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Jean Manga Onguéné, directeur technique national de football du Cameroun « J’ai pris un gros risque »

Posted by Admin on Sep 13th, 2010 and filed under Featured, Mondial 2010, Sports. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

Quelques jours après l’incroyable feuilleton de la nomination et de l’installation de Jean Manga Onguéné au poste de directeur technique national de football du Cameron, c’est un homme calme et posé, comme à son habitude, que nous avons rencontré à sa résidence de la Cité Verte à Yaoundé.

Même s’il ne le dit pas, on voit sur le visage de l’ancien capitaine des Lions Indomptables, cette inquiétude qui anime quelqu’un qui vient d’opérer un saut dans l’inconnu. Son inquiétude est d’autant plus grande que ses proches et ses amis se demandent ce que, diable, cet homme plutôt sans histoire est allé chercher dans le football camerounais, que l’on écrit comme un panier à crabes.

Mais lui, Manga Onguéné, qui bénéficia d’une bourse de l’Etat camerounais pour aller étudier en France dans le prestigieux Institut national des sports et de l’éducation physique de Paris, s’est engagé pour son pays par « reconnaissance », par « patriotisme ». Le risque est énorme, mais il reste optimiste.

Humble, Jean Manga Onguéné reconnait qu’il revient de loin. Une enfance difficile, une brillante carrière de footballeur stoppée à six jours de la Coupe du Monde 82 en Espagne en raison d’une rupture des ligaments latéraux internes. Autant d’épreuves difficiles et douloureuses qui ont façonné chez le ballon d’or africain (1980) une sensibilité déconcertante. Lorsqu’il les évoque, des larmes dégoulinent sur son visage d’éternel jeune homme, à 63 ans…
Entretien avec le directeur technique national de football du Cameroun.

J-B. T.

Comment vous sentez-vous, quelques jours après votre installation comme directeur technique nationale ?
Je me sens responsable d’une lourde charge qui m’attend, ainsi que mes collaborateurs. Nous sommes, pour le moment, en train de faire l’état des lieux. Il faut absolument commencer par là, pour savoir ce qui existe et qu’est ce qui manque. C’est seulement après cela que nous allons réfléchir pour y apporter des solutions.

Comment travaillez-vous en ce moment, alors que vous êtes à la rue, sans bureau ?
Nous nous retrouvons, pour le moment, à la Fédération, pour travailler. Nous avons une salle où nous nous retrouvons pour travailler un peu. C’est vrai que je suis encore partagé entre la Fifa et la Fécafoot, dans la mesure où il y a eu une entente qui me permet de continuer à la Fifa jusqu’à la fin de mon contrat en décembre. Donc, je travaille concomitamment avec la Fécafoot et la Fifa, pour pouvoir répondre à toutes ces obligations.

Votre installation a été un véritable feuilleton et on vous a vu très hésitant. Qu’est ce qui faisait problème ?
Ce n’était pas un feuilleton en tant que tel. Il manquait juste quelques détails, qui restaient à être réglés entre le Cameroun et la Fifa. Cela a été fait. C’est aussi simple que cela.

C’est quand même incroyable qu’on annonce, tambour battant, la cérémonie de votre installation, alors que les clauses du contrat n’ont pas été discutées. Si ce n‘est pas du mépris pour vous, c’est au moins de l’improvisation…
J’ai pris tout ça très sportivement. Ce n’est pas le manque de respect ou un quelconque mépris pour ma personne. Non, je ne pense pas. C’est juste des petits détails qui ont échappé aux gens. Je pense que tous ces détails ont été réglés et c’est bon pour tout le monde.

Ceux qui vous connaissent se demandent ce que vous êtes venus faire dans la gadoue du football camerounais et si vous allez pouvoir vous en sortir…
C’est vrai que j’ai réfléchi plus d’une fois, et plus d’une fois, je me suis demandé si je devais m’engager de façon définitive. Finalement, il y a eu beaucoup d’enjeux et c’est un challenge. La demande était forte et j’ai pris la décision d’accepter. J’ai reçu toutes les promesses qu’on mettrait le paquet pour que ma mission soit menée à bien.

