Chantal Biya prime l’excellence à Mvomeka’a

Yves ATANGA |12/11/2009 |

Plus de 160 élèves méritants du lycée classique et moderne ont reçu hier des prix offerts par la première dame.

Le jeune Achaz Ngwoua Nzhié est un vrai phénomène. Et ce n’est pas le fait d’être atteint de nanisme qui va lui donner des complexes. La taille, ce n’est pas tout dans la vie. Et ce brillant esprit s’est hissé plus haut que ses camarades du lycée classique et moderne de Mvomeka’a. Lauréat du baccalauréat C avec mention et admis à l’Ecole nationale supérieure polytechnique, il a fait l’unanimité pour le Prix du président de la République décerné au meilleur élève des classes terminales. C’était donc lui, la grande star de la Fête des lauréats, édition 2009, hier dans cet établissement.

Ce beau lycée de la région du Sud a connu un grand moment d’animation en mi-journée. Elèves et encadreurs se sont retrouvés dans l’une des cours de l’établissement, le temps de dérouler le tapis rouge aux meilleurs. En dehors d’Achaz Ngwoua Nzhié, le tableau d’honneur a accueilli les élèves Nouma Ebomo Merlin, Prix spécial du président de la République au meilleur élève de l’établissement ; Ondobo Marie Claude de la 5è D, Prix spécial de Mme Chantal Biya pour la meilleure élève du lycée ; et Adaglo Mbouet Louis, Prix spécial du ministre des Enseignements secondaires.

Voilà pour le haut du tableau. La cérémonie allait ensuite donner lieu à un déferlement de cadeaux. Par vagues successives, plus de 160 élèves, les plus forts par classe et par discipline auront ainsi l’honneur de recevoir un joli paquet. Le tout entrecoupé d’intermèdes culturels. Déclamations de poèmes en français et en anglais, danses traditionnelles. Et vous connaissez les élèves, quand ils ont l’occasion de se défouler. La cour du lycée classique et moderne a vibré au sens propre du terme. Ovations pour les danseuses et danseurs, applaudissements pour les lauréats.

Une belle ambiance qui fait dire au proviseur, Joël Essono Nkoum, que la portée de la Fête des lauréats, devenue une activité de routine, « n’est pas plus à démontrer ». Le chef d’établissement a longuement remercié la première dame qui, selon lui, « est consciente du fait que le développement d’un pays repose sur deux secteurs-clés, à savoir la santé et l’éducation. » Le sous-préfet et le maire de Meyomessala, ainsi qu’une bonne brochette de personnalités invitées, ont rehaussé de leur présence cette belle fête. Et c’est vrai qu’on avait besoin de bras pour distribuer tous ces cadeaux.