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Foumbot : La fille d’Ernest Ouandié a disparu

Posted by Admin on Oct 29th, 2009 and filed under Régions. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Michel Ferdinand, à Foumbot |29/10/09 |Mutations

Partie très tôt de la maison mardi dernier, l’hypothèse d’un suicide prospère.

Le visage de Dr Jacques Djoko Tamnou, pharmacien biologiste et époux de Ernestine Ouandié, laisse transparaître la douleur d’un chef de famille. Le promoteur de la pharmacie ‘‘Le Grenier de la République’’ à Foumbot ne veut même pas évoquer le sujet. Il ne veut point parler de la disparition de son épouse, Ernestine Ouandié, survenue dans la matinée du 27 octobre dernier dans la même ville. Celle qui est actuellement recherchée fait partie de la progéniture de Ernest Ouandié, vice-président de l’Union des populations du Cameroun (Upc), fusillé à mort le 15 janvier 1971 à Bafoussam pour son combat contre le colonialisme et le néocolonialisme.

Le pharmacien affiche une mine grave, avant de se renseigner sur l’identité de son interlocuteur. À la véranda d’une villa située à l’arrière plan de la prison de production à Foumbot. M. Djoko a à ses côtés un garçon, visiblement son fils. Son téléphone portable sonne. La conversation qui ne dure pas longtemps tourne autour de cette disparition. «Je ne sais pas ce que je peux vous dire maintenant. Je ne peux rien vous dire actuellement», réagit Dr Djoko. Il revient sur ses pas : «Ce que je sais, c’est que ma femme est sortie très tôt hier [27 octobre 2009]. On a retrouvé le véhicule vers le pont sur le Noun. Certains ont même dit qu’elle a plongé dans le Noun avec cette voiture, c’est faux», précise-t-il dans une voix enrouée. On sent qu’il fait des efforts : «Dans trois ou quatre jours, je pourrai vous répondre. J’ai l’espoir qu’elle va nous rejoindre». L’échange ne peut pas continuer. Rien n’a filtré de l’âge, encore moins du climat ayant régné dans le foyer conjugal ces derniers temps.

Traces
Reste que, d’après des sources au service régional de la communication de l’Ouest où elle sert comme chef du bureau des reportages, Ernestine Ouandié a la quarantaine entamée. «Elle m’a souvent dit qu’elle souffre de dépressions nerveuses. Et qu’elle va de temps en temps au Ghana, où réside sa famille maternelle, se faire soigner. Je pense qu’elle est même née là-bas», témoigne un collègue de service. Que s’est-il donc passé mardi dernier. Selon des recoupements concordants, Ernestine Ouandié a abandonné sa famille en plein sommeil. Elle aurait pris le volant de sa voiture de marque Toyota Corolla, cinq places, en direction des alentours du fleuve Noun, servant de limite entre les villes de Bafoussam et Foumbot.
C’est au niveau de l’ancien pont sur le Noun qu’on a perdu toutes ses traces : «Quand nous sommes arrivés vers 6h, mardi dernier, nous avons retrouvé un véhicule qui s’est garé non loin du pont. Il y avait aussi une paire de babouche de couleur bleue à côté.

Nous avons pensé que la personne est allée faire des sacrifices, parce qu’on en fait régulièrement ici», témoigne un ‘‘chargeur’’ de véhicule. Il le dit en montrant une torche en métal déposée sur les garde-fous dudit pont. Autant d’indices qui laissent croire que Ernestine Ouandié se serait suicidée en plongeant dans le Noun. Entre le pont et les eaux du fleuve, il y a une hauteur de près de douze mètres. Il y a également sous le pont, des vagues qui peuvent entrainer un être humain. Depuis lors, la brigade de gendarmerie de Foumbot a ouvert des enquêtes pour voir un peu plus clair dans cette affaire. En attendant d’être fixé sur le sort de Ernestine Ouandié, le son véhicule, de couleur grise, a été déplacé pour la cour de la brigade. La disparue porte la double casquette de journaliste assistante principale et de membre du Comité national des droits de l’homme et des libertés, depuis quelques années.

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