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Intervention du Cbt. Mboua Massock Leader nationaliste panafricain engagé Candidat-président de la République du Cameroun

Posted by Admin on Aug 27th, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Mes chers cohéritiers,

Les organisatrices et organisateurs de ce rassemblement ont pris l’initiative heureuse de faire tenir ici à Washington, la convention dont les travaux sont ainsi en cours. Par l’histoire, nous savons que Washington est cette ville qui porte le nom de l’homme qui exerça le premier, de 1789 à 1797, la haute fonction de président de la grande puissance qu’est aujourd’hui son pays, les Etats-Unis d’Amérique et qui, a pour successeur de ce temps-ci, un homme dont le père, tout racisme exclu, est mon frère. Ma joie est réelle d’être de ceux dont notre histoire partagée retiendra qu’ils avaient eu l’honneur de venir ici pendant un moment fort expressif aux côtés de leurs autres cohéritiers pour échanger des idées, des orientations et des convictions propres à concourir à façonner, pour le grand bien de la multitude, un destin camerounais et panafricain qui fasse que demain, les générations qui viendront soient, comme celles de cette région du monde le sont pour Washington, bien fiers de vous, bien fiers de nous.

La présente Convention a lieu à une période triplement historique de la vie du Cameroun mon pays, notre héritage commun ; tant elle est tenue au moment où mon pays est en cours de célébration du premier cinquantenaire de la proclamation de son indépendance et de sa réunification. A ce titre, elle est de mon point de vue, historique. Elle est tenue au moment où la frange nationaliste et progressiste de mon peuple se prépare à entamer au Cameroun, le second cinquantenaire de la vie de peuple souverain et de pays juridiquement libre et indépendant, sur des bases radicalement nouvelles au triple plan des orientations politiques, des structures et méthodes de gestion ainsi que du personnel politique à charge de manager l’ensemble. A ce titre, elle est de mon point de vue, cette convention dont les initiateurs ont voulu faire tenir ce jour, historique. Elle est tenue au moment où une échéance électorale capitale, à savoir la présidentielle d’octobre 2011 dont la gestion va fondamentalement influencer le devenir du Cameroun au cours de son second cinquantenaire de pays libre et indépendant, est inscrite dans le calendrier politique du berceau de nos ancêtres, de la tombe où dorment nos pères, du jardin que nos aïeux ont cultivé. A ce titre, votre Convention, notre Convention, est historique.

Je n’ai pas de doute, et même j’ai la ferme conviction que bien gérée, la présente rencontre va marquer en bien, la vie future du Cameroun notre cher pays et du peuple camerounais, mon peuple, et que les générations futures diront : « C’est de Washington que c’était parti ». Aux organisateurs et organisatrices qui ont jugé justifié d’y associer combattant Mboua Massok, en toute humilité, en toute sincérité et en tout patriotisme je dis, en langue bantou dont j’ai une bonne maîtrise, me nkôp bé nyéka, qui se traduit par « Thank you ».

Les organisateurs et organisatrices de la présente Convention, certainement dans le souci de mieux faire appréhender les enjeux de ce que j’assume d’appeler lutte continue de libération du Cameroun, m’ont confié la responsabilité de répondre à cinq interrogations, somme toute, justifiées. Au total, je résume qu’ils me demandent d’une part d’éclairer l’opinion sur mon engagement politique militant, ainsi que sur les opérations et actions de résistance nationalistes conduites sous mon orientation et ma responsabilité ces 25 dernières années, quant aux buts poursuivis et aux résultats obtenus. Ils sollicitent d’autre part que je m’appesantisse sur la place que de mon point de vue mon peuple, sa diaspora en général et celle des Etats-Unis en particulier, se doivent d’occuper dans cette lutte continue pour la liberté, la démocratie participative, le développement et le mieux-être humain au Cameroun et, bien entendu, au plan panafricain.

