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CEMAC : la SFI introduit 20 milliards Fcfa d’emprunt obligataire

Posted by Admin on Nov 11th, 2009 and filed under Business. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Par Alain Noah Awana  | Mercredi 11 novembre 2009 | Le Messager

C’est un fait inédit. Pour la première fois dans la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac), l’on assiste à une émission d’emprunt obligataire. Elle est faite par la Société financière internationale, une filiale du groupe de la Banque mondiale. Une cérémonie à cet effet s’est déroulée à Yaoundé hier, 10 novembre 2009, en présence du ministre camerounais des Finances, de la vice-présidente de la Société financière internationale, du directeur général de la Banque internationale pour l’épargne et le crédit (Bicec), et d’autres grands du marché financier. De manière concrète, l’émission d’obligations de la Société financière internationale (en anglais International finance corporation – Ifc) est de 20 milliards Fcfa. Le nombre d’obligations est de 2 000 000, ce qui ramène le prix d’une émission à 10 000 Fcfa. Au Cameroun, l’on a réservé 750 000 émissions. Cet emprunt obligataire s’adresse aux investisseurs de la zone francs Cfa et va arriver à maturité dans 5 ans à un taux de 4,25%. Les banques partenaires sont la Bicec, Edc – Ecobank et Bgfi. Le calendrier de l’emprunt obligataire prévoit une semaine pour les souscriptions, soit   du 23 au 27 novembre 2009. Tandis que la date de règlement est fixée au 7 décembre prochain. Les cotations seront inscrites au moins à 25% à la Douala stock exchange (Dsx) et à la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (Bvmac) de Libreville à 62,5% au moins.

Développement sous-régional

Le fait que l’emprunt soit émis en monnaie locale – ce qui est assez rare de la part de l’Ifc – devrait permettre, entre autres, d’accélérer le développement du marché financier régional, d’initier les intervenants sur le marché local aux standards et pratiques de classe internationale, etc. Selon Lazare Essimi Menye, ministre des Finances, cette émission est plutôt « obligatoire » car « c’est le début d’un chemin qui, pour l’avenir, va donner la possibilité aux pays de la zone Cemac de développer leurs économies ». Cette voie a longtemps été ignorée par ces pays, raison pour laquelle les Etats ont décidé d’apporter leur appui en répondant favorablement aux sollicitations de l’Ifc.  Ce d’autant plus que, s’enorgueillit le Minfi, « cet emprunt arrive au moment où la bourse de Douala réalise des progrès remarquables ». Il a fallu trois ans de négociations pour voir cet emprunt obligataire émis.

Et l’on ne perd rien à attendre les fonds levés par cet emprunt obligataire. Ces fonds seront en effet réinvestis au profit de l’Afrique centrale. Il s’agira de développer le secteur des petites et moyennes entreprises (Pme) au Cameroun par le biais d’un prêt à une institution financière (voire article ci-dessous), de financer directement des projets, d’appuyer le secteur des Pme au Congo par le biais d’un prêt à long terme pour faciliter les crédits d’investissement. Enfin il est question de faire un prêt à long terme à une institution financière de République centrafricaine pour relancer le secteur de la production et les Pme.
Focal

Quid de l’emprunt obligataire

De manière simple, l’emprunt obligataire est un emprunt à long terme divisé en parts égales que l’on appelle obligations. Ces dernières sont achetées par des tiers appelés obligataires. Ils sont représentés par un organe appelé la masse. Les obligations quant à elles sont des titres négociables inscrits à la cote d’une bourse de valeurs mobilières. L’emprunt obligataire est un mode de financement réservé aux sociétés pouvant faire appel public à l’épargne comme l’International finance corporation (Ifc). Ce sont des sociétés par actions, des Gie dont les membres sont uniquement des sociétés par actions, l’Etat et les collectivités publiques. L’une des conditions principales est que le capital de ces sociétés soit entièrement libéré, sauf si l’emprunt est garanti par l’Etat et les collectivités publiques. Dans le cas d’espèce, les titulaires de titres devront attendre 2014, date de maturité de l’emprunt obligataire de l’Ifc, pour commencer à bénéficier de leurs investissements.

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