Incendie : Six maisons rasées par le feu à Bonadibong

Une bougie restée allumée, suivie de l’explosion d’une bouteille de gaz, à l’origine de ce drame survenu samedi dernier à Douala.

incendie a Douala - Archives

Une épaisse fumée a envahi l’atmosphère à Bonadibong, un quartier de la capitale économique, samedi dernier, 9 octobre, aux alentours de 20 heures. Au lieu-dit ancien Nobra, non loin de l’agence de voyage Pola express, la panique s’est installée et les cris se faisaient entendre. La chaussée est noire de monde. L’intensité des flammes passe les maisons en revue. Les victimes, impuissantes, n’ont plus que leur voix pour crier à l’aide. «C’est une bougie laissée allumée qui est à l’origine de cet incendie. Une voisine a laissé la bougie allumée au salon, il n’y avait aucune panne d’électricité. La bougie est tombée et le feu s’est propagé à grande vitesse», témoigne Serge Mboule, une victime. Ces six constructions consumées par le feu étaient construites en planches. Ce qui a favorisé la propagation rapide du feu d’un domicile à l’autre. «Le feu a rencontré une bouteille de gaz qui a explosé. Dès cet instant, nous n’avons plus rien maitrisé. Nous avons tout perdu», poursuit Serges Mboulè. Le cyber café Mat@ net, s’est déconnecté en une fraction de minute. Aidée des clients, la gérante a pu sécuriser certains ordinateurs.

Meubles, appareils électroménagers, matelas, vont se retrouver sur la chaussée. L’arrivée des forces de maintien l’ordre va permettre de mettre la main sur certains pilleurs qui avaient déjà eu le temps d’emporter certains objets. Une ceinture de sécurité sera érigée par les policiers du Groupement mobil d’intervention du commissariat central n°1 de Bonanjo, et du 6ème arrondissement. Deux camions des éléments du Corps national des sapeurs pompiers de Ngodi, l’un posté vers l’ancien cinéma le Berlitz, et l’autre du côté de l’ancienne Nobra, se chargeront de maîtriser les flammes. Bilan : cinq habitations et une tapisserie ont été réduites en cendres.

La nommée Gadige, mise en cause dans cette affaire, est portée disparue. Des témoins qui voulaient en découdre avec cette dernière, révèlent qu’il n’y avait pas délestage dans la zone. Une enquête diligentée par le commissariat central n°1 de Bonanjo, va permettre d’apporter plus d’éléments. A vue d’œil, les pertes matérielles sont énormes, même si aucun chiffre n’a pu être avancé par les victimes.

Aristide Ekambi |11 Octobre 2010| Mutations|