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Guinée: Revue de la Presse Marocaine sur Dadis Camara

Posted by Admin on Dec 4th, 2009 and filed under Afrique, Uncategorized. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

cameroonewebnews.com| 12/4/09 |

Camara humanitairement reçu au Maroc

Par MAP |Le matin.ma | 12/4/09

Le Maroc recevra le Capitaine Moussa Dadis Camara, Président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) de la République de Guinée «pour des considérations strictement humanitaires, afin de lui prodiguer les soins nécessaires en milieu hospitalier marocain».
Un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération transmis vendredi à l’agence MAP, précise que «le Royaume du Maroc vient d’apprendre que le Capitaine Moussa Dadis Camara aurait pris, sans consultations préalables, un avion mis à sa disposition par le Président du Burkina Faso, S.E Blaise Compaore, pour se rendre au Maroc, accompagné d’un médecin sénégalais, pour une prise en charge hospitalière et des examens médicaux, à la suite de sa blessure par balles, hier, à Conakry».

«Face à cette évolution, et pour des considérations strictement humanitaires», ajoute le communiqué, «le Maroc recevra le Président Dadis Camara, afin de lui prodiguer les soins nécessaires en milieu hospitalier
marocain».

aufait.com | 4/12/09

Maroc/Guinée: Moussa Dadis Camara admis à l’hôpital militaire de Rabat

Le chef de la junte en Guinée Moussa Dadis Camara, qui a survécu jeudi à une tentative de meurtre par son aide de camp, a été admis vendredi après-midi à l’hôpital militaire de Rabat peu après son arrivée au Maroc, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon ces sources, Moussa Dadis Camaras “est hospitalisé dans la clinique royale de l’hôpital militaire Mohammed V”, l’un des meilleurs hôpitaux du royaume.

Au moment de son admission, Moussa Dadis Camaras était “conscient”, a précisé à l’AFP une source informée.

Selon une source militaire à Conakry, le lieutenant Aboubacar Sidiki Diakité dit Tumbal, aide de camp, “a tiré” sur le chef de la junte au pouvoir en Guinée et l’a blessé “à la tête”.

L’avion transportant le chef de la junte en Guinée avait atterri vendredi après-midi à l’aéroport de Rabat-Salé, selon l’agence (officielle) marocaine MAP.

Le ministère marocain des Affaires étrangères avait un peu plus tôt indiqué dans un communiqué que, “pour des considérations strictement humanitaires, le Maroc recevra le président Dadis Camara, afin de lui prodiguer les soins nécessaires en milieu hospitalier marocain”.

aufait.com | 4/12/2009

Moussa Dadis Camara, “petit capitaine” convaincu d’être choisi “par Dieu”

Le chef de la junte guinéenne, Moussa Dadis Camara, que son aide de camp a tenté de tuer jeudi, se présente depuis le putsch de 2008 comme le seul capable de dominer une armée “incontrôlable”, lui “le petit capitaine” convaincu que Dieu l’a “choisi” pour diriger le pays.

Mince et de petite taille, invariablement coiffé d’un béret rouge, “Dadis” vit et travaille en permanence dans le camp militaire Alpha Yaya Diallo de Conakry, au milieu de très nombreux portraits de lui-même.

“Candidat à la présidentielle? Non! L’ambition du pouvoir ne m’a jamais animé”, assurait fin décembre 2008 cet officier de 44 ans, propulsé à la tête de l’Etat juste après la mort du dictateur Lansana Conté (1984-2008).

Mais il semblait déjà grisé par son rôle de “petit capitaine devenu président par le biais du destin”, “choisi par Dieu qui détient le pouvoir et le donne à qui il veut”, selon ses mots. Et en avril 2009, il assurait déjà que personne ne pourrait l’empêcher de se présenter à la présidentielle.

La plupart des Guinéens n’ont découvert que le 23 décembre 2008 cet officier inconnu, aux yeux toujours brillants. A la radio, il annonce alors la prise du pouvoir par l’armée, sans effusion de sang. Le lendemain, les putschistes en font leur numéro 1.

Devenu soldat en 1990, il a fait carrière à l’intendance, jusqu’au poste de directeur général des hydrocarbures des armées. Il a aussi été l’un des meneurs des mutineries meurtrières de 2007, même s’il assure avoir toujours été “celui qui calmait la troupe”.

Lui-même valorise beaucoup ses formations de parachutiste commando et d’officier en Allemagne, mais n’a jamais appartenu à une unité opérationnelle.

Dans un premier temps, une large partie des Guinéens est convaincue par ses discours résolus contre “la corruption généralisée”. “Le plus important est l’aspiration du bas peuple de Guinée, pas de ceux qui mènent une vie ostentatoire dans la richesse”, répète-t-il, en se présentant comme un enfant d’une “famille pauvre” de la région de Nzérékoré (1.000 km de Conakry), “né dans une case”, qui a “marché pour aller à l’école”.

Ses apparitions à la télévision, rebaptisées le “Dadis Show”, fascinent aussi: il attaque en direct des militaires accusés d’avoir trempé dans le trafic de cocaïne, tels les fils du défunt président Conté.

Tour à tour blagueur et colérique, il tient des discours exaltés et confus.

Et l’inquiétude s’installe face à une “dérive dictatoriale” dénoncée par les ONG. De hauts responsables de l’armée et des civils sont envoyés directement en prison sans passer par la case justice et exposés au risque de torture.

Le 28 septembre, le massacre perpétré par l’armée à Conakry marque une rupture terrible: au moins 150 opposants sont tués, selon l’ONU, des chefs de partis roués de coups, des dizaines de femmes violées par des soldats.