Vous parlez des enjeux. Lesquels ?
Ce sont des enjeux footballistiques. Il est question d’organiser notre football, afin qu’il retrouve son aura d’antan. On vient de connaître un échec à la Coupe du Monde et il est question que cela ne soit qu’un coup passager. Il ne faut pas que ça perdure. Le ministère des Sport et la Fécafoot ont mis la direction technique nationale sur pied pour apporter des solutions aux problèmes qui se posent au football camerounais.

En quelques mots, qu’est ce qu’un Dtn ?
C’est le Dtn qui détermine la politique du football dans un pays. La direction technique nationale, c’est un travail de réflexion permanente. Le Dtn réfléchit sur le développement du football, sur son efficacité, etc. Sans une base solide au niveau de l’organisation des activités du football, tout est voué à l’échec. On aura toujours des générations spontanées qui disparaissent aussitôt. Et une fois qu’une est sortie, il faut du temps pour avoir une autre génération spontanée.

Avez-vous eu des garanties claires que vous aurez les mains libres ?
Ce qui est vrai, c’est que je devrai expliquer ce que j’ai à faire. Chaque œuvre, chaque action doit être expliquée à la hiérarchie, c’est-à-dire, le ministère des Sports et la Fédération, de manière à ce que nous puissions avoir un aval. Cela évitera des errements à quelque niveau que ce soit. Nous concevons, mais nous laissons le soin à la hiérarchie d’apprécier, surtout que c’est elle qui dégage les moyens.

Avez-vous déjà identifié les problèmes qui se posent au football camerounais ?
Je ne peux pas seul identifier les problèmes du football camerounais. Le football camerounais, quoi qu’on dise, a une base. Il y avait une direction du développement du football à la Fécafoot, qui a fait du bon travail. Il y avait déjà une direction technique avant. Il y a aussi plusieurs commissions à la Fécafoot qui ont fait du bon travail. On ne va pas foncer tête baissée. On va discuter avec les présidents des commissions et tout le monde, de façon à ce qu’on soit imprégné de ce qui a été fait, et nous verrons par la suite ce qui reste à faire. On ne va pas se lancer comme ça et dire qu’on vient tout changer, parce qu’il n’y avait absolument rien. Non, ce n’est pas vrai. Sinon, comment fonctionne le football à ce jour ? Il existe des sélections nationales de football des jeunes, le football féminin, le football plage, etc. C’est quand nous aurons une vision globale de tout cela que nous allons bâtir un plan d’action qui nous permettra d’apporter un plus à ce qui a déjà été fait.

Quand vous lisez les textes qui organisent la Dtn, êtes-vous satisfaits ?
Oui, je suis satisfait. Et je me rends compte que le travail est immense. Il faut rentrer dans les écoles, organiser le football au niveau de la base, dans les écoles et même dans les rues. Tout ça est immense. On ne va pas tout faire en un jour. Cela prendra du temps. Il ne faut pas croire que tout sera fait en même temps. Il faut faire une évaluation, déterminer les priorités et y aller par étapes, de manière à ce que tout soit bien fait.

Beaucoup pensent qu’on vous a confié une direction technique nationale vidée de sa substance, parce qu’il est précisé que vous n’avez aucun droit de regard sur l’équipe nationale fanion. Qu’est ce que vous en pensez?
C’est une question qui revient chaque fois. Je pense que l’équipe nationale n’est pas notre préoccupation première. La direction technique nationale, honnêtement, est là pour développer le football dans toutes ses composantes. A la limite, nous pourrons faire des propositions par rapport à notre vision. L’équipe nationale fanion a un statut un peu à part. Les résultats dépendent d’un seul individu, l’entraîneur sélectionneur national et ses adjoints. Nous n’avons pas à partager les victoires ou les échecs avec l’entraîneur national. Cependant, nous sommes les ouvriers du sélectionneur national, parce que c’est nous qui préparons à la base ceux des jeunes qu’il devra utiliser plus tard. C’est d’une importance capitale et quel que soi le cas, il faut qu’il y ait une connexion entre le sélectionneur national et nous. Puisque c’est lui qui va bénéficier de tout ce qui va se passer au niveau de la formation et du développement du football, d’une manière générale. Il faut absolument une connexion entre la Dtn et le sélectionneur national, sans que cette connexion ne soit une obligation. Les résultats lui incombent.

