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Mystère : La gendarmerie enquête sur la mort de Suzanne Mbombak

Posted by Admin on Aug 12th, 2010 and filed under Régions. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.

Sa famille a déposé une plainte contre des individus qui auraient promis la mort par sorcellerie à la défunte ministre.

Depuis quelques jours, sur instruction de madame le sous-préfet de Yaoundé VII, elle-même saisie par Charles Mbombak et Sylver Elat, respectivement frère et ancien chef de secrétariat particulier de Suzanne Mbombak, la brigade territoriale de Nkolbisson (près de Yaoundé) enquête sur les circonstances troubles de la mort survenue le 02 août dernier à Paris de l’ancienne ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Suzanne Mbombak. Selon différentes sources dont des proches de la famille, les pandores entendent depuis quelques jours, un certain nombre de personnes accusées d’avoir provoqué à Nkolkumu (petit village dans la périphérie de la capitale) et par voie de sorcellerie, le décès de l’ex ministre. Selon des témoignages à Nkolkumu, bien longtemps avant le décès de Suzanne Mbombak, il se racontait qu’elle avait été «mangée à la sorcellerie par un certain Papa Michel» et qu’elle mourrait sans coup férir.

Des informations que la défunte et les membres de sa famille semblaient prendre à la légère. Jusqu’au moment où, à la mi-juin 2010, les enfants d’un nommé «Bosco» et préposés à la garde de la résidence que l’ex-ministre a faite construire à Nkolkumu, et non encore occupée, avouent devant le curé de la paroisse du village avoir participé à la mort par sorcellerie de l’ex ministre. Les deux jeunes gens iront même, raconte-t-on à Nkolkumu, jusqu’à donner le nom du commanditaire du crime de nuit. Un certain «Papa Michel» à qui il avait été demandé séance tenante de «vomir» Suzanne Mbombak. Vrai ou faux? Toujours est-il qu’au moment où la rumeur enfle à Nkolkumu sur sa mort prochaine, l’ex membre du gouvernement tombe malade. Un cancer est dépisté par les médecins ; mais les caractéristiques de la maladie étonnent plus d’un spécialiste. «Elle ne maigrissait pas, elle marchait alors même que sa colonne vertébrale était bousillée. Le plus curieux, c’est qu’on ne dépiste sa fulgurante maladie sur le tard, alors qu’elle faisait régulièrement des check-up ici et ailleurs. Voilà qui fait penser à la sorcellerie», commente un de ses proches.

Racines

Non sans dire qu’au Centre hospitalier de la Cnps, au quartier Essos, à Yaoundé, où elle a séjourné dix jours avant son évacuation sanitaire le 29 juillet dernier, le personnel hospitalier s’est déclaré incompétent devant la rareté du cancer dont souffrait la ministre baptisée entre temps «marraine des mariages collectifs», et qui allait finalement rendre l’âme en France quelques jours plus tard. En France également, selon des sources familiales, les cancérologues français de l’hôpital Cochin de Paris ont eux aussi trouvé mystérieux ce cancer qui cliniquement avait entièrement rongé sa colonne vertébrale. Et c’est fort de tous ces éléments que la famille de Suzanne Mbombak via son secrétaire particulier, Sylver Elat, ont décidé de saisir les autorités administratives. Afin que toute la lumière soit faite sur les pratiques de sorcellerie qui auraient cours depuis la nuit des temps à Nkolkumu.

Situé dans la périphérie de Nkolbisson, le petit village qui longe l’ancienne route de Douala avait été déserté par le grand-père de Suzanne Mbombak. L’aïeul de la ministre et père de sa mère née Justine Bandolo, redoutant la sorcellerie qui y sévissait, avait préféré s’installer dans sa belle-famille à Nomayos. Et c’est dans ce village sis près de Mbankomo qu’il a passé toute sa vie. Mais une fois devenue ministre, Suzanne Mbombak a voulu retrouver les racines de son grand-père. C’est ainsi qu’elle s’établit à Nkolkumu où sa mère a été enterrée non sans polémique avec son frère aîné qui était contre cette idée. Une installation qui n’aurait pas été du goût de tous et de ceux qui ne voulaient pas s’encombrer d’une voisine puissante, et qui, selon toute vraisemblance, ont fini par atteindre mystiquement l’ex ministre de la Promotion de la femme et de la famille. C’est du moins la thèse qui prospère à Nkolkumu et que les gendarmes devront étayer. A Nkolkumu, on retient son souffle en attendant les résultats de l’enquête, et alors même que le programme des obsèques de Suzanne Mbombak est toujours attendu.

Francky Bertrand Béné|12 Aout 2010|Mutations|

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