Des opérations et actions de résistance

Je ne saurais validement parler des opérations et actions de résistance sans commencer par expliciter face à quoi ou à qui résister s’impose à mon peuple et à moi-même ainsi que la méthodologie retenue pour ce faire. Je commence par relever que de mon peuple, il faut entendre ici le peuple-victime de mon pays, fait des exclus, méprisés et ignorés de tout bord particulièrement des jeunes, par ce système néocolonial et le régime illégitime qui est son bras séculier au plan local depuis un cinquantenaire aujourd’hui. Mon peuple et moi-même faisons donc face au système néocolonial surtout français et au sauvage capitalisme qui l’accompagne. Je relève utilement que le vicieux système évoqué est régit par ce qui est connu sous le terme générique de « Accords de coopération ». Ceux-ci, au total, véhiculent une philosophie de pérénisation de la lourde main mise française tant sur les aspects politique, militaire, économique, que culturel da la vie du Cameroun mon pays, notre héritage commun. Le régime politique en place depuis 1957 est aujourd’hui incarné par mon frère et cohéritier en ce moment illégitimement à la tête de l’Etat ; le concerné reste au service de ce système à la base du déclin national auquel mon pays et mon peuple font face à ce jour. En parlant du déclin, je dois relever que sa contamination depuis un moment aux Lions dits Indomptables vient définitivement de retirer des mains du potentat Camerounais, l’unique bourse de valeur dont il disposait encore en tant qu’instrument central de gestion du désespoir social pour fédérer le silence national. C’est donc au premier chef face au système et régime néocoloniaux que je viens de décrire et aux individus qui en sont des adeptes et serviteurs locaux que nous faisons face et que nous devons, mon peuple et moi-même, par une résistance soutenue et permanente, mettre hors d’état de nuire en 2011.

C’est dans cette optique de parachèvement du combat libérateur national que le Programme social pour la liberté et la démocratie (PSLD), actuel Nodyna, entendre Nouvelle dynamique nationaliste africaine a, en mouvement politique d’avant-garde, façonné dès sa création voici plus d’un quart de siècle, ce qu’il a à juste titre dénommé schéma directeur de lutte (SDL). C’est sur ledit schéma que repose toute l’action politique militante qui a fait de moi, le leader nationaliste panafricain engagé aujourd’hui devant ce significatif parterre de personnalités. Ce schéma directeur compte trois volets d’actions prioritaires :

- L’éveil du peuple ;

- L’éducation du peuple ;

- L’action décisive de mise hors d’état de nuire du système néocolonial avec la conquête, la prise et la gestion effectives du pouvoir global d’Etat par les forces nationalistes.

De l’éveil du peuple Sur les villes-mortes

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, nous engageons les 18 et 19 avril 1991, la toute première action de réveil politique d’envergure nationale au Cameroun de notre époque. Son nom de code originel est « Franc-jeu ». Le terme « villes-mortes par lequel il est popularisé est la description que je fais au moment où le train est déjà en marche et que la coordination des partis d’opposition de l’époque enfin, après des hésitations qui trouvent leur explication dans le comportement de certains de ses « leaders » aujourd’hui, adhère au projet. Dans la circulaire n° 11-C que je signe et mets en circulation le 1er avril 1991 en tant que secrétaire général intérimaire du Psld, c’est comme suit qu’y sont explicités, les buts de l’opération concernée, et je cite :

« …Cette initiative qui n’est nullement contre notre comateuse économie vise trois objectifs principaux : D’abord, prendre les devants sur les actions populaires non coordonnées dont la caractéristique principale est qu’elles aboutissent prioritaire à ce qui est difficilement contrôlable.

Ensuite, faire prendre conscience à toutes les couches sociales du pays, qu’elles sont toutes concernées par les grandes revendications de l’heure et que la solidarité s’impose en vue de leur concrétisation.

Enfin et surtout, favoriser par les actions de masse coordonnées, la mise en condition du pouvoir en place pour qu’il dépasse la peur de perdre le pouvoir, et négocier avec les masses populaires, par certaines formations représentées… ».