Comment avez-vous vécu la Coupe du Monde désastreuse à laquelle nous sortons en Afrique du Sud ?
Je pense qu’il y a des mauvais résultats qui peuvent apporter de bons résultats par la suite. C’est une situation qui est ponctuelle et il ne faut pas la dramatiser. Nous avons rarement vécu cette situation et rien ne dit que nous sommes à l’abri de ce genre de situation. L’essentiel, aujourd’hui, c’est de s’atteler à trouver des solutions, et je pense que c’est pour cela que la Dtn a vu le jour ; question de commencer à résoudre ces problèmes au niveau le plus bas. Notre sélection nationale a connu des problèmes. Beaucoup de grands pays du football ont connu également ces problèmes à un moment donné. Si vous vous en souvenez, la Guinée, pendant longtemps, a été un grand pays de football. Aujourd’hui elle a chuté. La Guinée a pratiquement disparu. On se souvient de l’époque de Hafia de Conakry, du Silli national qui remportait tout. Nous avons connu le Ghana qui, jusqu’en 1972, a eu de grands résultats, mais qui a sombré. Le Ghana a pris des mesures, et après plus de 10 ans de passage à vide, il est en train de revenir au devant de la scène. On peut aussi citer le Congo Kinshasa. Tout le monde sait ce que le Congo a été pendant longtemps, avant de sombrer. Donc, au Cameroun, il faut prendre des mesures pour stopper l’hémorragie et je pense que c’est ce que le ministère des Sports et la Fédération sont en train de faire à travers la mise en place d’une Dtn qui doit réfléchir pour éviter que nous arrivions là où sont arrivés les autres.

Nos joueurs, pendant la dernière Coupe du Monde, avaient le niveau ou pas ?
Une compétition de haut niveau, ce n’est pas seulement les joueurs, c’est aussi la préparation. Est-ce que la préparation a été bien menée ? Pour la sélection des joueurs, c’est la responsabilité de l’entraîneur qui choisit les joueurs, en fonction des besoins qui sont les siens. Il a des besoins spécifiques selon son système de jeu. Le football, aujourd’hui, pour le jouer, il faut réunir toutes les conditions. Est-ce que notre préparation a été à la hauteur d’une Coupe du Monde ? C’est une question qu’il faut se poser. C’est difficile pour nous d’y répondre, parce que nous n’étions pas à côté de cette équipe. Ce que tout le monde sait, c’est que nous nous sommes qualifiés très difficilement. Il fallait une bonne préparation et une bonne harmonie. Et c’est cela qui a souvent fait notre force. J’ai été entraîneur de cette équipe pendant 13 ans et la plupart de ces joueurs me connaissent un peu. Il a manqué de l’harmonie dans cette équipe à la Coupe du Monde, au-delà des problèmes techniques. Il faut remettre de l’ordre là-dedans, remettre de la solidarité. Nous avons joué contre des équipes plus fortes, mais notre harmonie et notre solidarité nous ont toujours permis de nous tirer d’affaire.

