Vote de la diaspora : Elecam se dit prêt à assumer ses charges

Le Conseil électoral de cet organe s’est tenu hier, un jour après la promulgation de la loi sur le vote des Camerounais résidant à l’étranger.

Après la prise de contact de mercredi dernier entre les 12 membres d’Elecam et les 6 «bleus» de cet organe, le Conseil électoral d’Elecam (sans la 2e vague des membres qui attendent de prêter serment) s’est réuni hier en session ordinaire à son siège situé au quartier Bastos, à Yaoundé. Il s’agissait de faire le point des préparatifs de la prochaine élection présidentielle, notamment sur la variable liée au vote des Camerounais établis ou résidant à l’étranger. Ce d’autant plus que la veille des travaux, le chef de l’Etat a promulgué la loi y relative, en attendant la signature des textes devant opérationnaliser le droit de vote des Camerounais de la diaspora. Selon le président du Conseil électoral d’Elecam, Samuel Fonkam Azu’u, qui s’exprimait hier en mi-journée sur la radio publique, tout sera mis en ?uvre afin que les Camerounais de l’étranger puissent voter lors de la prochaine élection présidentielle. Sur le point précis des moyens financiers alloué à Elecam pour l’accomplissement de ses missions, Fonkam Azu’u estime que «le Cameroun est un Etat gouverné» et qu’à ce titre, l’Etat ne peut pas envisager une opération qu’elle n’est pas en mesure de soutenir financièrement.

Identité informatisée
«Elecam fonctionne avec les moyens de l’Etat», rappelle le président du Conseil électoral d’Elecam. Avant de révéler que le matériel électoral destiné à Elecam est déjà stocké dans des magasins. Il est à noter, que de l’avis du Collectif des organisations démocratiques et patriotiques des Camerounais de la diaspora (Code), qui argue des pesanteurs matérielles, «ce droit de vote ne pourra […] pas être applicable avant un délai prévisible de sept ans».

S’agissant des inscriptions sur les listes électorales, à la lecture des chiffres publiés par la direction générale des élections, l’on est passé de 1,6 million à mai 2011 à 1,8 million au 30 juin 2011. Une progression qui aurait un rapport avec la mesure présidentielle instaurant la gratuité de la carte nationale d’identité informatisée sur l’ensemble du territoire camerounais, mesure qui court jusqu’à la fin du mois d’août 2011.

Selon Mohaman Sani Tanimou, l’objectif est d’atteindre le cap de 7,5 millions de nouvelles inscriptions au moment de la clôture de ces opérations, le 31 août 2011. Une statistique qui représente, de l’avis du directeur général d’Elections Cameroon (Elecam), 84% du potentiel des 9 millions d’électeurs que compte le Cameroun.
Il faut rappeler, à la suite de M. Fonkam Azu’u qu’il s’agit d’une révision et non d’une refonte des listes électorales. Aux nouvelles inscriptions, il faudra adjoindre les quelque 5 millions d’électeurs constituant le fichier qu’Elecam a hérité du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Mais le président du Conseil électoral d’Elecam appelle les potentiels électeurs à confirmer leurs inscriptions auprès des équipes fixes et mobiles déployées sur le terrain.

G.A.B | 15 juillet 2011 | Mutations |

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