIRE REBELLE
    Alors qu’elles le croyaient caché en France, les plus hautes autorités camerounaises viennent de découvrir à leurs dépens que Justin ZEH ZEH avait choisi de déposer ses valises en Suisse, là-même où leur trésor serait caché. Il y fait même scolariser ses enfants, près de ceux de …BIYA. Lui qui en sait déjà trop : Ancien Directeur du Courrier et des Archives du Gouvernement au service des Premiers Ministres Achidi Achu et Mafany Musonge pendant cinq ans dont quatre sous les ordres directs d’un certain ZE MEKA alias Badboy, il aurait emporté avec lui de grands secrets de l’Etat. Il refusera même par deux fois le poste dit juteux de Préfet du Moungo à Nkongsamba et le fera savoir en des termes jugés discourtois à l’Immeuble-Etoile, dans une correspondance qu’il avait adressée au Premier Ministre qui avait osé signer le décret sans le consulter et au MINAT qui l’avait proposé. Sur la menace d’une révocation, il claque la porte de la fonction publique camerounaise et vit entre Paris, Dubaï et son village natal où il s’investit dans l’agriculture.
    Il rebondira tout de même comme Directeur des Marchés à l’ex-DGTC, auprès de son camarade et ami NKODO ZE Anatole. Ensemble ils mettent en place l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et rédigent le Code des Marchés. Pressentant que le clan du Sud veut s’accaparer de la nouvelle structure par NDOUDOUMOU, il anticipe et atterrit au FEICOM dont il assurera l’intérim du Directeur Général après le décès du titulaire Gilbert BIWOLE.
    Jugé trop jeune (à 39 ans !!!), bon vivant hautain, peu loyal vis-à-vis du pouvoir, versatile, peu sûr et surtout pas originaire du « pays organisateur » qu’est la région du Sud, le sexagénaire ONDO NDONG pistonné par le lobby du Sud amené par FAME NDONGO lui raflera le poste de DG auquel il se préparait. Suivra alors une guerre à mort entre les deux hommes qui durera 5 ans, faite de marginalisations, d’empoisonnements, d’accusations et de contre accusations qu’il subira jusqu’au débarquement suivi de l’arrestation d’ONDO NDONG. Un administrateur provisoire, le jeune magistrat AKOA Philippe est désigné et ZEH ZEH qui conduit une restructuration réussie du FEICOM se remet à rêver du poste de DG.
    Mais encore le lobby du Sud, cette fois amené par ABAH ABAH de surcroît Ministre de l’Economie et des Finances et tutelle du FEICOM intronisera le jeune magistrat qui avait tiré dame ABAH ABAH de l’affaire MOUNCHIPOU avec l’entregent de son épouse Yvonne AKOA elle aussi magistrate. Le ministre ABAH ABAH instruira à ZEH ZEH d’apprendre la gestion au jeune premier avant de s’envoler pour Paris où il venait de l’envoyer en exil, comme Contrôleur Financier à l’Ambassade du Cameroun, l’opposant au Percepteur KETCHANKEU Christophe qu’il ne parvint pas à déboulonner. Ce dernier y trône depuis…25 ans, bien qu’officiellement retraité, car il rend des services aux hommes du pouvoir de Yaoundé : discret, expert en placements de fonds détournés, acquisitions immobilières et trafics d’armes avec …AMADOU ALI et les ministres de la défense successifs : AKAME MFOUMOU et surtout ZE MEKA son camarade de classe et meilleur ami. KETCHANKEU a vu se succéder des ministres des finances et Secrétaires Généraux de la Présidence. Il a servi certains et desservi d’autres. Il aura notamment aidé à envoyer EDZOA Titus en prison à perpète. Il transporte régulièrement et nuitamment des mallettes d’argent à Genève, pour les séjours du Président, entre autres investissements et placements discrets, se servant lui-même grassement au passage.
    Arrive donc le tonitruant Contrôleur Financier Justin ZEH ZEH peu enclin à la réserve qui veut tout savoir, fort avare et par trop rigoureux avec son visa d’autorisation et de validation préalables des dépenses. Il entend tout contrôler, tout auditer, et ordonner toutes les dépenses, mêmes présidentielles. KETCHANKEU alerte ETOUDI et le réseau mafieux en place. Le Président s’est trompé sur le choix de la personne du CF. C’est un opposant. Les accusations fusent : « Le CF a divulgué des dossiers classés secret-défense de l’Ambassade ; il est le représentant du G11 infiltré à Paris. Il a logé des diplomates européens dans sa maison de Yaoundé face à la résidence privée des Biya pour les espionner, voire attenter à leur vie. Il flirte avec l’aile du pouvoir français hostile à BIYA. Il passe plus de temps entre l’hôpital où il prend des soins réguliers et l’université où il prépare une thèse de doctorat. Il fréquente du beau monde à Paris, notamment des groupuscules de l’aile dure de l’opposition camerounaise, dont il reçoit des dirigeants aux frais de l’Etat… ».