Au-delà des Lions, qui ont toujours été l’arbre qui cache la forêt, il y a que le football local des clubs se porte mal. Les équipes camerounaises sont absentes sur la scène continentale, le spectacle est de plus en plus mièvre, les stades se vident….
C’est tout à fait juste. Les supporters désertent les stades, le spectacle n’attire plus grand monde. Vous savez, les spectateurs, quand ils paient pour aller au stade, c’est pour voir un beau spectacle. Mais s’ils se rendent compte que le spectacle n’est pas bon, ils restent chez eux regarder la télé. Je pense que la Fédération est en train de prendre des mesures pour remédier à cela. La Fifa a proposé des réformes au niveau des compétitions locales. Le Cameroun par exemple est parti de 18 clubs, en première division, à 14 clubs. C’est pour que les meilleurs joueurs se retrouvent dans peu de clubs. Plutôt que d’avoir plein de clubs et des joueurs éparpillés qui ne peuvent pas servir du beau spectacle, il faut regrouper et concentrer les meilleurs. Il faut un peu de temps pour encore mieux organiser tout ça et réfléchir pour savoir comment faire pour ramener les gens dans les stades. De toutes les façons, dès qu’ils seront au courant que le spectacle est bon, ils reviendront.

Vous avez été un excellent football, ballon d’or africain, capitaine des Lions, etc. Quelle est votre plus grande fierté de footballeur ?
Je pense que c’est mon club, Canon de Yaoundé et l’équipe nationale. Avec mon club, j’ai gagné plus de cinq trophées continentaux, ce qu’on appelle aujourd’hui la Champions League. Plusieurs trophées nationaux. Champion du Cameroun, je ne sais pas combien de fois, vainqueur de la Coupe du Cameroun à plusieurs reprises, etc. Il y a eu des années où nous avons tout gagné. Nous étions vraiment les meilleurs en Afrique. C‘est des moments inoubliables. Il y a eu aussi le ballon d’or africain que j’ai eu, celui de l’union des journalistes africains et celui de France football que j’ai eu la même année. Ce sont des moments extraordinaires. Tout ce qui me manquait, c’était la phase finale de la Coupe du Monde, que je rate à six jours de la Coupe du Monde Espagne 1982, alors que j’étais le capitaine de cette équipe. C’est mon plus gros malheur.

Qu’est ce qui s’était passé ?
Lors d’un match de préparation en Allemagne, pendant les arrêts de jeu, un tacle malheureux par derrière d’un défenseur m’a arraché les ligaments latéraux internes et m’a définitivement éloigné des terrains. C’était à six jours de la Coupe du Monde. J’ai pu me rattraper en participant à trois phases finales de Coupe du Monde, comme entraîneur. Et après, je suis entré à la Fifa.

Finalement, vous avez eu un parcours extraordinaire. D’abord une carrière de footballeur exceptionnel, puis entraîneur des Lions pendant plus de 10 ans, vous entrez ensuite à la Fifa et, maintenant, vous revenez dans votre pays occuper les fonctions de Dtn. Est-ce que vous aviez planifié votre carrière comme ça ?

Je pense qu’il faut être réaliste dans la vie. J’ai un passé très délicat… mon enfance… j’ai… (Il pleure. Prend un peu de temps avant de poursuivre). J’ai eu une enfance très difficile. J’ai traversé beaucoup d’étapes difficiles. A 12 ans, je faisais déjà des travaux difficiles. Plus tard, je suis entré au collège St Michel à Douala. Faute de moyens, j’ai arrêté. Je suis entré au ministère de la Jeunesse et des Sports comme agent, chauffeur. Après tout ça, j’ai obtenu une bourse qui m’a fait entrer à l’Insep en France et, à partir de là, tout est allé très vite. Je suis revenu au Cameroun et j’ai participé comme entraîneur à la préparation de la Coupe du Monde 90. Entre temps, la Fifa m’avait déjà coopté comme instructeur. 10 ans plus tard, la Fifa m’a nommé responsable du bureau de développement en Afrique centrale. En ce moment, je gère 13 pays : toute l’Afrique centrale et quatre pays de l’Afrique de l’Ouest. C’est depuis pratiquement 10 ans que je mène ce travail pour le Fifa. Donc, comme vous le dites, c’est un parcours que j’ai mené de là où je suis parti jusqu’au niveau où je me trouve aujourd’hui. Je n’ai jamais brûlé les étapes.

