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Hôpital central : Policiers, gendarmes, gardiens de prison au chevet d’Abah Abah

Posted by Admin on Sep 14th, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

L’ex ministre des Finances est interné depuis vendredi dernier à la suite d’un malaise.

Vous êtes des services des renseignements? De quels renseignements parlez-vous? Fichez-nous la paix ! Les renseignements, ça ne fait pas de bruit ! » Eclats de voix entre un usager et un médecin de l’hôpital central de Yaoundé.

Au pavillon Haut standing de cet établissement hospitalier, l’ambiance est plutôt  tendue ce lundi 13 septembre 2010. Et pour cause : « Le «Bulldozer » est là. Depuis qu’il est arrivé dans nos murs, on n’a pas la tête au sommeil. Tout le monde fouine par ici », lance un infirmier.

Le « Bulldozer » en question, c’est Polycarpe Abah Abah. L’ex ministre des Finances, en détention préventive à la prison centrale de Kondengui,  a été transporté de toute urgence à l’Hôpital central de Yaoundé vendredi dernier. Comme lors de ses sorties précédentes au tribunal de grande instance de Yaoundé où il comparaît régulièrement, le détenu a déplacé des foules. Des parents, des amis, mais, aussi et surtout, « des curieux qui viennent ici s’imprégner de la présence réelle de cet individu »,  confie un employé de l’hôpital.

Catherine Abena
Ce lundi, 13 septembre 2010, un dispositif sécuritaire a été déployé à l’entrée, à l’intérieur et aux alentours du pavillon haut standing, où Catherine Abena, l’ex Secrétaire d’Etat aux Enseignements secondaires également incarcérée dans le cadre de l’opération Epervier avait été conduite en avril dernier.  Contrairement aux autres détenus de cette opération, Polycarpe Abah Abah qui revient ici pour la deuxième fois après son hospitalisation en 2008,  bénéficie d’une surveillance particulière : gendarmes affectés du Sed, policiers vêtus de gilets pare-balles, gardiens de prison, des  éléments qui se disent des services des renseignements. « Est-ce qu’on est ici en guerre ? Les gens font comme si c’était la fin du monde », lance tout bas, un visiteur.

12 h. L’heure de visite a à peine sonné qu’une foule d’usagers se presse à l’entrée du pavillon. Par petits groupes, ils avancent. Sans se parler, par peur de se faire entendre. Polycarpe Abah Abah se trouve au premier étage de ce bâtiment d’un niveau situé derrière la salle des conférences Laurence Vergne. Le dispositif sécuritaire est déployé davantage à l’arrière du pavillon. Un jeune homme en chemise noire et pantalon noir fait office de vigile et filtre les entrées. Dans un registre, il note les heures d’arrivée et de sortie. En face de lui, les hommes en treillis surveillent les gestes des usagers. Le port d’appareils susceptibles de faire des photos ou d’enregistrer des sons est interdit. Un jeune homme arrivé avec un i-pod l’apprendra à ses dépends. Il se voit arracher son appareil par les gendarmes qui l’ont pris pour un reporter photographe.

Mobilisation
Il est un peu plus de 13 h, lorsque deux médecins sortent de la salle d’Abah Abah, des appareils de check up en main. En toute discrétion, ils font  quelques confidences aux agents des renseignements postés à l’entrée du couloir. Deux membres de la famille du malade, arrivent à leur tour et s’informent auprès des médecins.  Interrogé sur les mobiles de  la forte mobilisation autour de Polycarpe Abah Abah, Me Nouga, l’un de ses avocats est plutôt « surpris » : « Il faut plutôt qu’on demande à ceux qui organisent cette mobilisation. Notre client est malade. Il est mal en point et présentait des signes de la maladie depuis plus d’une semaine. Mais, c’est seulement vendredi qu’on a jugé nécessaire de la conduire à l’hôpital », dit-il.

Irène  Gaouda|Mardi 14 Septembre 2010 |Le Jour|

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