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Mboua Massok: L’élection présidentielle 2011

Posted by Admin on May 31st, 2010 and filed under Politique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Par Boua Massok| Lundi 31 Mai 2010|cameroonwebnews.com|

B – SUR LA PRESIDENTIELLE EN PERSPECTIVE

Neutraliser les doutes et conduire mon Peuple à la victoire

Compte tenu de l’environnement politique actuelle et de certaines po-sitions qui y sont liées, je me dois de lever ici toute équivoque et éviter ainsi le mélange de genres. Une orientation de boycott de la fête du 20 mai est par certains leaders et mouvements, en promotion. Elle a un lien avec Elecam que certains mettent depuis un moment dans toutes les sauces comme ingrédient principal. On veut boycotter les élections présidentielles attendues au Cameroun, parce que Elecam ; on veut boycotter la fête du 20 mai, parce que Elecam. A cette vitesse, la structure bancale concernée va être évoquée pour justifier pourquoi ci et ça. Avouons que ce n’est pas crédible, que ce n’est pas mature. Or la logique de désolidarisation de mon Peuple de l’événement du 20 mai que je soutiens ici repose sur une juste lecture de la forme et du fond des éléments constitutifs de cette échéance. Je m’y suis suffisamment attardé pour ne pas y revenir. Toutefois je souligne encore qu’elle n’a aucun lien avec Elecam, cette arme par (excellence ?) que celui que nous connaissons projette d’user pour s’éterniser au pouvoir en contradiction avec la volonté de l’écrasante majorité de mon Peuple et d’un certain consensus imprimé dans la constitution de janvier1996. Certes, la sagesse Bantou soutient que « de ce qui vient demain, nul ne doit jurer ».Cependant, des analyses reposant sur des données fiables, faites par des hommes de cœur, peuvent favoriser de sonder demain et d’envisager sur cette base des scénarios qui, le moment venu, s’avèrent. Je relève donc ici à l’adresse du concerné que mon Peuple est déjà debout et entend le rester jusqu’à sa libération du joug néocolonialiste qui n’a que trop duré à son cou. Et face à la puissance de mon Peuple déterminé en action, qui plus est uni sous la conduite d’un leadership qui porte ses espoirs et mérite sa totale confiance, aucune structure en contradic-tion avec la volonté exprimée dudit Peuple ne peut faire le poids. Et une stratégie de mise en condition de ce Peuple est élaborée. Elle est de l’Action pour l’Alternance et l’Alternative Assurée en 2011 « 4A-2011 » par laquelle mon Peuple va à coup sûr, quels que soient les risques à prendre et les sacrifices à consentir, imposer ses vues au ter-me de la présidentielle prévue en 2011.A l’attention certes des gou-vernants actuels, mais aussi des mouvements et individus hésitants, il me paraît justifié de le dire nettement ici.

De la mise en condition de mon Peuple

Il est incompréhensible que certains ne veuillent pas reconnaître à l’ennemi ou à l’adversaire comme c’est le cas, la liberté de formuler et de mettre en œuvre toute stratégie qui lui semble de nature à ga-rantir son succès. Le Président au pouvoir depuis une trentaine d’an-nées n’entend pas le quitter vivant. Humainement cela se comprend car, lorsqu’on a géré le bien public de la manière dont il le fait, la peur de rendre des comptes aiguise la détermination à se pérenniser à son poste. Mais qu’il soit rassuré que la chasse à l’homme ne sera pas la boussole de mon action à la tête de l’Etat. Pour sa gouverne et celle de ses collaborateurs zélés, je dois souligner que la science politique et sociale des Bantou que nous sommes ne conçoit la force que com-me moyen de promouvoir, de consolider et préserver l’honneur et la dignité de l’humain et non comme arme de son humiliation à tout prix. Nous revenons sur la stratégie pour dire à quiconque se sent concerné que face à une de maintien au pouvoir, s’impose une stratégie de prise du pouvoir ; car pour l’échéance précise objet de mon propos, il est clair que dénoncer, pleurnicher, brandir le boycott des élections ou des fêtes comme unique arme d’action n’est pas con-séquent, n’est pas crédible et, au plan politique, n’est que  peut renta-ble. La NODYNA propose une stratégie globale d’action porteuse pour notre camp. En voici, ci-après, un pan.

D’un pan de la stratégie Globale de la NODYNA

1- Neutralisation, par un message patriotique fort, des peurs, des incertitudes, des hésitations et des tâtonnements ;

2- Appropriation par mon Peuple, de la candidature du Combat-tant, parce que mieux et plus préparé donc, à même de conduire au terme de la bataille de la  présidentielle en perspective, le Peuple jus-qu’à sa victoire effective sur les forces rétrogrades néocolonialistes ;

3- Inscription massive de mon Peuple, surtout de la jeunesse, sur la liste électorale dès leur ouverture pour y faire figurer en moyenne 10 millions d’inscrits, en tant que potentiel électoral sur une popula-tion qui est loin d’être moins de 20 millions. A titre indicatif, quel-ques données de rapprochement avec trois pays Africains où les élec-tions viennent d’être organisées. Sénégal : 4 850 000 inscrits sur une population de 9 700 000 ; Afrique du Sud : 23 000 000 inscrits sur une population de 42 900 000 ; Algérie : 20 000 000 inscrits sur une population de 30 500 000 ; Kenya : 18 000 000 envisagés sur 32.