Il doit être validement regretté que le pouvoir en place n’ait que pris avec assez de retard la mesure du phénomène ; ce qui a fait que les villes-mortes, en aggravant sensiblement la pertubation du socle économique de mon cher pays, ont fait attendre à l’opération ; même les buts à elle étrangers. Mais, sur la base de ces objectifs clairement déterminés auparavant et à l’observation du déroulement près de 8 mois de cette opération révolutionnaire, il est conséquent de conclure que les villes-mortes ont atteint ses buts déclarés. Ce d’autant plus qu’il est établi que mon peuple s’est senti concerné par la revendication centrale des villes-mortes, à savoir la tenue de la conférence de détente nationale et souveraine et s’est mobilisé pour ; ce d’autant plus que le long de l’opération, les actions des masses sont restées soumises aux mots d’ordre de la coordination ; ce d’autant plus que le pouvoir s’est retrouvé obligé d’organiser en novembre 1991, au niveau certes minimaliste de la « Tripartite », un forum où entre autres conclusions, est retenue cette limitation à 14 ans maximum, du mandat présidentiel abrogée il y a peu, à coup de millions et du sang des jeunes par l’actuel président-dieu camerounais. Il y a à noter que c’est au cours de cette opération d’éveil que le Cameroun noue avec, entre autres, la désobéissance civile qui est le refus de sa collaboration qu’un peuple, pour des raisons qu’il détermine légitimement, est en droit d’imposer à ses gouvernants

Sur la Canaso

En fin 1995, nous considérons, à la suite de l’opération villes-mortes et des actions multiformes qui y étaient greffées, atteint au plan de l’éveil de mon peuple, le seuil critique positif attendu. Nous décidons alors d’engager l’exécution du second volet de notre schéma directeur de lutte. L’opération d’éducation citoyenne de mon peuple dite « Canaso », entendre campagne nationale de souveraineté est déclenchée le 18 Avril 1996 c’est-à-dire 5 ans jour pour après le lancement de l’opération d’éveil de mon peuple. Depuis lors, toute mon action politique militante est alors restée essentiellement pédagogique.

Sur la rebellion morale

Poursuivant l’action d’éducation et consolant celle d’éveil de mon peuple, c’est le 20 septembre 1999 qu’est, dans le cadre de la Canaso, déclenchée la « rébellion morale » dont l’orientation vise non seulement à redonner sa place à l’esprit là où matière est en passe de se l’approprier mais, à conditionner l’éthique et la morale alors totalement décadentes chez nous. C’est dans cette action que le Cameroun noue avec la formule de « grève de la faim ». Sont publiées entre autres, les brochures « Rébellion morale ou comment sortir la tête du Camerounais de son ventre » ainsi que celle intitulée « Rébelion morale, orientation de l ‘évolution du Cameroun, de l’Afrique, du peuple noir, de l’humanité au cours du 3e millénaire ». Dans cette dernière, un plan de la définition de ce nouveau concept y est ainsi élaboré : « En tant que concept, la Rébellion morale est une orientation, interafricaine de vie en communauté avec pour boussole la morale en tant que régisseur de tout comportement au sein de la communauté ».

C’est toujours dans le cadre de la Rébellion morale que j’engage la lutte ferme en faveur de la relecture et de la réécriture de notre passé ; de la valorisation de nos héros et martyrs en même temps que de la remise en cause des vestiges non productifs de l’héritage colonial au Cameroun. Le sommet dit Françafrique est programmé à Yaoundé en début de l’année 2001. Nous ciblons la statue Leclerc qui trône arrogamment jusqu’à date à Bonanjo, comme élément de fixation des esprits dans ce combat pour l’identité et la personnalité du Cameroun et du peuple Camerounais. Les symboles de présence et d’expression de la domination, c’est connu, ont toujours été des cibles dans les luttes de libération qu’ont eues et auront encore certainement à mener les peuples opprimés. Au cours du conseil supérieur de la Rébellion morale tenu à Douala la 9 janvier 2001 au Pavillon du devoir national, la décision d’une action concrète dans ce sens est prise à 7 voix pour et 2 réservées des membres mandatés. La présence de la statue concernée est alors par acte de représailles, effectivement remise en cause en ce début d’année 2001, quelques jours seulement avant la tenue à Yaoundé de la Françafrique, ce rendez-vous paternaliste où la « petite » France joue au maître absolu face aux chefs d’Etats de presque le continent africain entier. Je suis alors arrêté d’abord à Edéa, ensuite à Boum nyébel alors que je chemine vers Yaoundé dans cadre de « Grand-pas-du-millénaire ». Je suis alors conduit à la légion de gendarmerie de Yaoundé où je suis détenu pendant 17 jours. Ces assises de Yaoundé où assistent certains « opposants » Camerounais bien connu se déroulent au moment où nul n’ignore que Combattant Mboua Massok est de nouveau dans les cellules de la répression républicaine. Comme désormais de coutume, aucun « opposant » ne dit mot.

