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Neuf personnes travaillant dans des postes d’identification sont détenues depuis quelques temps à la prison centrale de Kondengui.
Le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn) vient de taper un grand coup de pied dans la fourmilière des réseaux mafieux de trafic de cartes nationales d’identité, de cartes de résident et de permis de séjour. Martin Mbarga Nguelé a en effet mis aux arrêts neuf personnes travaillant à divers niveaux de responsabilité au sein des postes d’identification ouverts dans divers commissariats de police à travers le pays. Tous ont été écroués à prison centrale de Kondengui. Parmi les personnes interpellées, figurent deux officiers de police. Il s’agit du nommé Ewane, ex-chef de poste d’identification à Malentouen et d’un certain Tsanga en service à la direction des ressources humaines, service des pensions et requêtes. Mais aussi du Gardien de la paix, Kwengang, un ambulant qui avait servi comme garde du corps de l’ex délégué Minlo Medjo. Au rang des personnels civils interpellés figure le nommé Nanga, employé au centre de production de la carte nationale d’identité à Elig-Essono, un démembrement du Français Thales, délocalisé au Cameroun, dans le cadre d’un partenariat. La vague d’arrestations enclenchée il y a plusieurs semaines à Thalès, a culminé avec l’interpellation du chef de centre de production de la carte nationale d’identité dont les locaux sont logés au sous-sol arrière de l’immeuble abritant les services de la direction de la police judiciaire (Dpj) à Yaoundé. Marc Mbolo, cadre camerounais de la société française Thales a été, en effet, interpellé dans la matinée du lundi 11 juin 2012 à son domicile sis au quartier Bastos à Yaoundé par des éléments de la Dpj, agissant sur hautes instructions du Dgsn. Marc Mbolo est aussitôt conduit dans les locaux de la délégation générale à la Sûreté nationale et reçu au cabinet par le délégué en personne. Notre source indique qu’il sera par la suite mis à la disposition des renseignements généraux pour être entendu, en présence de son avocat, sur le trafic autour de la délivrance des cartes nationales d’identité, permis de séjour et cartes de résident. A l’issue de plusieurs heures d’audition, croit savoir notre source, le désormais ex-coordonnateur des activités de production de la carte nationale d’identité au Cameroun aurait obtenu de rejoindre son domicile le même jour, moyennant le paiement d’une forte caution. Autrement dit, une enquête a été ouverte contre Marc Mbolo. Au bénéfice de la liberté sous caution, il devrait comparaître libre, dans les prochains jours, au cas où les faits de trafic de pièces d’identité allégués et mis à sa charge sont définitivement retenus contre lui.
Expulsion
Selon nos informations, pour être interpellé lundi dernier, Marc Mbolo revenait d’un voyage en France. Sentant le mauvais vent souffler à la faveur de l’interpellation de ses collaborateurs, il s’y est rendu il y a quelques semaines pour remettre son tablier à son employeur Français Thales qui l’a formé et recruté. C’est de l’Hexagone qu’il apprendra l’expulsion d’un de ses collaborateurs expatrié, un cadre de Thalès, technicien en maintenance, en service au centre de production à Elig-Essono. Soupçonné de jouer un rôle de premier plan dans les réseaux de trafic, le technicien Français sera sommé par le Dgsn de quitter le pays dans les 48 heures.
Chef du centre Thalès depuis sa création en 1995 par le défunt Dgsn, Jean Fochivé, Marc Mbolo avait la réputation d’être un homme intègre et compétent. Ce qui explique, en partie, sa longévité à la tête d’un centre aussi sensible. On l’accuse, notamment d’avoir fait passer de faux dossiers de cartes d’identité, de cartes de résidents et de permis de séjour, en dépit d’instructions contraires données par la hiérarchie. Le travail de ce cadre de Thalès consistait à faire saisir les dossiers de demande des cartes d’identité, de résident et des permis de séjour à lui transmis après traitement par Sarcelles à Mvan. Le dossier passe ensuite à la validation et la production sur lesquelles veille le chef du centre qu’il était.
Les responsables interpellés doivent répondre, dans les prochains jours, du faux et usage de faux, de trafic et de fabrication de fausses pièces qui alimentent le marché noir de la carte d’identité, de la carte de résident et du permis de séjour. Des sources proches de cette vaste opération de démantèlement des réseaux de faux engagée par le Dgsn, l’on annonce d’autres interpellations dans les prochains jours. Le Dgsn, apprend-on, n’entend pas s’arrêter en si bon chemin dans le combat qu’il mène contre la corruption, au sein d’un corps longtemps catalogué comme le plus corrompu par Transparency international.
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