    L’Ambassade saisit discrètement le Quai d’Orsay pour refuser l’agrément diplomatique à ZEH ZEH et sa famille à Paris. Mais fort de son décret de nomination, il n’en a cure. Il s’installe de force à l’Ambassade, bien en territoire camerounais à Paris et en mission. Le personnel diplomatique mis sous la coupe du Percepteur-Payeur KETCHANKEU qui paye désormais en cachette initie une deuxième saisine du Quai d’Orsay réclamant qu’une enquête de moralité soit exigée à la justice camerounaise sur le passé de M. ZEH ZEH afin de l’éloigner définitivement de l’Ambassade.
    Six mois après le déclenchement de l’affaire FEICOM, le nom ZEH ZEH est ajouté à la longue liste d’une quarantaine de personnes poursuivies. Pressé de s’éloigner de l’Ambassade par AMADOU Ali en personne, il s’accroche, défie l’autorité et met son nez une fois de plus dans les affaires de ZE MEKA alias Badboy alors ministre de la défense et Antoine Mortier, homme de main français sur les armes et le matériel militaire. Il épluche notamment le contrat léonin d’aménagement de l’Ambassade par Antoine Mortier estimé à trois fois le prix d’un bâtiment neuf et dont il bloque les paiements. Il en fait beaucoup trop. Un mandat d’arrêt international est alors émis à son encontre.
    Le juge d’instruction NDANGA DOGOUA chargé de l’affaire FEICOM prend son épouse en otage à Yaoundé et lui réclame 25 millions pour passer outre les instructions d’inculpation de l’époux reçues de sa hiérarchie. Justin ZEH ZEH l’envoie balader et informe ETOUDI et AMADOU Ali qui sermonne le juge à qui il recommande plus de prudence dans ses exigences, sans plus.
    Pourtant, les fournitures commandées sur instructions du PCA du FEICOM et Ministre de l’AT KOUNGOU EDIMA Ferdinand dont on impute les livraisons fictives à ZEH ZEH ont toutes été effectivement livrées. La responsabilité de certaines soustractions incombait au Comptable Matières MBOE MBALLA, gardien de la fortune publique accusé au départ pour vol, lui qui les a revendues à ABOUNA Jean-Marie, homme d’affaires de ZEKA bien connu à Yaoundé pour ses marchés fictifs. Un immeuble de 5 étages qu’il bâtissait vient de s’écrouler à Yaoundé. Contre toute attente, le Comptable Matières accusé au départ, sera mis hors de cause par le Procureur Général MVONDO EVEZO, proche cousin de ZE MEKA qui préférera inculper le témoin ZEH ZEH au nom de l’opportunité des poursuites.
    1,1 milliards CFA lui seront également imputés, extraite des accusations fantaisistes des inspecteurs d’Etat conduits par NDONG SOUMHET pour détournement de Centimes Additionnels Communaux (CAC), alors même qu’il n’était pas compétent en matière de CAC, sa délégation de signature et de compétence ayant été limitée à 5 millions. Cette somme sera même retrouvée dans la comptabilité du FEICOM et reversée aux communes. Mais la justice aux ordres du pouvoir politique et des réseaux ne voulut rien en savoir et maintint sa condamnation contre Justin ZEH ZEH.
    Après une tentative d’assassinat à son domicile de fonction parisien par des individus non identifiés, Justin ZEH ZEH verra ses bureaux et sa résidence de fonction fouillés, vandalisés, et plus tard scellés. Commencera alors une longue période d’errance en Europe. Poussé à l’exil définitif et démuni, il ne survivra que grâce à des aides ponctuelles de quelques rares amis proches du pouvoir dont on peut s’étonner qu’ils entretiennent avec des fonds publics un condamné en cavale, qui de surcroît nargue les autorités et la justice de son pays, avec la complicité active ou passive de certains au sommet de l’Etat. Allez-y donc comprendre quelque chose dans les procès de l’Epervier national et leurs liens avec les clans positionnés et englués dans la guerre de succession diffuse à ETOUDI qui bat son plein, en attendant l’instant T.
