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Afrique: Les Africains doivent être prêts à accueillir une marée montante d’investissements

Posted by Admin on Oct 1st, 2010 and filed under Afrique. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0. You can leave a response or trackback to this entry

L’Afrique est « l’ultime frontière des investissements internationaux » et les Africains doivent être prêts à faire des choix et à agir pour tirer profit de la situation, a déclaré M. Christopher Gardner, fondateur et directeur général de la firme de courtage Gardner Rich, sise à Chicago.

Outre sa carrière dans la finance, M. Gardner est auteur de livres à succès, créateur d’entreprise et philanthrope. Mais il est le plus connu pour avoir inspiré le film primé « A la recherche du bonheur » (The Pursuit of Happyness), basé sur son livre autobiographique publié en 2006.

Sans domicile fixe au début des années 1980 et ayant la garde unique de son jeune fils, M. Gardner refusa d’abandonner son rêve. Malgré une cote des plus improbables, il réussit à grimper les échelons de l’industrie financière, en commençant au plus bas niveau. Il est aujourd’hui président-directeur général de sa propre maison de courtage et ne se lasse pas de raconter l’histoire de sa vie et de prodiguer des conseils sur la façon de surmonter les obstacles.

Lors d’un entretien accordé le 28 septembre à America.gov, M. Gardner a dit que sa mère lui soulignait constamment : « Sois toujours prêt, pour ne jamais avoir à te préparer. » Et c’est un conseil valable aujourd’hui pour l’Afrique, a-t-il affirmé. « La vérité est que le reste du monde commence à reconnaître que l’Afrique est l’ultime frontière et il pourrait y avoir des quantités énormes de capitaux investis sur le continent, créant des possibilités d’affaires (…) », a dit M. Gardner. C’est pourquoi les Africains doivent être « prêts à saisir les occasions qui accompagneront tous ces capitaux de placement. »

Au début d’octobre, dans le cadre d’une visite organisée par le département d’État, il se rendra au Ghana où il rencontrera des Ghanéens qui travaillent dans les secteurs des services sociaux, du salut public, de l’enseignement et de l’adminstration publique. Il a indiqué avoir l’intention de leur dire : « Nous avons un choix à faire ; nous pouvons accepter les choses telles qu’elles sont ou nous pouvons avoir l’audace de dire : non, je choisis quelque chose de mieux ». Nous avons le choix. »

« Quand vous avez le choix, vous devez alors passer à l’action », a-t-il expliqué. « Il y a des choses que vous devez faire. Il ne s’agit pas seulement de dire non. Il faut aussi dire oui à quelque chose, à quelque chose de meilleur et très souvent à quelque chose qui vous dépasse. »

L’enfance de M. Christopher Paul Gardner était marquée par la pauvreté, la violence au foyer, l’alcoolisme, les abus sexuels et l’analphabétisme de sa famille. Il dit avoir publié son autobiographie parce qu’il souhaitait jeter pleins feux sur les adversités universelles auxquelles se heurte l’homme et montrer qu’elles ne doivent pas définir son caractère. Il n’a jamais connu son vrai père mais souligne que sa mère a eu une influence positive très forte sur sa vie.

Quand on lit son livre autobiographique, on fait la connaissance de son beau-père, dit-il. « J’aurais pu devenir comme lui. J’avais le choix. J’aurais pu devenir alcoolique, un vaurien illettré qui bat sa femme et commet des voilences contre son enfant, ou alors adopter la lumière. J’ai vu la lumière chez ma mère et je l’ai adoptée. »

Le second livre de M. Gardner, également à succès, est intitulé « Partir d’où vous êtes pour arriver où vous le souhaitez dans la vie » (Start Where You Are : Life Lessons in Getting from Where You Are to Where You Want to Be), publié en mai 2009.

M. Gardner affirme que le soutien familial est ce qu’il y a de plus important. « Tout ce que je fais de bien et ferai de positif dans ma vie, je le fais et le ferai parce que j’ai une mère qui m’a dit que je le pouvais dès le début et je l’ai crue. »

Ce qu’il y a de plus important, dit-il, c’est ceci : « Vous faites un choix puis vous agissez : choisir et agir. Deux actions séparées. Créez votre propre chance et soyez prêt. Ne prenez pas de risques. Si vous voulez prendre des risques, allez tenter votre chance à la roulette à Las Vegas (la capitale du jeu aux États-Unis). Créer vos possibilités et soyez prêts à les saisir lorsqu’elles se présenteront à vous. Il faut être prêt quand elles présentent parce qu’on ne sait jamais quand cela se produira mais si vous n’êtes pas prêt et engagé, vous ne saurez jamais si elles se présenteront à vous de nouveau. »

Au sujet de l’importance de l’éducation, M. Gardner a repris les propos que sa mère lui avait tenus : « Mon fils, le monde entier doit devenir ta salle de classe et tu dois apprendre ses leçons. »

« Les créateurs d’entreprise sont probablement certaines des personnes les plus passionnantes et dynamiques du monde mais aussi les moins appréciées, ce qui est certainement vrai aux États-Unis, a dit M. Gardner. Si vous examinez ce qui se passe actuellement ici, vous verrez qu’un grand nombre des problèmes économiques pourraient être réglés s’il y avait un engagement sérieux en faveur des petites entreprises et de leurs fondateurs. Ce sont ces derniers qui ont bâti le pays. »

Malgré les difficultés économiques actuelles, aux États-Unis comme ailleurs, M. Gardner a déclaré : « C’est une période absolument fantastique pour lancer un commerce, particulièrement ici aux États-Unis. L’histoire nous apprend que la moitié des 500 compagnies qui sont les plus grandes du pays ont été créées ou lancées quand la bourse des valeurs était en baisse ou pendant une récession. Alors, c’est le bon moment aujourd’hui. »

M. Gardner a dit qu’il avait l’intention de transmettre ce message pendant son séjour en Afrique qui comprend aussi une étape en Afrique du Sud où sa firme de courtage a investi des capitaux. Il a ajouté qu’il saisirait l’occasion de ce voyage pour examiner d’autres possibilités d’investissements sur le continent.

Charles W. Corey| 1er Octobre 2010|America.gov (Washington, DC)|

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