“If you have something to say, say it here on cameroonwebnews”

Cameroonwebnews| Site d’information et d’opinions sur l’actualité du Cameroun

Actualités, Opinions, Blogs et Videos sur le Cameroun

“Si vous avez quelque chose à dire, dites le sur cameroonwebnews”

Jean Baptiste Sipa : Le nouvel ange gardien de Le Messager

Posted by Admin on Oct 5th, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Le chroniqueur promu directeur de publication du quotidien du défunt Pius Njawé cumule 50 ans de carrière dont 28 passés dans ce canard.

Sur les plateaux de télé ou même dans la rue, on le voit toujours avec des lunettes «fumées». Qu’on ne s’y méprenne pas. Le nouveau directeur de publication n’est pas un «papa yéyé». « Mes yeux sont réfractaires aux lumières vives des projecteurs et des flashes », lance-t-il en guise d’explication. La faute à une vilaine maladie contractée depuis l’adolescence. « A 17 ans, j’ai failli devenir aveugle. Mon acuité visuelle était de 02%. Mais progressivement, ma vue s’est améliorée. J’ai l’impression qu’aucun ophtalmologue n’a encore trouvé de remède pour moi. Plus d’une fois, on m’a prescrit des lunettes que j’utilise pendant mes lectures, mais finalement, je m’en débarrasse toujours. C’est curieux, mais je lis mieux sans lunettes qu’avec », avoue-t-il. Et cela fait 72 ans que ça dure.

Né le 2 juin 1938 à Bayangam, Jean Baptiste Sipa est depuis le 24 août 2010 par acte notarié, le nouveau directeur de publication de Le Messager. C’est en réalité depuis 11 août 2010 (un mois après le décès de Pius Njawé) que l’assemblée générale des actionnaires du groupe Free Media l’a nommé. Pourquoi lui et non quelqu’un d’autre ? « Je n’en sais rien, lance-t-il. Peut-être à cause de mon expérience professionnelle (il en cumule …50 ans) et à mon ancienneté dans la maison (depuis 1982) », confie le Dp. La première rencontre de « Jbs » comme l’appellent certains avec le défunt Pius Najwé, remonte à 1975. Il était directeur adjoint de La Gazette. Pius Njawé collaborait alors dans ce canard qui avait pignon sur rue. Le fondateur du quotidien Le Messager va quitter le navire en 1979 pour créer son journal. Basé à Bafoussam, le nouveau canard peine à décoller. « En 1982, Njawé avait fermé son journal et voulait s’exiler en Europe. Je l’ai contacté pour lui proposer de venir à Douala. C’est là où Le Messager prend son envol en 1983 ». De l’humilité, « Jbs » en a certainement à en revendre. « Je n’ai eu aucun complexe à travailler dans un projet pour un jeune que j’ai encadré à ses débuts dans la presse. Mon objectif, n’était pas de briller, mais de fabriquer une étoile qui brille et s’épanouisse plus que moi », confesse le sexagénaire.

De sa longiligne carrière, « Coach », comme l’appellent ses collaborateurs du quotidien Le Messager (il refuse qu’on l’appellent « Dp », se considérant davantage comme un encadreur qu’autre chose), plusieurs anecdotes se bousculent dans sa mémoire. Mais «Jbs» cite celle où le ministre de l’Administration territoriale Jean Marcel Mengueme suspend Le Messager. En quelle année ? La période est confuse dans sa tête. Mais le Dp qui a le sens du détail et de la précision sort de son bureau pour aller recouper l’info à la salle de rédaction (il est sorti trois fois pour avoir un détail sur sa vie qui colle à celle du Messager). Quelques minutes plus tard, il revient vers le reporter de Mutations, visiblement insatisfait. Il passe un coup de fil pour appeler un ancien collègue. Sans succès. « Ça m’ennuie de n’avoir pas ce détail. Mais ça doit se situer après 1986 et avant 1989. C’est une suspension qui a brisé le bel élan de l’ascension du journal », indique le chroniqueur promu Dp.

Depuis sa nomination, son emploi du temps n’est plus le même. « Avant, je me réveillais entre 3 et 4h du matin pour lire et écrire. Aujourd’hui, je me consacre plutôt à lire et répondre aux courriers électroniques des lecteurs et des partenaires du journal. Le matin, je suis au bureau pour gérer les problèmes administratifs et encadrer la rédaction du journal », informe ce natif de Banyamgam (Grand Mifi). Exilé dans un village voisin par son géniteur dès l’âge de cinq ans, ce père de six enfants issus de deux mariages, n’a pas d’attache particulière avec le « village ». Zélé et enthousiaste comme un jeune premier, son esprit fourmille d’idées pour tenir la barque de Le Messager en équilibre. A 72 ans, n’est-il pas essoufflé ? « Coach » a un sourire en coin avant de lancer une citation de l’écrivain français Sertillanges : « la jeunesse n’est pas un âge, mais un climat de cœur ».

Eric Roland Kongou|Mardi 5 Octobre 2010| Mutations|


Enhanced by Zemanta

Related posts:

  1. Jean-Baptiste Beleoken : Ministre et transporteur J.B.A| 2/12/2009|Mutations L’hébergement sous le même toit de ses différentes...
  2. S.O.S. pour les Lions Indomptables* Par Jean-Baptiste Placca** Par lemessager | Mardi 2 mars 2010 | Le Messager...
  3. Le journal ‘’Le Messager’’ doit-il revisiter sa ligne éditoriale ? Une manœuvre de manipulation Par Didier Nganko C’est sous le prétexte de cette question que Charles Ndongo,...
  4. Le Messager orphelin face au devoir d’inventaire Par Charles Ndongo Ils ne peuvent pas attendre. Pas même que sèchent leurs...

Related posts brought to you by Yet Another Related Posts Plugin.

Comments are closed

Advertisement