Concrètement, qu’est ce que vous faites pour la Fifa dans les 13 pays dont vous avez la charge ?
La Fifa met énormément de moyens dans les programmes de développement. L’Afrique en est la principale bénéficiaire. La plupart des programmes de développement sont réalisés en Afrique. Le dernier programme, est « Gagner en Afrique avec l’Afrique ». Ce programme permet de réaliser des terrains de football en gazon artificiel ; il fournit des équipements aux équipes d’élite, participe à la formation des arbitres, des administrateurs du football, des entraîneurs, la réforme des compétitions, etc. La Fifa réalise même des centres techniques, comme celui qui est construit au Cameroun à Yaoundé au quartier Odza. Il y a également des sièges des fédérations. La Fécafoot a été cooptée pour bénéficier d’un siège construit par les fonds de la Fifa. Nous attendons que la Fédération produise les plans et les devis pour que ce projet soit réalisé. Ce sont des projets qui sont financés à hauteur de 400 000 dollars (environ 200 millions Fcfa). Si la Fécafoot veut faire quelque chose de plus costaud, c’est à elle de trouver un supplément de fonds. Mais l’initiative vient de la Fifa. Mon rôle est donc de superviser toutes ces actions de la Fifa sur le terrain, en Afrique centrale.

Et vous avez laissé tout ça pour rentrer travailler pour votre pays. Un gros risque non ?

C’est vrai que c’est un gros risque. J’ai longuement réfléchi et ça n’a pas été facile du tout. Je dois avouer que ma réponse à cette sollicitation vient de ce que j’ai voulu rendre au Cameroun ce qu’il m’a donné. J’ai bénéficié d’une bourse de ce pays, exceptionnellement donnée par le chef de l’Etat et qui m’a amené en France à l’Institut national des sports et de l’éducation physique de Paris, où j’ai passé quand même quatre ans pour un diplôme de conseiller sportif, option football. C’est ma sortie de cette école qui m’a ouvert toutes les portes, y compris celle de la Fifa. Je pense que si je n’avais pas eu cette bourse, je n’aurais pas connu tout ce que j’ai connu. D’abord, comme entraîneur pendant 13 ans, puis comme instructeur Fifa et responsable du bureau régional Afrique centrale. Lorsque mon pays me demande de venir, c’est difficile de refuser. Ça n’a pas été facile du tout. Vraiment pas ! J’en ai discuté avec tout le monde, y compris mon épouse. J’ai une grande famille dont je m’occupe. J’ai recueilli des conseils à gauche et à droite et, à la fin, on se rend compte que c’est quand même son pays et il faut essayer de donner ce qu’on peut à son pays. C’est vrai qu’il y a aussi le risque que l’on ne puisse plus s’occuper convenablement de sa famille, au cas où on couperait tout. Mais j’ai été mis en confiance par les autorités qui m’ont sollicité. Même mon employeur, la Fifa, m’a demandé de bien réfléchir, de prendre des garanties. Elle s’est assuré que ça marcherait et je pense que je fais confiance au Cameroun.

Lorsqu’on vous regarde, on a presqu’envie de vous demander d’aller recommencer à jouer pour Canon, tellement vous paraissez jeune et en forme. Quel est votre secret ?

Il y a des interdits. Il faut s’interdire un certain nombre de choses qui amènent à vieillir très vite. Il faut s’imposer une hygiène de vie. Je m’arrange à être correct. J’évite de me fâcher contre les gens, quand bien même j’aurais été offensé. Je garde toujours mon calme. Sans oublier le sport que je pratique régulièrement. J’ai toute une salle de gym ici.

Propos recueillis par
Jean-Bruno Tagne et Anne-Mireille Nzouankeu|Lundi, 13 Septembre 2010|Le Jour|


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