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Lapiro de Mbanga : « Je suis un prisonnier politique »

Posted by Admin on Aug 10th, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Vendredi 6 août 2010 sur les antennes de la CRTV, notamment au journal télévisé de 20h30, le président de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (CNDHL) tenaient ces propos, en présence des membres de Amnesty international en séjour au Cameroun: «Il n’y a pas de prisonniers politiques au Cameroun». Propos aux forts relents de propagande que ne partage pas Lambo Sandjo Pierre Roger, plus connu sous le nom de Lapiro de Mbanga.

Dans un document en vingt sept points,  ce dernier est monté au créneau pour démontrer qu’il en est un. Dans ce document auquel Le Messager a pu accéder, Lapiro corrige la copie du président du CNDHL. Il y compte en outre ses tribulations, qui selon lui démontrent la main-mise du pouvoir politique sur ce qui lui arrive. «Dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 mars 2008, une vingtaine d’éléments du BIR sous la houlette du lieutenant Besse Besse sont arrivés à mon domicile armés de fusils avec infrarouge pour m’abattre, la lumière a été coupée dans la ville pour la circonstance afin qu’ils remplissent cette sale besogne». Et de poursuivre «au mois de mars 2009, le commissaire de sécurité publique de Mbanga Assoa Assoa Martien amène dans mon quartier l’inspecteur de police Victor Tchokzi qui sort son pistolet automatique qu’il braque sur moi, appuie sur la détente pour m’abattre, heureusement la balle ne part pas ». Saisies de ces situations, les autorités gardent jusqu’ici un silence qui apparaît coupable à ses yeux. «J’ai saisi le ministre de la Justice pour qu’il autorise le délégué régional de l’administration pénitentiaire afin que je puisse être assisté par ma famille. J’ai fait un pourvoi en cassation à la Cour suprême depuis le mois de juin 2009. J’ai introduit une demande de liberté provisoire à la Cour suprême depuis le mois de juillet 2009».

Dans ce combat, il salue néanmoins le concours de la société civile. «Plusieurs organisations non gouvernementales, le sénateur américain de l’Illinois, ont saisi le Premier ministre afin que je sois libéré. Le secrétaire général des Nations Unies a saisi le président national du RDPC à cet effet. Les musiciens du monde ont produit un disque pour exiger ma libération. Pius Njawe a exigé ma libération qu’il est mort sans l’obtenir »

Pour finir, celui qui se considère comme un prisonnier politique cite le sous-préfet (Kwenti Simon Ndo) et le maire de Mbanga, le procureur de la République du tribunal de grande instance du Moungo (Bifouna Ndongo), le président du tribunal de grande instance du Moungo (Ntyame Ntyame Michel), le juge d’instruction du tribunal de première instance de Mbanga, et bien d’autres personnes d’être à l’origine de ses malheurs.

Etame Kouoh|| Mardi 10 août 2010 | Le Messager|


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