Au cours de ces périodes d’éveil et d’éducation, pas moins de 15 brochures sont publiées, pour la plus part sous la dénomination « Le livret du combattant » ; des meetings publics et des marches meublés par la répression sont multiples ; des déclarations et articles de presse innombrables et des millions de tracs mis en circulation à travers le pays ; « l’école du passant », qui est un vaste tableau scruté dans le mur de la façade principale du Pavillon du devoir national est à la une. Son écho et la valeur des messages qui y sont portés chaque début de semaine font que même des prêtres, pasteurs et autres Imam commencent à y faire recours pour leurs sermons. Sous des formes diverses, de multiples messages sont adressés à mon peuple. Il en est ainsi de celui intitulé « Lettre ouverte à ma tribu ». Je le mets en circulation le 4 février 2008. En moins d’une semaine, dix milles exemplaires de ce document sont en circulation. Et lorsque l’on sait que les messages signés du combattant se multiplient et se popularisent à la vitesse de l’éclair, il est facile de conclure que la dite lettre atteint rapidement les recoins du pays. Dans ce message central, j’insiste à relever :

« …Mais il reste inadéniable que les intérêts des deux « tribus » deviennent chaque jour davantage antagonistes, ce qui est source de conflits et de tension constants… je suis arrivé à la lucide conclusion que les raisons et les conditions d’une lutte de classe sont réunies au Cameroun (et par extension dans d’autres pays d’Afrique). Et elles sont nombreuses.

La principale raison est le fait qu’une toute petite minorité de gens, composée de tous les groupes ethniques, soit moins de 2% d’une population de près de 17 millions de citoyens, s’est accaparée plus de 95% des richesses d’un héritage appartenant à nous tous. Ils sont de la « tribu » des richesses, le peuple-privilégié, les « gens d’en haut ». La principale cause qui est en passe de déclencher les hostilités entre les deux « tribus » est que, la souffrance aiguisant le génie, l’écrasante majorité des citoyens de tous les groupes tribaux et ethniques confondus, soit près de 95% de mon peuple mesure aujourd’hui mieux qu’hier, la gravité de l’injustice et n’entend plus la tolérer…Cette masse paupérisée… est la « tribu » des démunis, la « tribu » du peuple-victime, la classe sociale à laquelle j’appartiens… ».

Nous sommes en fin novembre 2007. Je suis de retour de Génève où il m’est revenu d’aller honorer une invitation de mes concitoyens de cette région. Comme décidé un mois plus tôt, j’annonce au cours d’un entretien télévisé et par des tracts, que dès le 12 janvier 2008, l’action de résistance va être intensifiée au Cameroun. Aux date et heure prévues, prenant à son compte les mots d’ordre du « Général » de « l’Armée » citoyenne de résistance que combattant Mboua Massok est alors, à savoir « point de résistance sans actes concrets de résistance » et « celui qui veut du miel droit avoir le courage d’affronter les abeilles », mon peuple est encore debout sous ma direction. De manière plus déterminée et plus enthousiaste même se maintient debout et ferme dans les centres névralgiques retenus. Sa mobilisation est effective jusqu’à ce tournant culminant qu’est la brève période décisive et historique des 25, 26 et 27 février 2008.Il affronte avec courage, ces virulentes abeilles que certes la police et la gendarmerie, mais surtout, ces lugubres « Biriens » à dessein sous le commandement d’un Israélen, dressés pour maintenir, par la puissance du feu, mon peuple au respect, face à la crique gouvernante qui a du mépris pour lui, joue avec la force et la fortune publique et n’a nul considération pour les principes de liberté et de démocratie.