4- Participation effective au vote, de tout le Peuple inscrit ;

5- Implication totale du Peuple-victime, sa jeunesse et les femmes en prime, plus acquis à l’idéal du profond changement iné-vitable au Cameroun dans un proche avenir, tant à la défense de son vote face à toute tentative de manipulation et d’où qu’elle provienne qui soit de nature à détourner ses voix, qu’à l’ultime action de prise et de gestion effective du pouvoir global d’Etat par le Leader nationalis-te à qui il aura accordé son vote.

Sans communauté d’intérêts, il n’y a pas de communauté d’action conséquemment envisageable. Mon Peuple ne se demande plus s’il a une communauté d’intérêt. Toute son attitude depuis un certain temps démontre qu’il n’attend que le coup de sifflet d’un meneur, patriote et aguerri, pour le mettre en ordre de bataille. S’impose alors à mon Peuple, autour de cette communauté d’intérêt, à forger ce sentiment collectif, cette communauté de vue et d’inspiration qui, parce que servant de creuset pour une meilleure identification du centre de ses intérêts, va nécessairement conduire à l’unité d’action en vue de la réalisation de ce grand projet nationaliste et progressiste qu’est au-jourd’hui au Cameroun le changement radical au triple plan du mes-sage, des structures et des individus à charge de manager l’ensem-ble. Parlant justement du sentiment collectif pour démonter sa place irremplaçable dans une communauté qui veut aller loin dans la bonne direction, l’écrivain Alain Peyrefitte, dans sons livre « Quand la Chine s’éveillera…le monde tremblera » ne semble pas loin de dire que «…le sentiment collectif, c’est la moitié du chemin, parce qu’il ne va pas sans ambition. Donner à une dizaine de millions de person-nes l’idée qu’elles forment un groupe, et que ce groupe est maître de son destin, c’est leur donner conscience de leur puissance, et envie non seulement de l’accroître mais, de s’en servir ».

En stratège et en Combattant agissant, c’est ici que je trouve consé-quent de partager avec mon Peuple libéré du suivisme et des soli-darités dépassées de nature tribale, régionale, religieuse, lin-guis-tique etc., les propos de trois personnages historiques d’importance avérée animées par un fort sentiment collectif, et lui suggérer de s’en inspirer pour mieux comprendre ma détermination à toujours privilé-gier l’action,  mon souhait de le voir toujours aller de l’avant : «…C’est au peuple lui-même de conquérir sa liberté, et nul ne peut la lui accorder comme une faveur…». Ces paroles sont de Mao Tsô Tung, père de la République Populaire de Chine. «…Nous n’avons pas le temps d’être complaisants, timides ou hésitants. C’est l’heure du courage et de l’action. C’est l’heure des leaders forts, des leaders qui n’ont pas peur des nouvelles frontières ni des faits, des leaders qui peuvent transformer nos rêves en réalités…». John Fitzgerald Kennedy est Président des Etats-Unis d’Amérique au moment où il prononce ces mots. «…Sur la pente que gravit la France, ma mission est de toujours la guider vers le haut, tandis que toutes les voix d’en bas l’appellent sans cesse à redescendre. Ayant, une fois encore, choisi de m’écouter, elle s’est tirée du marasme…Mais, à partir de là, tout comme hier, je n’ai à lui montrer d’autre but que la cime. D’autre route que celle de l’effort…». Le Général De Gaulle est Président de France au moment où il tient ces propos.

En leader nationaliste panafricain engagé, il se comprend que je me doive de veiller à ce que la complaisance, la timidité, l’hésitation, le pessimisme, la peur de l’action, l’inconséquence politique et l’absen-ce de capacité de projection de certains, individus ou groupes organi-sés, ne fassent douter de sa puissance invincible à mon Peuple de-bout, engagé, déterminé et en étroite complicité avec un leadership qui porte ses espoirs et mérite sa confiance maximale. C’est alors qu’en tant que Candidat-Président de la République du Cameroun je me sens, en toute humilité, investi de l’autorité suffisante pour, com-me dans mes habitudes, engager mon Peuple dans un sentier où peur, doute, timidité, hésitation, passivité et résignation sont proscrits du langage et des attitudes ; où liberté, dignité et honneur sont, par le courage d’agir, fermement défendus ; où cette sagesse Bantou « Celui qui veut du miel doit avoir le courage d’affronter les abeilles » est sublimée et retenue comme code de conduite dont le respect valorise le sujet qui la met permanemment en pratique.