    Brouillant une fois de plus les pistes et les contacts, l’ex-Contrôleur Financier de Paris décide de s’installer définitivement en Suisse voisine et quitte sa femme journaliste à Yaoundé qui, après moult persécutions et privations a fini par pactiser avec ses bourreaux qui lui ont promis à titre personnel après divorce la rétrocession de la maison familiale séquestrée, ainsi que le salaire cumulé de son époux bloqué en banque.
    La Suisse a mené ses propres investigations préalables avant d’accueillir Justin ZEH ZEH, elle qui détient dans ses coffres l’essentiel des fonds détournés au Cameroun est bien placée pour discerner la victime des bourreaux. Car l’infortuné exilé ZEH ZEH n’a point d’argent ; il a bénéficié de la protection, d’un logement d’appoint et des aides diverses du gouvernement suisse, avant de s’installer comme consultant à Genève, …dans la Finance!!!
    D’où la panique du pouvoir qui semblait l’avoir oublié. Une fois de plus il s’est trop approché des secrets et du Trésor de nos gouvernants bien gardés en Suisse, lui l’incontrôlable électron libre.
    Comme Roman POLANSKI, refus d’extradition
    Justin ZEH ZEH menacerait de tout déballer dans un livre à paraître incessamment, d’autant plus qu’en confident et collaborateur en privé de son ex-beau-père Etienne NTSAMA, il aura suivi de près sa gestion à la tête de la CAMAIR avec le DG Y.M. FOTSO dont il était le PCA, et détiendrait notamment une part de vérité et des documents de l’affaire d’acquisition de l’avion présidentiel THE ALBATROS, dont un pan du secret a été mystérieusement emporté outre-tombe par l’ancien Ministre des Finances, Directeur Général de la BICIC et PCA d’ECOBANK.
    La demande d’extradition de ZEH ZEH devenait urgente. Mais c’était sans compter avec la ténacité de l’imperturbable justice suisse, celle-là même qui n’a point été impressionnée par la puissante justice Amérique en refusant l’extradition du célèbre cinéaste juif Roman POLANSKI vers les USA. Ce n’est pas le Cameroun qui la ferait fléchir ni sur ses principes, ni sur son droit national.
    De plus, faute d’accord bilatéral de coopération judiciaire explicite entre le Cameroun et la Suisse, AMADOU Ali osera-t-il déléguer les poursuites à un juge suisse auquel il ne pourra plus dicter la décision à lire au procès, au risque de subir l’humiliation des implications juridiques et financières qu’entraînerait l’acquittement de Justin ZEH ZEH contre lequel il s’est tant acharné personnellement ? Car en plus des nombreux vices de procédures (défaut de contradictoire avec les auditeurs, corruption des juges, défaut de citations à personne, dissimulation de preuves par le FEICOM, décès des coaccusés principaux – Gilbert BIWOLE et l’Agent comptable mort en prison -), abandon des poursuites contre le comptable-matières l’accusé principal au nom de l’opportunité des poursuites…Mais surtout le dossier d’accusation est vide, la somme supposée détournée imprécise et les preuves matérielles de détournements manquent cruellement dans le dossier. A moins que la justice camerounaise en fabrique, pour les besoins de la cause.
    Face à ce dilemme, le pouvoir de Yaoundé envisagerait d’autres alternatives : Abandon des poursuites ? Arrangement à l’amiable ? Cassation ? Grâce ? Révision du procès ? Réhabilitation ? Musèlement ? Kidnapping ou assassinat de l’intéressé? Mais la Suisse n’est pas le Nigeria où AMADOU Ali capture des opposants. Et Justin ZEH ZEH, la main sur le cœur, juste comme le suggère son prénom, clame son innocence dans l’affaire FEICOM comme au premier jour. Avec des moyens très limités, il brave à distance la justice camerounaise à travers des avocats locaux qui le représentent à Yaoundé bien qu’interdits de parole, depuis l’instruction jusqu’à la Cour suprême, en passant par les juges d’instance et d’Appel. Sans être un saint, il en sait trop tout de même. Seul condamné et rescapé présumé du G11 laissé en liberté en terre étrangère. Par sa capacité de nuisance, il fait perdre le sommeil au pouvoir et à certains prétendants à la succession à l’approche de l’élection présidentielle.
    Il est plus que jamais « Wanted ».

    Par Guillaume S. FIMBA – Communications, Paris

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