Dans le but de contribuer en leur manière à l’amélioration du destin commun, nombre de mes cohéritiers ont, à l’instar de leurs aînés des luttes anciennes, offerts ce pourquoi ils se battaient à conserver et à faire respecter à savoir, leur unique vie. Ce plateau me paraît bien indiqué pour, une fois de plus et solennellement, m’incliner devant la mémoire de ces sacrifiés et de celle de tous les devanciers tombés au champ d’honneur pour la même cause commune sacrée. Je réitère ici, l’exigence d’une commission d’enquête internationale qui puisse apporter des éclairages propres à faire déterminer les responsabilités en vue de la Justice, sur tous les cas de banalisation de la vie en rapport aussi bien avec les événements de 1984, 1991-92, qu’avec ceux ayant trait aux exactions des « Commandements opérationnels »

Et des émeutes de 2008 en faveur de la démocratie descente où le chiffre de plus de 150 tués par balles a été avancé par certains organismes à la notoriété reconnue.

De l’action de la conquête du pouvoir d’état

Mes chères cohéritières,

Mes chers cohéritiers,

Honorables invités à la Convention de la diaspora de mon cher aux Usa,

considérant l’engagement et la détention exprimés par mon peuple le long des événements de janvier à février 2008 comme un test grandeur nature, nous concluons d’une part, que le travail d’éducation avait atteint le seuil critique positif attendu et, d’autre part, que de ce fait, le moment était arrivé de passer à l’exécution du troisième et dernier volet de l’œuvre politique que poursuit depuis des décennies, mon peuple et moi-même, sur le front central de la résistance que sont Douala, Yaoundé, Bafoussam, Bamenda, Maroua, Ngaoundéré, Bertoua, Garoua, Buea, Ebolowa et leur environ certes, mais aussi, au sein de la diaspora. C’est alors qu’au terme du pèlerinage que nous organisons à Song Mpek aux environs de Boum nyébel les 12 et 13 septembre 1958 de « Mpôl » Um Nyobe, nous fixons au cours de la conférence que je donne dans cette localité, pour les 16 et 17 janvier 2009 la tenue à Douala, d’un Conclave, sous l’impulsion de la jeunesse agissante panafricaine, combattant Mboua Massok est, par la Nodyna naissante sur les cendres du Psld, investi Candidat-président du Cameroun pour l’échéance d’octobre 2011.

