Police : Emmanuel Edou appelle à plus de professionnalisme ses collaborateurs du Sud

Paul Eboa 10/8/09 Cameroun Tribune

Emmanuel Edou a achevé hier par l’étape d’Ebolowa, la tournée des services de Police installés sur l’ensemble du territoire national.

Du 17 juillet au 7 octobre, Le délégué général à la Sûreté nationale, Emmanuel Edou, a touché du doigt les réalités de la police nationale à travers les unités de police installées dans les 10 régions du pays. A l’issue de ce périple, le patron de la police dégage lui-même le constat d’un calme relatif sur l’ensemble du pays. « Je n’ai pas perçu de menaces particulières sur les institutions de la République » a souligné le DGSN.

Le calme relatif ne devrait pas conduire les forces de police à dormir sur leurs lauriers. Et pour cause, la guerre contre les malfrats est loin d’être gagnée. Ceux-ci font montre d’audace dans les villes et dans les campagnes en multipliant des actes tels que : les trafics de toutes sortes, la contrebande, la pédophilie, le proxénétisme, la criminalité….Face à ce tableau peu reluisant, le DGSN demande aux forces de police de redoubler d’effort pour réduire la criminalité. « Je vous exhorte à faire preuve de professionnalisme, de probité et d’exemplarité. » Recommande le patron de la police aux uns et aux autres. Il attend des chefs de police d’être de modèles de professionnalisme et de reprendre en main les troupes placées sous leur commandement.

Le DGSN s’engage à sanctionner sans faiblesse tous les écarts de comportement et de récompenser les meilleurs policiers. Ceux-ci doivent se considérer comme étant au service du public et jamais le contraire. S’agissant particulièrement du cas de la région du Sud, le patron de la Police promet de trouver des solutions rapides aux difficultés matérielles des unités de police, notamment dans le cadre du budget d’investissement public de l’année 2010.

Il demande aux forces de police de la région de sécuriser les édifices publics, réduire le taux d’accidents, soigner les rapports avec les autorités administratives, judiciaires, ainsi qu’avec les populations pour recréer un sentiment permanent de sécurité et renforcer le partenariat police- population.