Après le bain de sang, Dadis continue pourtant de soutenir son “armée”, dont il dit qu’elle est “incontrôlable” mais qu’elle a “du sentiment et du respect” pour lui. Il nourrit, en revanche, une haine manifeste à l’égard des leaders de l’opposition, accusés d’avoir provoqué le carnage pour “ternir son image”.

Son narcissisme de “père de la nation” a empiré. Le “président Dadis” fait souvent, à la troisième personne, son propre éloge de “révolutionnaire progressiste” et “patriote intègre”.

“Dadis est mentalement malade”, avancent des opposants civils et militaires. Il présente des signes d’”instabilité mentale”, a assuré en novembre la présidente de l’ONG International Crisis Group, Louise Harbour.

aufait.com| 4/12/2009

Guinée: l’aide de camp de Camara “n’a pas été arrêté”

Aboubacar Sidiki Diakité dit "Toumba" le 2 Octobre 2009 à Conakry

Aboubacar Sidiki Diakité dit "Toumba" le 2 Octobre 2009 à Conakry

Le lieutenant guinéen Aboubacar Sidiki Diakité dit “Toumba”, accusé d’avoir tenté de tuer jeudi soir le chef de la junte Moussa Dadis Camara dont il était l’aide de camp, n’a “pas été arrêté”, ont affirmé vendredi matin à l’AFP des membres de son entourage.

“Il n’a pas été arrêté, il est dans un endroit sûr”, a déclaré une source civile, dont les propos ont été confirmés par une source militaire.

Jeudi soir, à la radio nationale, le ministre guinéen Moussa Tiegboro Camara avait annoncé l’arrestation du lieutenant Aboubacar Diakhité. Puis le porte-parole du chef de la junte, Idrissa Cherif, avait déclaré: “Son ex-aide de camp, Toumba Diakité, a voulu attenter à la vie du chef de l’Etat, mais dieu merci, le président se porte bien”.

M. Chérif, ne s’exprimant pas clairement au sujet de l’interpellation de Toumba, avait assuré qu’il avait été “localisé”, laissant alors entendre qu’il avait été arrêté.

aufait.com | 4/12/2009

Guinée: le chef de la junte, évacué au Maroc, dans un état “difficile”

Le chef de la junte en Guinée, Moussa Dadis Camara, qui a survécu jeudi à une tentative d’assassinat par son aide de camp, a été hospitalisé vendredi au Maroc, son état étant “difficile mais pas désespéré” selon le président burkinabè.

Il “est hospitalisé dans la clinique royale de l’hôpital militaire Mohammed V”, l’un des meilleurs hôpitaux du royaume marocain. Au moment de son admission, Moussa Dadis Camara était “conscient”, a précisé à l’AFP une source informée.

“Actuellement, nous sommes bien sûr +accrochés+ à l’évolution de la santé du président Dadis pour mieux organiser l’avenir” de la Guinée, a déclaré à Ouagadougou le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise guinéenne.

“Ce que nous avons eu comme information il y a de cela une heure par son médecin personnel, c’est que Dadis est dans une situation qui est difficile certes mais qui n’est pas désespérée”, a-t-il ajouté à Ouagadougou en milieu d’après-midi.

“Je crois qu’il va subir probablement une opération parce qu’il a reçu effectivement des balles et cela nécessite des opérations”, a ajouté le chef de l’Etat burkinabè. A la question de savoir si le capitaine Camara était conscient, il a répondu par l’affirmative.

Un peu plus tôt dans la journée, un responsable sénégalais avait évoqué “une blessure assez profonde” et un militaire burkinabè “des éclats de balles dans la tête”.

Depuis la tentative d’assassinat, le chef de la junte porté au pouvoir par un coup d’Etat le 23 août 2008 n’est pas apparu en public. Il n’a prononcé aucun discours ni donné d’interview.

A Rabat, le ministère des Affaires étrangères s’était montré assez sec dans un communiqué publié à la mi-journée: “Le royaume du Maroc vient d’apprendre que le capitaine (…) Camara aurait pris, sans consultations préalables, un avion mis à sa disposition par le président du Burkina Faso (…) pour se rendre au Maroc, accompagné d’un médecin sénégalais”.

“Pour des considérations strictement humanitaires”, conclut le texte, “le Maroc recevra le président Dadis Camara, afin de lui prodiguer les soins nécessaires en milieu hospitalier marocain”.

Par ailleurs, l’aide de camp et chef de la garde présidentielle, le lieutenant Aboubacar Sidiki Diakité, dit Toumba, était retranché dans un lieu inconnu. Un ministre a admis vendredi que ce militaire n’avait pas “encore été arrêté”, contrairement aux premières indications officielles.

Selon plusieurs témoignages recueillis vendredi par l’AFP, l’aide de camp venait d’apprendre jeudi que le chef de la junte avait rejeté sur lui la responsabilité du massacre de plus de 150 opposants (selon l’ONU) le 28 septembre avant de tenter de le tuer.

De nombreux témoins ont désigné “Toumba” comme un meneur de cette répression unanimement condamnée par la communauté internationale.

“Il y a eu une discussion entre le président et Toumba pour +l’affaire+ (le massacre) du 28 (septembre), le président a voulu le dénoncer en disant qu’il est l’acteur principal (des violences) et Toumba a tiré sur lui” et l’a blessé “à la tête”, a précisé à l’AFP un garde du lieutenant Diakité.

La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) s’est dite vendredi “gravement préoccupée” par la situation en Guinée. Air France a de son côté reporté à samedi son vol Paris-Conakry qui devait partir vendredi à 13H35 (12H35 GMT) pour la capitale guinéenne.

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