Sur Le Pas-décisif et la récupération de nos cles des mains de la France

Bien que révolutionnaire agissant pour le rattrapage du temps que le système néocolonial est parvenu à faire perdre au Cameroun et au peuple camerounais, le démocrate que je suis a le vif souhait de voir son cher pays parvenir en octobre 2011, sans violence tant que faire se peut, à l’alternance et à l’alternative assurées. Le Pas-décisif est une campagne nationale de sensibilisation de mon peuple sur les questions en rapport avec sa participation massive à l’élection présidentielle de 2011. Cette opération est en même temps l’expression d’une nette détermination à poser avec fermeté et sansfrioritures, le problème Cameroun de l’heure ; le but étant ici de permettre à mon peuple de trouver la solution indiquée y relative, au crépuscule de la nuit toute noire des systèmes et régime coloniaux, et à l’aube de l’entrée du Cameroun, sous le prisme de la lumière dont est porteur le nationalisme de progrès, au second 50tenaire de sa condition de pays proclamé libre et indépendant. Faire un pas décisif, c’est avancer sans crainte là où la peur est instituée comme base de contrôle des comportements. Faire un pas décisif, c’est briser les tabous et vaincre les hésitations au cours d’une opération, d’un processus. Dans le cas d’espèce, faire Le Pas-Décisif, c’est enfin réclamer frontalement et obtenir de la France-des-gouvernants, ici et maintenant, qu’elle restitue au Cameroun, la totalité des instruments, autrement dit des clés de la gestion de sa liberté, de son indépendance et sa souveraineté ; clés dont cette France aura, par ces vicieux textes désignés par le terme générique « Accord de coopération », illégitime confisquée depuis 1959. Quel pays, quel peuple normalement constitué peut, en 2010, continuer sans réagir, à être embrigadé par un type d’accords qui laisse la latitude, (comme pour le Cameroun à la France) de légiférer sur 65 % de ses réserves ? Durant sa première phase qui nous a déjà conduit dans 6 des 10 régions du Cameroun sur une distance de près de 1 500 Km, nous avons partagé avec le Cameroun profond et sa jeunesse en prime, des repères de l’engagement politique militant et de la détermination dont doit faire preuve tout peuple à la croisée des chemins tel celui du Cameroun de notre temps. En ma qualité de leader nationaliste comme tel reconnu par une frange significative du peuple militant camerounais, j’ai ici donné à mes cohéritiers, les clés qui leur permettent désormais de savoir en quoi le régime encore pour notre grand malheur agissant reste plus un danger qu’une assurance ; plus un problème qu’une solution parce qu’en total déphasage avec les aspirations de notre communauté et du pays dont, en tant que cohéritiers et cohéritières de plein droit, nous sommes tous et toutes des légitimes propriétaires. J’ai face à mon peuple, énuméré les handicaps qui font que le président camerounais actuel n’ait ni l’autorité, encore moins la légitimité, qui lui permette de renverser ici la tendance, lui qui s’est déclaré « meilleur élève de l’autre ». Des échanges entre mon peuple et moi-même, il ressort clairement que le rôle du président de la République est, non pas de faire semblant d’agir ou d’agir après coup comme depuis un certain temps celui de mon cher pays donne à le constater avec de multiples opérations de propagande dont « Epervier » mais, en bon gardien, justement de permanemment veiller à ce que les effets du magasin dont la garde lui revient soient en totale sécurité. Sur cette base, mon peuple et moi-même sommes d’avis que le président actuel du Cameroun était disqualifié à se proposer à nouveau à continuer à gouverner au destin du pays au moment où justement de ces propres paroles et actes, il fait l’aveux de n’avoir pas su ou pu, en tant que gardien du patrimoine commun, préserver celui-ci de tout danger ; au moment ou justement, par les faits établis, il est démontrable que le concerné n’a su ni pu fructifier ledit patrimoine aux fins d’une rétribution équitable des retombées q’une gestion en bon père de famille aurait pu faire dégager ; du moment où arrive à l’expiration, son, normalement, dernier mandat à la tête de l’Etat. Mon peuple et moi sommes d’avis que là où le minimum humanisant n’est pas garanti au plus grand nombre si ce n’est à tous, le trop plein pour quelques uns est à combattre avec acharnement. Avec mon peuple, sa jeunesse en prime, je suis d’avis que le régime et le système néocoloniaux décriés doivent rendre gorge au plus tard en octobre 2011, du 1er cinquantenaire du Cameroun proclamé libre et indépendant, afin que le second cinquantenaire qui s’ouvre dès lors ne soit, quels que soient les risques à prendre et les sacrifices à consentir dans la bataille y relative, que sous l’orientation idéologique nationaliste et l’autorité d’un leadership de même qualité. J’ai échangé avec mon peuple sur ce qu’était l’idéologie nationaliste et en quoi celle opposée du parti gouvernant en était le revers, en même temps que sur les qualités du leadership nationaliste et en quoi celui exercé par mon cohéritier encore à la tête de l’Etat en était l’antithèse. Nous nous sommes accordés, mon peuple et moi, sur la position définitive à prendre face à tout ce qui se dressera devant nous dans le but de freiner la réalisation de nos objectifs au cours de l’échéance de 2011, qu’ils soient des préfets ou leurs sous, qu’ils soient Elecam et autres Bir. Mon peuple et moi avons eu une nette convergeance de vue sur cette question à problèmes qu’est le changement par une simple loi, du nom République unie du Cameroun institué par référendum le 20 mai 1972, en République du Cameroun, appelation d’avant la réunification, du Cameroun sous administration française proclamé indépendant le 1er janvier 1960. Mon peuple et moi avons fait le constat selon lequel les partis politiques tels qu’ils fonctionnent en ce moment sont un handicap majeur pour la négociation du tournant où se trouve mon pays aujourd’hui. Mon avis a rejoint celui de mon peuple quant au fait que de maintenant à octobre 2011, l’action pour l’alternance et l’alternance assurées en 2011 « 4A-2011 » en tant que mouvement d’action citoyenne devienne le cadre qualifié au sein duquel doit être coordonnée l’action de toutes les forces vives surtout de la base militante du camp véritablement nationaliste et progressiste. Ce d’autant plus qu’au total, il ne s’agit pas à la présente étape, des débats sur les idéologies. Il s’agit plutôt d’accélérer la lutte continue de libération du Cameroun dans le but à terme, non seulement de délester notre cher pays de la lourde main mise surtout française sur notre destin, mais celui actuel ne le permettant pas, de favoriser l’emergeance d’un environnement adéquat au fonctionnement des partis sur la base des orientations politiques et idéologiques. Dans toutes les régions déjà visitées, l’accueil à moi réservé par les populations reste seulement indescriptibles. Tant si bien que toutes les structures de répression néocolonialistes, qu’elles soient civiles ou en armes, se sont hués tant sur moi-même, sur Ombassa Salim mon compagnon permanent dans cette opération que sur les masses pour arracher de leurs mains, les messages signés du combattant Mboua Massok.