En guise de conclusion

Nous venons de nous entretenir sur deux sujets de haute importance pour le Peuple dont chacun de nous est un élément constitutif d’égale valeur. Nous savons tous maintenant que le 50tenaire de la réappropriation par le Cameroun de sa liberté, de son indépendance, de sa souveraineté et de sa terre est devant nous. Il est certain que bien gérée, cette importante étape de notre histoire peut nous permet-tre, trouvant des compromis sur tous les dossiers historiques litigieux, (révision des Accords d’avec la France ; élévation de Douala Manga et compagnons, de Um Nyobe et autres à la dignité de héros et martyrs ; retour dans les conditions de respectabilité requises des restes des patriotes encore hors du pays et de ceux du premier Prési-dent du Cameroun ; ouverture par la France des archives du Came-roun etc.) de nous réconcilier aussi bien avec notre passé qu’avec nous-mêmes. Dans nos échanges sur la présidentielle attendue, je continue à soutenir que la détermination de mon Peuple à ne pas abdiquer face à qui ou à quoi que ce soit doit rester au niveau 10, sur une échelle dont la graduation s’arrête à ce chiffre.

Le « Général » de l’« Armée Citoyenne de Résistance », que je suis instruit le Peuple-Victime Camerounais, mon Peuple, qui se recon-naît dans mes orientations et dans mon action politique militante depuis des décennies et s’apprête à me confier bientôt la direction du pay par son suffrage massif en faveur de son candidat à la présiden-tielle attendue, à se mettre immédiatement, pour les besoins de la cause, en ordre de bataille d’une part. A veiller, d’autre part, à ce que jusqu’à la prise effective du pouvoir global d’Etat par notre camp, cette détermination soit maintenue au même degré. Car dans ces con-ditions et au cas où la situation du moment nous l’imposait mon Peuple et moi-même, qu’il soit un individu aussi puissant qu’il se dise, ou un petit groupe d’individus aussi fort qu’il s’auto déclare et aussi armé qu’il puisse être, (le cas du BIR), moins encore qu’il soit seulement Sous-Préfet, Directeur d’Elécam, ou alors Président de la République, j’ai la conviction et la certitude qu’uni et mis en mouve-ment à l’heure H, le Peuple d’en bas, mon Peuple, qu’est cette « Armée » Citoyenne de résistance de près de 17 millions de mes cohéritiers, fait de patriotes déterminés et conscientisés et, surtout, du fer et lance du Peuple Camerounais que notre jeunesse entend demeurer, ne va en faire qu’une petite et prompte bouchée. Et du moment où vivre sans espoir n’est plus vivre, il est compréhensible que mourir pour l’espoir garantisse une pleine vie. A raison donc, le sage affirme que qui n’a plus peur de la mort a gagné la bataille pour la vie. Ma ferme, totale et définitive conviction, ma ferme, totale et définitive assurance, je la tiens du succès jusque-là dans la mise en œuvre du Schéma Directeur de Lutte à trois volets qui gou-verne toute notre action politique militante depuis des décennies dont la dernière étape est en cours d’exécution. Ledit Schéma est ainsi structuré : 1° – éveil du Peuple, 2° – éducation du Peuple, 3° – con-quête, prise et gestion effectives du pouvoir global d’Etat en vue de la mise hors d’état de nuire du système néocolonial. Ma ferme, totale et définitive conviction, ma ferme, totale et définitive assurance, je la tiens du Cameroun des morts, des vivants équilibrés et des non nés pour lequel, en missionnaire conscient de sa mission et déterminé à l’accomplir jusqu’à épuisement d’arguments et d’énergie, j’ai opté de tout consacrer. Ma ferme, totale et définitive conviction, ma ferme, totale et définitive assurance, je la tiens du serment de vérité que j’ai prêté devant ma conscience à ne servir de manière centrale, en héri-tier de tous les combattants tombés au champ d’honneur au cours de multiples batailles menées par mon Peuple de génération en généra-tion, que le Cameroun mon pays, que les Camerounais mon Peuple. Ma ferme, totale et définitive conviction, ma ferme, totale et définiti-ve assurance, je la tiens de notre détermination commune mon Peuple et moi-même, à donner bientôt un autre visage à mon pays, avec cette gouvernance nationaliste de type nouveau qui va, au terme de la pré-sidentielle attendue, reposer sur trois piliers à savoir : 1- le Peuple entier qui réfléchit pour son devenir ; 2- l’élite intellectuelle qui formalise et codifier la pensée du Peuple avec sa traduction en projet ; 3- le Président de la République qui coordonne la mise en œuvre de la volonté de son Peuple telle qu’elle est traduite dans ledit projet. Cette ferme, totale et définitive conviction, cette ferme, totale et définitive assurance qui fonde l’espoir justifié au sein de mon Peuple et est de nature à le contaminer et ainsi à propulser celui-ci vers ce grand dessein à sa portée, je la tiens de la garantie que j’ai quant à la compagnie permanente de mes aïeuls à mes côtés et à la main mise sur la mission dont j’ai en toute humilité la charge de mener à terme, de « Hilôlômbi » le Dieu éternel que mes ancêtres ont su louer et servir, et au service de qui je suis. Elle va donc, cette ferme, totale et définitive conviction et assurance, rester et demeurer telle.     Que la solidarité de tous soit la garantie de la sécurité de chacun.

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