Obsèques de Ndeh Ntumazah : Augustin Frédéric Kodock s’en prend à Atanga Nji

Écrit par Innocent B. Ngoumgang| 1er Avril 2010|

Le secrétaire général de l’Upc-K accuse le représentant du chef de l’Etat d’avoir ourdi un complot pour l’humilier à Bamenda. L’objet des obsèques officiels de Ndeh Ntumazah était d’humilier l’Upc, mais c’est le peuple camerounais qui a été officiellement et publiquement trahi». Le secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun,
Augustin Frédéric Kodock, n’est pas passé par quatre chemins pour dire toute sa colère au lendemain de l’inhumation de son camarade Winston Ndeh Ntumazah le week-end dernier à Bamenda. Devant la presse, il a tenu à marquer son indignation face à ce qu’il a qualifié de scandale. «Nous avons apprécié la décision du chef de l’Etat d’organiser des obsèques officielles à notre camarade Ndeh Ntumazah. Mais le fonctionnaire (Paul Atanga Nji, ndlr) qu’il a désigné, a choisi de donner la parole aux mécontents de l’Upc pour nous humilier » a tenu à indiquer le secrétaire général à la presse.

Samedi dernier à Bamenda, Augustin Frédéric Kodock n’a pas assisté à la mise en terre de Winston Ndeh Ntumazah à Ntumazah Hill par Ntarinkon à Bamenda. Après le culte au Palais des Congrès, il est immédiatement retourné à son hôtel. Le secrétaire général de l’Upc manifestait ainsi son mécontentement de n’avoir pas eu l’occasion de prendre la parole pour rendre hommage à Ndeh Ntumazah, président du comité directeur de sa tendance. C’est plutôt Basile Louka, secrétaire à l’organisation de l’Upc tendance Hogbe Nlend, qui a prononcé un témoignage pour le compte du parti des crabes.

L’occasion de ce point de presse a également servi à Augustin Frédéric Kodock à rendre hommage à ses anciens camarades aujourd’hui décédés. Mais il a davantage profité pour faire le procès du régime en place. De son bilan sur l’état actuel de la nation, il trouve que notre pays a marqué le pas sur place dans son développement. S’inquiétant au passage de l’absence de visibilité actuelle sur notre développement. « Oh Dieu ! étrange peine, ce pays n’a pas de chance » a-t-il conclu.