Le pouvoir éprouve des difficultés à dissimuler son agacement face à l’adhésion bien perceptible des masses aux orientations de « Le-pas-décisif ». C’est bien ce qui justifie qu’au moment où, ce 25 février 2010 au matin, nous sommes en passe d’achever à Douala la première phase de cette opération, vient s’ajouter aux multiples menaces, intimidations, arrestations et séquestrations subies le long de notre périple, cette énième arrestation sous une forte brutalité suivie de la déportation de mon compagnon Ombassa et moi-même, dans une forêt de Yassa à près de 150 km de la capitale économique du Cameroun. L’escorte mobilise deux véhicules et 8 gendarmes, officiers supérieurs et subalternes confondus fortement armés, sous l’autorité d’un combattant de grade. Tant ledit accueil est resté au plus haut point patriotique et enthousiaste qu’à son analyse par les tenants du mensonge républicain en activité, tous les souffles douleur du régime totalitaire en place sillonnent alors le pays dès mars 2010, à coup de centaines de millions de Fcfa dans le but de détruire, bien entendu par le mensonge et la corruption, étant donné la carence en arguments, la semence déjà en terre fertile du nationalisme tel qu’il est véhiculé durant « Le-pas-décisif ». Au cours des 2 mois de mon périple national j’ai, dans les rues, sur les pistes, dans les villages et villes, dans les champs, ateliers, bureaux, marchés, écoles, Universités, marigots, bistrots et j’en passe, été en contact direct et permanemment en phase avec un échantillonnage bien significatif de ma « tribu », à savoir le peuple-victime camerounais. D’avis, j’ai été avec mon peuple qu’après plus de 20 ans de résistance renouée, le temps doit avoir permis au peuple militant équilibré de tamiser le trop plein de « leaders », pour enfin disposer aujourd’hui, sans mot d’ordre de quiconque, de la capacité à se mobiliser autour du plus proche de ses intérêts, du plus déterminé et du plus permanent dans la défense de ceux-ci. En ma qualité de leader nationaliste panafricain engagé et permanemment agissant, qui plus est potentiel 3è président du Cameroun, il m’est revenu de présenter à mon peuple, l’esquisse de la forme de la gouvernance du Cameroun dès le déclin bientôt de la vermine gouvernante actuelle. De cette esquisse, il ressort que dès que sont récupérés nos clés des mains de qui les détient encore arbitrairement, il va revenir au peuple tout entier de déterminer la nouvelle forme de l’usage des précieux instruments. « Qui fait pour le peuple, fait avec le peuple et au sein du peuple », leur ai-je signifié une fois encore. Sur cette base, j’ai relevé à l’attention de mon peuple, que le glas des présidents-dieux au Cameroun doit et va sonner avec la mise hors d’état de nuire du système néocolonial en ce sens que la gouvernance va, sous ma vigilance, reposer sur trois pôles :

- Le peuple dans le cadre des concertations à souveraineté certaine qui vont partir des villages et quartiers jusqu’aux régions, va produire l’orientation globale de la vie actuelle et du future du Cameroun ;

- Aux intellectuels, universitaires, scientifiques et autres sages qualifiés du Cameroun, chacun dans le secteur de mon savoir, va échoir le rôle de codification et de traduction en projet de société, la pensée vrac du peuple ;

- A l’administrateur central du pays, aujourd’hui appelé président de la République, va revenir la coordination de la mise en œuvre de tout ce laborieux travail qu’aura réalisé mon peuple.

Au terme des échanges avec mon peuple sur les enjeux culturels, économiques, politiques, et sociaux en rapport avec cette manière toute nouvelle de concevoir la conduite des affaires du pays dans la perspectives du second cinquatenaire de l’indépendance proclamé de mon pays, il est apparu avec une nette clarté que mes cohéritiers et cohéritières rencontrés, en première ligne la jeunesse non totalement pervertie, s’approprient en même temps que le projet ci-dessus, ma candidature à l’élection présidentielle attendue ; qu’ils s’approprient tout aussi les 12 exigences préélectorales sans considération desquelles l’entrée de mon pays à son second cinquantenaire d’indépendance a de forts risques de troubles compliqués que ceux qu’il aura connu voici un cinquantenaire. C’est pour cela qu’il est prépondérant de restituer ici, desdites exigences popularisées dans le cadre de « Le-pas-décisif » :

1. Respect du mandat présidentiel en cours, c’est-à-dire la non anticipation et le non report de l’élection présidentielle ;

2. Publication du recensement général des populations ;

3. Election présidentielle majoritaire à deux tours ;

4. Ouverture sans délai des listes électorales et remise des cartes d’électeur au moment des inscriptions ;

5. Informatisation de tout le processus électoral ;

6. Inscription d’au moins 10 millions d’électeurs ;

7. Institutions du bulletin unique pour tous les candidats ;

8. Instituer 70 ans comme âge limite de tout candidat à l’élection présidentielle ;

9. Changement de la configuration d’élecam ;

10. Instituer les urnes transparentes dans tous les bureaux de vote ;

11. Respect de l’obligation du vote institué à l’alinéa 3 de l’article 2 de la constitution de 1996 ;

12. Instituer l’âge électoral à 18 ans.

Je souligne que l’urgence pour notre camp est de tout mettre en œuvre, par une action soutenue et permanente, pour obtenir du pouvoir en place, la prise en compte de toutes ces exigences et non de s’exercer, comme une certaine opinion le prêche, à ramer à contre courant des vents décisifs. Du moment où il reste établi que les électeurs et électrices du pouvoir totalitaire néocolonial n’ont jamais normalement atteint 2 millions, la victoire du camp des forces nationalistes, mon camp, est certaine dès que mon peuple qui est mon électorat, en réponse à mon appel, se verse sur la liste électorale en imposant par cette voie que les 10 millions de potentiels électeurs et électrices que compte le Cameroun obtiennent leurs cartes d’électeurs.

Il n’est donc pas inutile, il me paraît, de relever qu’en plus de ces exigences dont le pouvoir en place est le destinataire, « Le-pas-décisif » véhicule, à l’endroit des populations camerounaises les interpelletions suivantes :

1. Inscription massive sur les listes électorales ;

2. Participation effective des inscrits au vote ;

3. Refus par le peuple-victime, du détournement éventuel de son vote ;

4. Célébration conséquente du cinquantenaire de l’indépendance le 1er octobre 1961, de tout le Cameroun et de la réunification ;

5. Appropriation par le peuple-victime, surtout la jeunesse, de tous les sujets de « Le-pas-décisif ».

Par lemessager | Vendredi 27 août 2010 | Le Messager


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